Dans le paysage cinématographique du début des années 2000, "L'Auberge Espagnole" de Cédric Klapisch se présente comme une fresque générationnelle captivant l'essence d'une époque marquée par l'exploration de l'identité, de la culture et de l'appartenance à travers le prisme de la jeunesse en quête de soi. Le film, en tissant les récits de Xavier et de ses colocataires, offre une exploration nuancée des joies et des défis de la vie étudiante internationale, marquée par une bande-son éclectique et une utilisation innovante de techniques de narration visuelle telles que le split screen.
Le casting international apporte une authenticité et une diversité rares, chaque personnage incarnant un stéréotype culturel qu'il s'efforce simultanément de dépasser, reflétant ainsi la complexité de la jeunesse mondialisée. Le voyage initiatique de Xavier, interprété avec une justesse touchante par Romain Duris, devient le fil conducteur d'une réflexion plus large sur la découverte de soi et l'ouverture aux autres, thèmes universels qui résonnent bien au-delà des frontières.
Pourtant, le film n'est pas exempt de certaines faiblesses. Si la réalisation de Klapisch brille par moments d'une originalité et d'une spontanéité rafraîchissantes, elle pâtit parfois d'un manque de cohérence et d'une certaine superficialité dans le traitement de thèmes complexes. De plus, la tentative de capturer un esprit de génération peut par moments verser dans une forme de caricature, et certains arcs narratifs semblent sous-développés ou résolus de manière précipitée, laissant le spectateur sur sa faim quant à la profondeur potentielle de ces histoires entrecroisées.
En somme, "L'Auberge Espagnole" se distingue comme une œuvre emblématique de son temps, offrant un miroir à une génération en mouvement, avide de découvrir le monde et de se découvrir elle-même. Malgré ses imperfections, le film demeure une célébration de la diversité, de l'amitié et de la croissance personnelle, portée par des performances authentiques et une réalisation inventive. Il s'agit d'une invitation à embrasser le chaos et la beauté de la jeunesse, tout en reconnaissant les limites inhérentes à toute tentative de capturer l'intégralité de cette expérience universelle.
Un film agaçant. La réalisation donne le tournis et l'on préfère s'endormir plutôt que vomir. Beaucoup de gens aiment ce film, une énigme pour moi. Duris joue certes pas trop mal mais il n'est en rien excellent. Certes, le contexte est amusant mais est trop surfait pour être crédible... Bref, une bouse appréciée. A voir, pour vous faire votre avis.
Bonne comédie avec de bons acteurs et de bons dialogues. Duris toujours (ou plutôt déjà) si talentueux et respectueux du jeu et du cinéma. Les images sont captivantes, le scénario se suit avec intérêt et on s'identifie à beaucoup de personnages dans le film. Pas mal de figures de styles sont utilisées ce qui nous fait penser que Bezançon ne s'inspire pas que de Kubrick ;-) ! En revanche, même en sachant où le film veut en venir, on ne retrouve pas les axes narratifs voulant mener à cette "morale" qu'on devine rapidement. On nous balance ça au début et à la fin ; et entre deux un film qui certes est bon, mais n'a aucun rapport avec ce message qu'on tente de nous transmettre. Dommage, L'Auberge espagnole reste néanmoins un bon film !
le film qui montre que les jeunes ont un coté fou-fou et clairevoyant que les vieux cons n'ont pas."Les filles", "la biere", "le boulot c'est de la merde", voila le programme.Hormis ce voyage initiatique ininteressant, la fin est une d'une morale nauseabonde.Une grosse caricature.A la scene de fin, le héros commençant son job dans une boîte, se rendant compte apres toutes ses experiences extraordinaires en Espagne que travailler avec des ringards qui font des blagues pas drole, c'est pas son truc.Alors, au bout de cinq minutes d'enfer Romain Duris s'envole vers d'autres horizons plus glorieux pour ecrire des romans sur ses expriences philosophiques de la vie et qui sait peut-être un jour devenir celebre et avoir plein d'argent.Vulgaire.Est-ce du second degré?Je voudrais bien savoir ce que voulait faire reelement passer Cedric Klapish dans ce film.0 car ce film a eu un reel impact, c'est qu'il y a une raison.C'est plus vicieux qu'un episode de Dawson car l'ensemble du film insuffle ce petit je-ne-sais-quoi de tendance.
J'ai complètement adoré ce film, les acteurs sont bons, on ne s'ennuie pas et l'histoire est sympa, même si ce n'est pas le meilleur scénario, ça se regarder sans aucun problème. A voir donc et à revoir !
Que ce film niais, racoleur et branchouille ait connu un tel succès auprès des djeuns d'aujourd'hui en dit long sur leur inculture, leur superficialité et leur manque flagrant de personnalité. Romain Duris balbutie son talent en campant un personnage des plus creux, au prise à des questions existentielles "je choisi la blonde que je kiffe ou la brune que je kiffe, trop dur tu vois ce que je veux dire?" qui fume du shit parce que c'est baba, de l'herbe parce que c'est bobo; qui voyage pour faire style "aventurier" ce qui revient en fait pour lui à tester de nouvelles discothèque, qui dit écrire par ce que c'est bien vu d'être artiste ou poète, qui écoute Manu Chao par ce que la société est en crise. Bref, ce film est un vomitif ou un laxatif, c'est selon. C'est fashion de jouer au pauvre quand on est un bourgeois. S'il avait été trourné aujourd'hui, le héros aurait eu une crête et du gel plein les cheveux.
Très mauvais film, on en sort démoralisé et déçu tant j'avais entendu du bien de ce film. L'histoire est lente, peu passionante, triste et de plus Romain Duris ne sauve pas du tout ce film.
Maniant les clichés à tous les étages étages, ce film est d'un parti-pris agaçant et surtout n'apporte ni humour, ni adrénaline, ni sensations : tout y est plat et sans intérêt.
Je ne comprends pas les critiques. J'ai vraiment adoré le film peut être parce que j'ai vécu en colocation à 9 à Londres. Mais franchement je viens de le voir hier et je m'attendais pas du tout à cela. BRAVO
On tape dans le navet haut de gamme. Déjà le thème: partir à l'étranger pour les études et vivre dans la misère en tant qu'étudiant. Meilleur thème du monde pour un film comique (ou pas) Puis l'histoire: tellement minimaliste que je me sens gêné pour l'auteur. Et comme y a pas vraiment d'histoire le film se déroule de façon TRÈS FORCÉE. Ça fume de l'herbe, ça couche avec n'importe qui, ça se prends la tête pour des broutilles ça mange des pizzas ça boit de la bière ça sort au restaurant et visiter la ville... Au risque de choquer je vois le même spectacle tous les jours en sortant de chez moi sauf que j'ai pas à m'imposer de participer. Ça se veut fédérateur mais les relents racistes me font douter.
Ah ! Ca y est j'ai enfin vu ce film dont on m'avait beaucoup parlé ! J'ai été charmé par cette petite vie espagnole qui devient finalement la notre, tous les personnages deviennent attachant, et on a pas envie que ca s'arrete ! Romain Duris est excellent dans ce film et Cédric Klapisch nous signe ici un excellent film. A la fin du film on a qu'une envie c'est de partir en collocation en Erasmus !
A voir et a revoir donc en attendant les Poupées Russes que je devrais voir prochainement !
Les tranches de vie de ces colocs "erasmus" venus de tous les horizons sont sincères et vraies, c'est pour ça que le film a parlé à toute une génération. On se sent d'autant plus proches des personnages lorsqu'on a, comme eux, vécu à l'étranger pendant un temps. Même s'il comporte quelques longueurs dans sa deuxième partie, c'est un bon film, émouvant, humain, à savourer seul ou entre amis. Joli casting et jolie BO.