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    L'Eclipse
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    52 critiques spectateurs

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    matthieu_amat
    matthieu_amat

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2007
    On suit une tranche de la vie de Vittoria (Vitti, sublime), et sa rencontre avec Piero (Delon). Le film obéit à une dialectique entre monde intérieur et extérieur; dialectique déséquilibrée car l'âme se meut (gaieté, étonnement, amour...) dans un monde qui reste froid. Il ne s'harmonise pas avec les affects des hommes, mais reste dur, massif, géométrique (échaffaudages, grilles...). Il arrive pourtant qu'il entre en résonnance avec la vie: les arbres frémissent quand y passent les amants et on traverse un nuage en riant. Vittoria tentera d'imprimer sa marque dans les lieux où elle passe et rencontre l'homme qu'elle aime: ne serait-ce qu'en laissant flotter, dans un fût dérisoire, une pièce de bois, rompue lors du premier baiser. L'eau dans laquelle elle fait glisser ses doigts est comme la mince couche du réel sur lequel l'homme a prise, un point de contact entre l'âme et les choses. À côté de cela, frénésie de la corbeille, où l'on achète et vend en criant: aspect documentaire, dans la tradition réaliste italienne, produisant une rupture avec le caractère contemplatif du film. Ici s'illustre Piero, courtier, jusqu'à ce que, tombant amoureux de Vittoria, se révèle l'absurdité de son existence. Deux modes de vie s'opposent: une existence s'épuisant dans une activité stérile et une existence dont la « norme » est la vie intérieure. L'amour, apparaîtra pour la première comme un salut; mais le temps fait disparaître le noble comme le vil. Si l'affadissement de l'amour ne nous sera pas montré, son extinction inévitable sera signifiée, par contraste, par la subsistance rigide et indifférente de la ville et du monde des choses. Mais aussi bien, verra-t-on dans ce film le « malaise moderne ». Vittoria erre, indécise, sans se projeter vers l'avenir ni disposer de liens réels avec qui ou quoi que ce soit: elle est une déracinée, sans giron familial ou communautaire, dans un monde où « Dieu est mort ». L'Eclipse réunit les plus hautes exigences de l'art: la beauté et l'esprit.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    Film qui reste très moderne mais en même temps quelque peu surchargé, limite trop calculateur dans son développement des deux premiers actes, on zappe allégrement le degré de spontanéité tant attendu, c'est lourd voire épuisant, heureusement le couple Vitti-Delon fonctionne ensuite admirablement bien à l'écran. J'ai par exemple adoré la scène du premier baiser à travers la vitre d'une fenêtre où Vittoria n'ose avouer ses sentiments, leur petit jeu de séduction, c'est superbement capté, et les dernières minutes sont d'ailleurs géniales dans le sens où le film pourrait tomber dans la supercherie de l"'amour fou et romanesque" mais revient finalement dans une certaine forme de banalité "réaliste", où un autre film pourrait commencer.
    Je regrette de ne pas avoir davantage apprécié ce film, car il m'a laissé sur une excellente impression, mais bon, la première demi heure m'a pas mal ennuyé il faut bien l'avouer.
    Tietie007
    Tietie007

    3 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2020
    Comme toujours, dans les films d'Antonioni, il ne se passe pas grand chose, mais je reste toujours émerveillé par l'intensité du jeu des acteurs et la composition de certaines scènes.
    NeoLain
    NeoLain

    4 971 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    Un des bijoux de l'air néo-italienne. Dans une après Italie, la nouvelle Italie qui se reconstruit petit à petit après la guerre. Deux personnes se rencontrent, un homme et une femme, ils sont jeunes et beau, a en rendre jaloux, a vous rappelez votre jeunesse passé de vos vingt ans. Ils vont vivre une attirance entre eux sans pareil. Le flirt, l'amour des instant T, mais aussi des situations inévitables, comme le questionnement. M'aime tu ? au fond le chemin de ses amoureux n'est-il pas une illusion ? la jeune femme tente de renouer avec le fondement de l'amour mais si à nouveau elle sent une fois de plus la déception alors tout prend un gout amer. L'Eclipse est une oeuvre cinématographique dont l'ombre plane et cache une lumière trop attendu. Ce long-métrage vaut également son essence de par le duo Monica Vitti et Delon, tous deux sont à mes yeux un des plus beaux couples que le cinéma est pu offrir.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2009
    Michelangelo Antonioni est l'un des cinéastes les plus importants de la génération des créateurs Européens des années 60, lui qui a souvent été comparé de par ses thématiques à Ingmar Bergman (entre autres). Sa trilogie entamée avec "L'Avventura" et continuée avec "La Notte" prenait fin en 1962 lors de la sortie de "L'Eclisse", mettant en scène le couple Monica Vitti-Alain Delon en proie à une crise intérieure indécelable. Antonioni a ce don de poser le récit comme il le souhaite sans que cela ne suscite ni contestation(s), ni gêne chez le spectateur. Adepte d'un rythme lent, il parvient par des plans mûrements réfléchis à décrire minutieusement chaque scène avant de la faire jouer. L'action se déroule toujours dans un cadre rigoureusement défini et analysé, afin que rien ne soit laissé au hasard car pour le maestro, rien dans la vie ne tient réellement des coïncidences. Alors, avec une très grande justesse il expose ses protagonistes, longtemps et lentement, chacun ayant un rôle très précis et ne devant jamais en dire plus que ce que le cinéaste suggère. La photographie et le montage superbes donnent à "L'Eclisse" une beauté à faire pâlir bien des artistes sans pour autant que la réflexion ne soit laissée de côté : l'errance de personnages perdus, déboussollés est admirablement rendue et les scènes où ils se cherchent, du bout des doigts, du bout des lèvres (au sens propre) sont (allez les grands mots) extraordinaires. Oui, Antonioni est un poète, par ailleurs inspiré et constamment à l'affût de nouvelles prises de position (cf le final). Oui, il surpasse dans le grâcieux nombre de dramaturges de par son ton juste, jamais empreint d'aucune lourdeur. Mais bon dieu pourquoi a-t-il découpé son oeuvre en trois actes distincts dont le central n'a absolument aucun intérêt (c'est sympa de regarder des boursiers s'exciter sans raison 40 minutes !) ? Les deux tiers tiennent du chef-d'oeuvre, l'autre d'une prétention venue d'ailleurs.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2020
    Sur le thème de l'incommunicabilité dans un couple, un film aux images envoûtantes mais beaucoup de temps morts pas bien palpitants, malgré tout sublimé par la présence de la gracieuse Monica Vitti et du jeune et fougueux Alain Delon.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2024
    Bien que le prix de la mise en scène à Cannes se justifie pleinement par le travail sur le jeu non-verbal, les regards, la portée symbolique de menus détails du décor, l'intellectualisation du propos coupe de toute empathie ou de toute émotion. Les déambulations sentimentales de l'héroïne (lumineuse Monica Vitti) plient sous l'artificialité alors que son deuxième amant semble au moins aussi mal choisi pour elle que le premier - quoi que le charisme d'Alain Delon puisse faire perdre tout sens des réalités - dans une logique psychologique féminine toujours aussi ambiguë voire malsaine chez Antonioni. Au final le récit tourne en rond, réussissant à nous communiquer le vague à l'âme de la protagoniste. Ennuyant...
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 septembre 2017
    Vécu un grand moment de solitude, et pas que pour Monica Vitti. Son rire rauque ne fait pas sourire, et nous avons connu tellement plus attachant dans le cinéma italien. Des plans esthétiques de rues vides dans une Rome nouvelle d'après-guerre succèdent à des rares baisers volés - c'est d'époque! . Dans le genre illustration du thème de l'incommunicabilité, le spectateur a aussi le droit à ne pas être convaincu. Seuls la vivacité du jeune Delon et la reconstitution de la bourse de l'époque présentent un intérêt. Fait des efforts pour rester jusqu'au bout parce que il s'agit d'un grand metteur en scène que j'ai aimé dans ma jeunesse (Zabriskie point), mais franchement même une conclusion tragique que j'attendais ne viendra pas. Belle déception. A recommander plutôt de voir le film méconnu de Pietrangeli "L'amour tel qu'il est" présenté à Lumière 2016. DVD1 - septembre 17
    Max Rss
    Max Rss

    198 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mars 2019
    Quoi qu'on en dise, un film de Michelangelo Antonioni, c'est toujours une expérience à part. Soit fascinante. Soit rebutante. Exigeant une énorme patience. Et pour cause, le cinéaste italien semblait avoir pour règle de faire des films tous aussi inaccessibles les uns que les autres. Et cette désormais très fameuse « Eclipse » ne fait pas figure d'exception. Fidèle à son style, le cinéaste italien nous propose une œuvre épurée à l'extrême et au rythme super lent (euphémisme!). S'il est une chose que l'on peut contester, c'est bel et bien la beauté plastique de l'ensemble. A commencer par le noir et blanc. Mais là où ça tape le plus fort, c'est au niveau de la réalisation. Antonioni était un crack pour filmer et réaliser les montages. En témoignent les quelques courtes séquences semblant être filmées du point de vue du personnage de Monica Vitti sur lesquelles le film se termine. Esthétiquement, c'est d'une beauté renversante. Mais hélas, l'esthétique ne fait pas tout. Il faut ne serait-ce qu'un minimum de fond. Et c'est là que ça pose problème. Antonioni ne propose absolument rien. Se terre dans une narration complètement stérile. Parler de l'impossibilité de communication entre les êtres, d'accord, mais en faire un truc aussi vide, c'est quasi fatal. Bien sûr, tout est dans le non-dit. Le spectateur est livré lui-même, doit se débrouiller pour tout déduire. Mais s'il n'y a pas d'enjeu, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Dans l'absolu, ça m'aurait intéressé de suivre l'errance de la somptueuse Monica, de suivre sa quête quasi existentielle, mais rien n'en découle. J'avais bien aimé « Profession reporter » tout aussi austère et lent, mais il y avait quelque chose, une base, rapidement reléguée au second plan c'est vrai mais qui offrait tout de même un minimum d'enjeu. Alors que cette « Eclipse », surtout dans ses trois derniers quarts d'heure m'a complètement plombé.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    81 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2015
    **J'avais vu "Profession: reporter" du même Michelangelo Antonioni**, il y a maintenant 20 ans, à l'époque lycéenne, quand je mangeais de la pellicule au kilomètre, me destinant avec enthousiasme à des études supérieures dans le cinéma.
    Depuis, mon ambition rêveuse qui fût vite avortée par une réalité cruelle et blafarde, n'est plus qu'un lointain souvenir nostalgique et brumeux, qui a fait place à un amour immodéré pour le cinéma et les acteurs. N'ayant pas la chance de pouvoir courir les festivals, rétrospectives ou d'être un spectateur assidu d'éventuelles cinémathèques bien connues, je n'ai de cesse de parfaire ma culture cinématographique toujours imparfaite, souvent lacunaire, au gré des diffusions télévisuelles ou par le, désormais, facile accès au site de visionnage en ligne.

    **Toute l’œuvre du grand Michelangelo Antonioni, m'est quasiment inconnue**. Je l'avoue c'est bien volontaire. Certainement la peur de l'ennui, alimentée par la réputation d' œuvres difficiles d'accès, trop symboliques, esthétiquement et formellement exigeantes, destinée à une certaine intelligentsia louant le génie de ce maître de l'image. On n'est pas loin de l’idolâtrie réservée à un Godard, dont le peu de films que j'ai pu voir, ne m'ont pas convaincu, profondément ennuyé, même si son talent est indéniable. Comme vous l'avez compris, une part de préjugés... En tous cas, pour Antonioni... Car la vision de "L'éclisse" remballe en partie, une grosse partie de mes peurs.

    **Certes, le film prend le temps de se déployer**, s'étire parfois trop en longueur, parsemée de "langueurs" tour à tour suffocantes ou sensuelles au fil de l'errance bohème de Monica Vitti dans la ville dortoir de demain, suivies de séquences nerveuses, hypnotiques, remplies "de bruits et de fureur" dans l'arène de la bourse, cœur du monde contemporain, suivant le fil des opérations spéculatives d'Alain Delon, trader de son état... Puis la ville en construction, l'urbanisation galopante, le troisième personnage du film, voir le plus important, le plus symbolique, le plus fascinant...
    Opposition et contraste volontaire du cinéaste. On adhère ou pas aux ruptures de rythmes et de ton (drama-comédie). On baille, puis on est captivé, passionné, fasciné par la beauté enivrante des acteurs, des cadrages et des images. L'état d'esprit change en quelques secondes. Souvent une impression de vide, de vacuité, et on se dit qu'Antonioni ne nous raconte pas grand chose, que cette pseudo romance impossible est inintéressante, qu'elle n'avance à rien...

    **Mais rester sur cette vision émotionnelle du film, ce serait passé à côté de sa portée symbolique,** philosophique, politique et surtout prophétique du film dans son ensemble. En filmant ce couple désaccordé, aux deux façon d'être différentes, l'une bohème oisive, généreuse et jouisseuse, l'autre hyperactif ayant soif de pouvoir matériel et de reconnaissance sociale, Antonioni dénonce deux visions du monde bourgeois qui s'oppose (le bourgeois-bohème et le bourgeois ultra-libéral en quête de puissance) de façon bien superficielle puisque leur recherche est la même: le confort et la sécurité matérielle. Sauf que l'une est hypocrite et l'autre assumée. Le vide et la vacuité de ces deux visions est elle même opposé à la société et à la ville moderne, produit du spéculateur incarné par Delon.
    La ville-nouvelle en construction, moderne, confortable, transparaît comme un endroit menaçant où toutes ses fausses oppositions se diluent, se désincarnent, sont annihilées, n'ont plus raison d'être. Lieu d'uniformisation, cage dorée d'une étrange beauté, cité-dortoir où l'on se fond dans un océan d’anonymat et d'incommunicabilité. Le jour qui s'oppose à la nuit, dans une séquence finale sublime, où tout le film prend son sens, délivre son message, prophétise le monde d'aujourd'hui, sa vacuité, sa solitude, ses menaces d'apocalypses, le gaspillage des ressources et des énergies...
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 avril 2012
    Beau et solaire. Dommage qu'une scène hystérique casse la belle ligne d'intensité du film.
    Reste que l'oeuvre d'Antonioni brille par une mise en scène magnifique et de comédiens irréprochables.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Les films de Michelangelo Antonioni de ces années 50-60 constituent une sorte d'expérience cinématographique. «L’éclipse» en est un exemple probant : le film est long, lent et peut générer l’ennui du spectateur ; il n’y a pas d’«histoire», mais seulement la description d’une situation. Interprétée de façon évanescente par Monica Vitti, Vittoria est entre deux amours, et, comme pour sa vie toute entière, ne sait pas où elle va. Hormis dans l’atmosphère frénétique de la bourse, qui symbolise le monde matérialiste moderne, qu’elle ne comprend pas et qui lui est étranger (scène inutilement longue), et un tour en avion qui au contraire semble une bouffée d’oxygène, elle erre dans un univers froid et factice. C’est par les images de cet univers que le réalisateur fait ressentir le vide, la solitude et la difficulté de communiquer : loin des images habituelles de Rome, Antonioni nous montre la banlieue, des longues rues désertes, des immeubles en construction, qui deviennent des formes géométriques angoissantes et des traits, des lignes évoquant toutes sortes de frontières. Ce qui préfigure son film suivant, « Le désert rouge ». Les quelques plans des frondaisons frémissantes, rappelant que la nature existe, préfigurant, eux, « Blow up ».
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mars 2021
    Dans ce troisième film sur l'ennui et l'aliénation de la société moderne Antonioni atteint de nouveaux sommets en matière d'ennui et d'aliénation de son public. Si Monica Vitti est effectivement une belle et charismatique présence à l'écran la regarder errer sans but pendant plus de deux heures perd rapidement de son attrait. Les étincelles d'intérêt occasionnelles ne mènent nulle part comme dans sa quête pour retrouver le chien perdu. Rien dans cette histoire n'a une grande portée. Car nous comprenons déjà où Antonioni se dirige à partir de la séquence d'ouverture dans laquelle les deux amants s'appellent de façon monosyllabique à l'abandon. Si vous aimez analyser une toile vierge sur un mur ce film vous fournira l'occasion de le faire...
    Fryzer
    Fryzer

    15 abonnés 345 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2024
    Je vous jure que Alain Delon était l’acteur charismatique qu’il pensait être, encore une œuvre où il livre une performance transcendante, avec à ses côtés Monica Vitti, qui est sublime et m’a hypnotisé. Hâte de faire les deux autres de la trilogie de Antonioni, j’ai beaucoup aimé sa réalisation ici et ce qu’il veut nous dénoncer à travers son art.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2021
    Film d’auteur servi par une photo NB magnifique, en particulier des aménagements urbains modernes, s’attachant à montrer des « instants de vie » tels que l’excellente scène de rupture du début, les copines et le Kenya, la virée en avion, avec une longue séquence à la Bourse, le vol de la voiture, le tout avec une grande finesse mâtinée de philosophie. L’opposition de la rêveuse Monica et du matérialiste Delon ne les empêchera pas de se rapprocher… mais pour combien de temps ?
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