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    L'Eclipse
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    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    Film qui reste très moderne mais en même temps quelque peu surchargé, limite trop calculateur dans son développement des deux premiers actes, on zappe allégrement le degré de spontanéité tant attendu, c'est lourd voire épuisant, heureusement le couple Vitti-Delon fonctionne ensuite admirablement bien à l'écran. J'ai par exemple adoré la scène du premier baiser à travers la vitre d'une fenêtre où Vittoria n'ose avouer ses sentiments, leur petit jeu de séduction, c'est superbement capté, et les dernières minutes sont d'ailleurs géniales dans le sens où le film pourrait tomber dans la supercherie de l"'amour fou et romanesque" mais revient finalement dans une certaine forme de banalité "réaliste", où un autre film pourrait commencer.
    Je regrette de ne pas avoir davantage apprécié ce film, car il m'a laissé sur une excellente impression, mais bon, la première demi heure m'a pas mal ennuyé il faut bien l'avouer.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 septembre 2017
    Vécu un grand moment de solitude, et pas que pour Monica Vitti. Son rire rauque ne fait pas sourire, et nous avons connu tellement plus attachant dans le cinéma italien. Des plans esthétiques de rues vides dans une Rome nouvelle d'après-guerre succèdent à des rares baisers volés - c'est d'époque! . Dans le genre illustration du thème de l'incommunicabilité, le spectateur a aussi le droit à ne pas être convaincu. Seuls la vivacité du jeune Delon et la reconstitution de la bourse de l'époque présentent un intérêt. Fait des efforts pour rester jusqu'au bout parce que il s'agit d'un grand metteur en scène que j'ai aimé dans ma jeunesse (Zabriskie point), mais franchement même une conclusion tragique que j'attendais ne viendra pas. Belle déception. A recommander plutôt de voir le film méconnu de Pietrangeli "L'amour tel qu'il est" présenté à Lumière 2016. DVD1 - septembre 17
    overlook2
    overlook2

    23 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2016
    Œuvre charnière, « L’Eclipse » marque la bascule du cinéma d’Antonioni dans une certaine forme d’abstraction. Cette transition se fait de manière progressive au cours du film, ce qui créé un léger déséquilibre, l’impression d’une forme qui se cherche encore. Mais aussi l’invitation à une magnifique exploration cinématographique. Le traitement narratif est, en effet, peu à peu abandonné au profit d’un geste cinématographique qui se concentre sur le motif plutôt que sur le récit. S’il n’atteint pas encore la puissance de « Blow up » ou de « Profession reporter », Antonioni s’approche ici d’un cinéma total, détaché des contingences narratives, qui reste aujourd’hui d’une modernité absolue. La longue séquence d’ouverture, exemplaire de cette transition, semble poursuivre le récit de « La Notte » (un couple en crise qui bute sur ses empêchements), mais prend vite la forme d’une expérience purement visuelle décomposant ce motif de la rupture amoureuse (opposition violente du noir et du blanc, décadrages qui racontent la distance qui s’instaure dans le couple, perte du point de vue de l’un au profit de l’autre). Le film s’ouvre ainsi très vite à une voie nouvelle, en accompagnant l’héroïne dans son errance et sa confrontation au monde moderne, dont le sens lui échappe et dont elle subit la violence. Cette voie sera celle des prochains films du cinéaste. Loin de répéter une réflexion sur l’incommutabilité, « L’Eclipse » s’ouvre au contraire sur un geste radical de créer une cosmogonie cinématographique autour des motifs de la béance métaphysique d’un monde vidé de toute spiritualité où l’homme est réifié par le consumérisme. De façon encore très explicite, Antonioni montre ici une Italie en plein essor économique, que le capitalisme sauvage bouleverse profondément. Les scènes à la bourse sont ainsi orchestrées comme des irruptions de violence venant bousculer l’ordonnance du récit : mise en scène nerveuse, voir chaotique, qui impose au film un nouveau tempo, parfaitement incarné dans le rythme bondissant du personnage d’Alain Delon. Antonioni dévoile ici tout le projet du film : montrer le passage d’un temps « moral » à un autre. D’un monde à l’ordonnance précise et aux valeurs immuables à un monde nouveau, celui du consumérisme, où l’immédiateté (des informations, des désirs, des pulsions) déconstruit le réel. Ces deux mondes s’incarnent à travers les deux personnages : un Delon parfait en jouisseur frénétique et finalement désincarné (qu’à-t-il à offrir d’autre que l’illusion du moment, aussi abstrait que les millions qu’il fait gagner puis perdre à ses clients ?) et une Monica Vitti rescapée du monde d’avant, celui de valeurs immuables (l’amour), irréductible à cet impératif consumérisme, qui n’a d’autre issue que de se mettre en vacance d’elle-même pour tenir encore un moment en équilibre devant le néant que promet ce monde capitaliste où tout s’égalise dans la consommation frénétique. Et Antonioni de pousser cette logique jusqu’au constat de réification final, avec ces dix dernières minutes vertigineuses où le monde semble brusquement déserté (même les protagonistes ont disparus, abandonnés dans leur quête d’unité impossible) et où les hommes sont réduits à des ombres inquiètes et fugaces. Cette séquence inoubliable marque à la fois le passage définitif vers l’abstraction d’Antonioni, mais aussi la bascule de son cinéma vers le politique. Un politique dont la force première est de se faire poétique. Bref, même si ce film de transition accuse quelques faiblesses (étirement inutile des séquences à la bourse, hésitation formelle de la deuxième partie, où le cinéaste semble tirer vers l’abstraction un récit encore marqué par la psychologie), il nous emmène dans une recherche passionnante qui va aboutir aux chefs d’œuvre à venir.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2016
    J'ai eu le même problème qu'avec Blow Up, j'ai trouvé les acteurs très bons, la réalisation et la photographie bonne mais qu'est-ce que je me suis ennuyé! J'ai dû avancé plusieurs fois le film tellement je m'ennuyais. C'est dommage car comme toujours, Antonioni montre une fois de plus son talent
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2015
    Le Prix du Jury de Cannes 1962 qui a divisé les critiques de l’époque.
    Vittoria, dont on découvrira plus tard les origines modestes, se sépare de Ricardo, jeune attaché d’ambassade. Elle rencontre ensuite un courtier avec qui elle engage une histoire d’amour.
    Sophistiqué, Antonioni a un sens du cadre et de la mise en scène très fines. Il utilise aussi une grande variété de plans et renouvelle sans cesse la communication non verbale simplement par son talent cinématographique. La scène initiale de la rupture est mon sens d’une très grande réussite dans le malaise bien palpable et tellement réaliste des dernières heures de la vie d’un couple. L’utilisation aussi des mouvements des comédiens et de l’architecture des intérieurs est un prétexte pour faire disparaitre et réapparaitre les personnages dans le cadre. Dans la première partie, par exemple, Monica Vitti, celle qui rompt, s’éclipse sans cesse du cadre pour y revenir. Une belle mise en image du titre du film. Mais la limite cruelle du film est que l’on ne ressent pas grand-chose durant 2 heures. On passe son temps à se poser des questions et à intellectualiser la mise en scène de l’auteur pour comprendre ce qu’il compte dire à travers sa caméra. Pourquoi tel plan ? Pourquoi tel mouvement ? …
    Aucune émotion ressenti avec ce film… juste une leçon d’analyse filmique durant laquelle je ne suis même pas sûr d’avoir trouvé toujours la justification des choix esthétiques.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2015
    Intello et radical, ce film majeur de Michelangelo Antonioni – et du cinéma du XXème siècle – est une véritable démonstration du talent du cinéaste italien. Formellement parlant tout d'abord. Chaque plan, minutieusement travaillé et parfaitement cadré, est d'une beauté saisissante. Autant les corps que la ville et son architecture sont magnifiquement retranscrits à l'écran. Sur le fond du propos ensuite. Antonioni capte de façon incroyablement visionnaire une société devenue obsédée par l'argent, et qui déjà commence à le créer de manière déconnectée de toute forme de réalité. Au détriment des hommes, des femmes, de l'amour, des utopies... Ici, les personnages sont terriblement seuls. Les 10 dernières minutes, sans aucun dialogue, sont absolument merveilleuses. Et que dire des superbes Monica Vitti et Alain Delon...
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    81 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2015
    **J'avais vu "Profession: reporter" du même Michelangelo Antonioni**, il y a maintenant 20 ans, à l'époque lycéenne, quand je mangeais de la pellicule au kilomètre, me destinant avec enthousiasme à des études supérieures dans le cinéma.
    Depuis, mon ambition rêveuse qui fût vite avortée par une réalité cruelle et blafarde, n'est plus qu'un lointain souvenir nostalgique et brumeux, qui a fait place à un amour immodéré pour le cinéma et les acteurs. N'ayant pas la chance de pouvoir courir les festivals, rétrospectives ou d'être un spectateur assidu d'éventuelles cinémathèques bien connues, je n'ai de cesse de parfaire ma culture cinématographique toujours imparfaite, souvent lacunaire, au gré des diffusions télévisuelles ou par le, désormais, facile accès au site de visionnage en ligne.

    **Toute l’œuvre du grand Michelangelo Antonioni, m'est quasiment inconnue**. Je l'avoue c'est bien volontaire. Certainement la peur de l'ennui, alimentée par la réputation d' œuvres difficiles d'accès, trop symboliques, esthétiquement et formellement exigeantes, destinée à une certaine intelligentsia louant le génie de ce maître de l'image. On n'est pas loin de l’idolâtrie réservée à un Godard, dont le peu de films que j'ai pu voir, ne m'ont pas convaincu, profondément ennuyé, même si son talent est indéniable. Comme vous l'avez compris, une part de préjugés... En tous cas, pour Antonioni... Car la vision de "L'éclisse" remballe en partie, une grosse partie de mes peurs.

    **Certes, le film prend le temps de se déployer**, s'étire parfois trop en longueur, parsemée de "langueurs" tour à tour suffocantes ou sensuelles au fil de l'errance bohème de Monica Vitti dans la ville dortoir de demain, suivies de séquences nerveuses, hypnotiques, remplies "de bruits et de fureur" dans l'arène de la bourse, cœur du monde contemporain, suivant le fil des opérations spéculatives d'Alain Delon, trader de son état... Puis la ville en construction, l'urbanisation galopante, le troisième personnage du film, voir le plus important, le plus symbolique, le plus fascinant...
    Opposition et contraste volontaire du cinéaste. On adhère ou pas aux ruptures de rythmes et de ton (drama-comédie). On baille, puis on est captivé, passionné, fasciné par la beauté enivrante des acteurs, des cadrages et des images. L'état d'esprit change en quelques secondes. Souvent une impression de vide, de vacuité, et on se dit qu'Antonioni ne nous raconte pas grand chose, que cette pseudo romance impossible est inintéressante, qu'elle n'avance à rien...

    **Mais rester sur cette vision émotionnelle du film, ce serait passé à côté de sa portée symbolique,** philosophique, politique et surtout prophétique du film dans son ensemble. En filmant ce couple désaccordé, aux deux façon d'être différentes, l'une bohème oisive, généreuse et jouisseuse, l'autre hyperactif ayant soif de pouvoir matériel et de reconnaissance sociale, Antonioni dénonce deux visions du monde bourgeois qui s'oppose (le bourgeois-bohème et le bourgeois ultra-libéral en quête de puissance) de façon bien superficielle puisque leur recherche est la même: le confort et la sécurité matérielle. Sauf que l'une est hypocrite et l'autre assumée. Le vide et la vacuité de ces deux visions est elle même opposé à la société et à la ville moderne, produit du spéculateur incarné par Delon.
    La ville-nouvelle en construction, moderne, confortable, transparaît comme un endroit menaçant où toutes ses fausses oppositions se diluent, se désincarnent, sont annihilées, n'ont plus raison d'être. Lieu d'uniformisation, cage dorée d'une étrange beauté, cité-dortoir où l'on se fond dans un océan d’anonymat et d'incommunicabilité. Le jour qui s'oppose à la nuit, dans une séquence finale sublime, où tout le film prend son sens, délivre son message, prophétise le monde d'aujourd'hui, sa vacuité, sa solitude, ses menaces d'apocalypses, le gaspillage des ressources et des énergies...
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2015
    Le thème central pour moi n'est pas l'amour, mais la déperdition des êtres dans une société qu'ils ont créé mais ne maîtrisent plus. Vittoria "ne sait pas", elle est constamment perdue ne sachant plus ni ce qu'elle veut ni même ce qu'elle ressent. Elle semble penser que dans un monde plus primitif (ici au Kenya), la vie est plus simple, la vie étant un but en soi. Elle déteste le monde dans lequel elle vit et peine à y trouver un sens et même à aimer ses congénères.
    Riccardo et Piero, ses deux prétendants s'opposent : le premier semble nonchalant, passif, un artiste qui observe plus qu'il n'agit ; le second est obsédé par l'argent et a une vue extrêmement matérialiste de la vie. Nous observons ces différentes philosophies de vie se rencontrer, se heurter, fusionner, dans le contexte des années 1960. L'annonce du mal-être moderne.
    La qualité de la réalisation, de la photographie et du casting rend ce film éminemment romantique. Et délicieux.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Il faut bien avouer que ce film est beau et sensuel, mais aussi que le titre est vraiment bien trouvé. L'éclipse c'est l'éclipse des sentiments. Sauf qu'ici c'est le jour furtif avant la longue nuit. Pagnol avait déjà exprimé cette idée dans "la gloire de mon père" à la dernière page du livre: "la vie est parsemée de brefs moments de bonheur au milieu d'un océan de tristesse." Et ce n'est pas très joyeux!
    Et dans notre film c'est cette vie morne et monotone qui reste en surface: témoin la longue scène d'introduction où la lassitude s'exprime au moyen de silences éloquents. En plus il est froid et sec comme ce noir et blanc. Ma scène préférée est celle de la danse africaine du début.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 avril 2015
    « Je voudrais ne pas t’aimer, ou t’aimer beaucoup mieux ». Monica Vitti promène sa beauté et son spleen tout au long de ce film dont l’abstraction pèse sur la compréhension attendue d’un récit où des souvenirs d’Afrique se mêlent à l’activité boursière qu’Antonioni filme avec une réelle délectation. Il n’y a que dans cet antre financière que j’ai trouvé le vrai regard d’un cinéaste peu enclin à faire du cinéma abordable. Il y est surtout question d’absence de communication, là où Antonioni est passé maître. Alain Delon lui donne la réplique avec un peu plus d’humanité, mais la fragilité du scénario ne lui permet pas d’aller plus loin. Alors « L’éclipse » d’accord, mais pour qui ?
    Pour en savoir plus
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juillet 2018
    Un couple qui s'observe, qui ne communique pas (ou mal) et c'est la rupture. "L'Eclipse" commence ainsi, en nous montrant un homme maladroit et une femme évasive qui semblent perdus dans un monde où les objets paraissent plus vivants qu'eux, comme ce ventilateur qui souffle sur la chevelure de la superbe Monica Vitti. Le film raconte l'histoire d'une illusion, celle d'être heureux, un bonheur le plus souvent exprimable à travers un amour durable. Mais peut-on atteindre ce but quand tant d'oppositions sont réunies ? Antonioni tente de répondre à cette question en mettant en scène la relation complexe entre Vittoria (Monica Vitti) et Piero (Alain Delon). Quand l'un est plus direct, plus matériel, plus concret, l'autre est plus indéterminée, plus mélancolique, plus pessimiste. Dès leur première rencontre, on sent bien que ça ne collera pas entre ces deux-là car, même si le glamour et le charme envahissent l'écran, ils semblent trop différents pour se comprendre. Chez Antonioni, et de façon logique, l'illusion entraîne la désillusion. Si le cinéaste italien filme avec un désir et une sensualité rares les visages et les corps de ses acteurs, il filme aussi les silhouettes, les rues vides qui n’appellent pas forcément de visiteurs, un lampadaire qui s'allume faiblement, symboles d'une fragilité affirmée, d'une chance qui est passée et qui n'a pas su (ou voulue) être saisie. Il y aurait encore tant à dire de ce chef-d'oeuvre du septième art, comme ces scènes fascinantes à la Bourse qui durent un quart d'heure, mais qui pourraient très bien durer deux heures. "L'Eclipse" est un grand film de mise en scène, constamment surprenant et génialement construit: un des plus beaux films au monde.
    NeoLain
    NeoLain

    4 971 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    Un des bijoux de l'air néo-italienne. Dans une après Italie, la nouvelle Italie qui se reconstruit petit à petit après la guerre. Deux personnes se rencontrent, un homme et une femme, ils sont jeunes et beau, a en rendre jaloux, a vous rappelez votre jeunesse passé de vos vingt ans. Ils vont vivre une attirance entre eux sans pareil. Le flirt, l'amour des instant T, mais aussi des situations inévitables, comme le questionnement. M'aime tu ? au fond le chemin de ses amoureux n'est-il pas une illusion ? la jeune femme tente de renouer avec le fondement de l'amour mais si à nouveau elle sent une fois de plus la déception alors tout prend un gout amer. L'Eclipse est une oeuvre cinématographique dont l'ombre plane et cache une lumière trop attendu. Ce long-métrage vaut également son essence de par le duo Monica Vitti et Delon, tous deux sont à mes yeux un des plus beaux couples que le cinéma est pu offrir.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juillet 2014
    Certains de plus fervents détracteurs d'Antonioni tiennent ce film comme réussissant à être le plus chiant de son auteur, moi j'aurais tendance à décerner la médaille d'or au "Désert rouge"... Mais c'est quand même du lourd...
    Alors certes Alain Delon est beau et photogénique, certes Monica Vitti est belle et photogénique, certes techniquement le film est irréprochable, et certes les séquences de frénésie boursière sont parfaitement dirigées ; mais tout cela se noie dans le vide le plus abyssal.
    Qu'est que le film raconte ??? Rien... Qu'est qu'on a au niveau de la profondeur des personnages ??? Rien... A ce qu'il paraît Antonioni voulait montrer l'incommutabilité entre les êtres. Si c'est le cas, contrairement à Orson Welles qui a juste besoin d'un plan pour le faire ou Ernst Lubitsch d'un simple geste, le réalisateur lui a besoin de deux heures de vide.
    Certains pensent certainement que si le film est vide c'est pour mieux justement symboliser la vacuité de l'existence, etc, etc... Pour moi c'est juste du vide, avec un bel emballage certes, mais du vide quand même.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    La beauté des images et le jeux des acteurs relèvent le niveau du scénario que j'ai trouvé clairement ennuyeux...Dommage, mais il y' a de bonnes choses à tirer de ce film tout de même.
    ocelot
    ocelot

    24 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2013
    Attention c'est du gros morceau. Du vrai cinéma d'auteur !
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