Derniers Avis sur Les Miserables

J'ai eu le plaisir de découvrir enfin cette version muette de Jean valjean..muette mais en réalité si expressive que même ce film muet est terriblement émouvant.. depuis la première seconde gabriel Gabrio ou jean valjean est un géant de dureté rudesse mais aussi d'une immense sensibilité après avoir passé 18 ans dans un bagne pour avoir volé un pain.. quelle punition !libere il se perçoit comme dangereux et mauvais.. mais...mais ...un évêque tout de bonté lui rachète son âme et le sauve.
.Tout est bon et magistralement interprété dans cette version longue de 6 heures..j'en ai regardé déjà 4 et c'est jamais ennuyeux..Fantine est à pleurer, écorchée vive ayant aimé un.homme vaurien bien que riche et abandonnée .. peu à peu on assiste à sa dechéance malheureuse, Faute des malfrats Thenardier qu'elle a naïvement cru ..et auxquels elle a confié la pauvre cosette. Ils sont sombres, hideux de méchanceté, de jalousie ...Le noir et blanc accentuant leurs vices et laideur intérieure ..
Quant à cosette pauvre enfant frêle, au regard désespéré, ayant trop souffert déjà à 7 ans,petite et pieds nu dedans, interdite de jouer, ignorée d'Eponine et Azelma..on voit côte à côte la misère sociale et affective et l'opulence des sœurs egoistes .Mais tout cela va changer..
Cosette pauvre petit trésor est pure ,un diamant à protéger, réparer..on a envie de la sauver et frapper ces vilains odieux thenardier..et javert impitoyable incarne l'obsession..la dureté la justice sans justesse .

C'est un bijou un peu long mais un véritable bijou que ce film poignant ,déchirant criant de vérité et pourtant optimiste .merci..d'avoir restauré ce trésor 5/5 est ma note .très fidèle au roman que j'ai lu..encore d'actualité même si la face de la misère a changé, l'injustice hélas est toujours la avec la médisance, la jalousie ..les commérages dégoulinant.. Rien de ces aspects n'a changé en bien ..donc tant que durera l'injustice sociale les miserables sera toujours terriblement actuel.. merci Victor Hugo..

Sur ma vie de cinéphile, j'ai rarement été autant subjuguée devant un écran. Évidemment, il y a bien "L'aurore", "L'argent" etc., mais 21 600 secondes d'émerveillement, ah ça, jamais !