Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Estonius
3 637 abonnés
5 462 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 7 janvier 2019
Pour des raisons différentes "Un air de famille" et "Peut-être" étaient ratés. Celui-ci suscite la sympathie, mais de là à crier au chef d'œuvre, il ne faut pas pousser non plus ! Il n'y a pas de véritable histoire, c'est foutraque et déjanté mais parfois maladroit n'évitant pas certains clichés. c'est un film d'ambiance et certains d'entre elles sont savoureuses (la fonctionnaire qui veut des tas de papiers, la leçon de drague de Cécile de France) et un film d'acteurs, Duris y est magistral mais il faut aussi souligner le rôle de ses dames notamment Judith Godreche qui illumine littéralement le film, et Cécile de France qui assure son côté "canaille", l'anglaise Kelly Reilly n'est pas mal non plus.
Il y a quelque chose d'incroyablement réaliste dans cette narration digressive, dans ce récit volontairement composite - pour ne pas dire bordélique ! - formé d'ellipses et de flashbacks. Ainsi, la charpente scénaristique témoigne d'un formidable souci d'authenticité de la part du réalisateur. Hormis cet aspect particulièrement évocateur d'un paysage mental ( en l'occurrence celui du jeune Xavier, personnage plein d'imperfections et de contradictions, magnifiquement incarné par Romain Duris ), le film s'avère passionnant dans sa description des rapports humains. Le danger serait d'y voir l'équivalent d'une émission de real TV au cinéma... Or, il n'en est rien : comme souvent, Cédric Klapisch fait la part belle aux clichés pour mieux les dépasser par la suite, chose qu'un programme tel que Loft Story ne parvient jamais à réaliser ( se contentant le plus souvent de parier sur l'identification voyeuriste du téléspectateur, fort content d'observer une galerie de stéréotypes peu reluisante ). Si L'Auberge Espagnole est une authentique tranche de cinéma, c'est bel et bien parce que Klapisch dépeint ses personnages avec finesse et que les poncifs de base n'ont qu'une valeur indicative. L'Auberge Espagnole, c'est une nouvelle forme de réalisme poétique. Un film d'une rare sensibilité et d'une rare intelligence. Petit chef d'oeuvre.
Cédric Klapisch dépeint la jeunesse étudiante des années 2000 et avec Romain Duris il a vraiment trouvé physiquement et mentalement l'étudiant moyen tel qu'on l'était tous à l'époque. Le milieu universitaire est d'ailleurs croqué savoureusement. Ces dossiers interminables à remplir pour pouvoir faire un voyage Erasmus, c'est le reflet de toute la bureaucratie française. Si ce n'est pas pour Erasmus, c'est pour une inscription universitaire. Ou pour les impôts, la CAF ou à Pôle Emploi. Passé ce désagrément avec des secrétaires revêches comme si tout était évident alors que ça ne l'est pas du tout au contraire, place à Barcelone. On ne le verra guère étudier comme je pouvais m'y attendre. Il réussira brillamment ses examens, ses concours. Comme quoi l'un n'empêche pas l'autre. Ce qui prime, ce sont ses affaires de cœur. L'éloignement avec sa copine. Le cordon coupé avec sa mère encore que vu comme il lui parle...Dans cet appartement et avec toutes ses nationalités présentes, les couples se font et se défont. Un soir, ils se prennent une cuite monumentale dans un bar. Un autre jour, ça peut être la visite impromptue d'une ex-copine. Ils affrontement les épreuves de la vie avec solidarité comme une vraie famille en fin de compte. Les voyages ne forment pas que la jeunesse. Ce sont des rencontres incroyables. De véritables compagnons de vie à qui on s'attache immédiatement et qui vont faire partie de notre existence. Des amis avec qui on va pleurer, rire, râler, se soutenir mutuellement. Et affronter les embûches du quotidien. Plutôt que de chercher sa voie ou d'en emprunter une mauvaise, y a qu'à enfourcher son sac à dos et partir à l'aventure. C'est compliqué pour se lancer mais c'est un vrai bonheur par la suite.
le film du préado boutonneux en manque de fiction romantique au style douteux. Entre un coup de "ta gueule maman" et quelques amourettes, voilà le plébiscite du jeune bête.
A partir d'une histoire basique (ou plutot un fait de société) "Lauberge espagnole" est une excellente surprise servie par une mise en scène originale ett très vivante, une BO merveilleusement latino et un casting des plus surprenants (Audrey Tautou, Cécile de France, Kelly Reilly, Kevin Bishop mais surtout Romain Duris qui porte presque le film sur ses épaules). L'exploit est d'autant plus fort qu'une bonne partie du film est en langue étrangère sous-titré. Mieux qu'une excellente surprise, un film générationnel qui fleure bon l'amitié et la joie de vivre mais surtout qui donne envie de tenter l'aventure Erasmus!
Un jeune français (Romain Duris) profite du programme Erasmus pour poursuivre ses études d’économie à Barcelone durant un an. Cédric Klapisch réalise-là une comédie pro-européenne vraiment sympa. Un scénario simple mais porté par des acteurs attachants et d’horizons multiples.
Du tout bon ! Même si la réalisation a pas mal vieilli, on prend un plaisir pas possible à suivre les aventures de Xavier. Ce qui fait toute la force c'est cette capacité qu'à le film à créer l'empathie, même sans être parti en Erasmus on s'identifie facilement dans les situations qui nous sont montrées. La narration est aussi mien menée, pour une fois la voix off ne m'a pas dérangé. Les acteurs sont justes parfaits, Romain Duris est génial. Et pour finir, c'est juste hyper drôle, tant au niveau des situations que des dialogues. Un peu dommage que la caméra parte dans tous les sens parfois mais sinon c'est un excellent film, où le fond, malgré le côté super drôle, n'est pas oublié.
Ce film est plutôt simple : il relate la vie d'un étudiant qui part en Espagne sous le programme Erasmus, programme permettant aux jeunes d'étudier à l'étranger. Le film est très réaliste, moi qui ai connu ce programme. Certaines scènes sont très drôles et la performance de Romain Duris est à noter. Bref : une aventure de jeunes très rafraichissante.
Un film presque excellent, un scénario réel et authentique avec des personnages très humains brillamment interprétés. Accompagné d'une bonne BO, l'Auberge Espagnole nous fait découvrir de façon assez réaliste l'univers Erasmus avec humour et sentiments. A voir.
Une comédie sur des jeunes étudiants en ERASMUS dans les années 2000. Ce qui se dégage de ce film : un esprit et une joie de vivre omniprésente, les questions et les problèmes du début de la vingtaine, l'amour et tous ses problèmes, mais aussi l'amitié dans toute sa beauté, et même l'idée d'une Europe sans frontières ni barrières linguistiques. A l'époque où je l'ai vu pour la première fois, au-delà du fait révélant l'importance d'une réelle l'amitié dans la vie, il m'a montré l'amour d'une façon réaliste, beaucoup plus de ce qu'on a l'habitude de voir dans d'autres productions du genre, hollywoodien ou pas.
Un film optimiste qui nous présente une façon de voir la vie peut-être un peu candide, mais qui laisse rêveur.
Une comédie rythmée et enjouée, portée par un excellent Romain Duris et des rôles secondaires marquants. Les talents de conteur de Cédric Klapisch font de cette histoire toute simple un film attachant et très réussi.
C'est le film générationnel par excellence!A la suite du succès de "L'Auberge Espagnole"(2001),les demandes en Erasmus ont littéralement explosées!Cédric Klapisch entre en empathie complète avec son personnage de Xavier,étudiant en économie coincé,qui découvre la vie,la vraie,dans les rues ensoleillées d'un Barcelone bondé et festif,et au sein d'une colocation avec 7 autres étudiants,tous de nationalité différente.Le regard de Klapisch sur la jeunesse d'aujourd'hui est d'une justesse absolue,et il est clairement un adepte du communautarisme européen.L'enrichissement personnel par la confrontation aux autres cultures.Pour illustrer le désordre mental de ses jeunes,Klapisch fait des expérimentations visuelles(splits-screens),musicales et narratives(la voix-off interrogative de Xavier).Sa comédie est légère,vibrante et riches en scènes délicieusement nostalgiques.Les personnages sont tous barrés ou en questionnement.Ils semblent plus forts en groupe et à l'étranger.C'est une expérience comme on rêverait tous d'en vivre,si ce n'est déja fait.Romain Duris est un anti-héros très marrant,Cécile de France est géniale aussi en lesbienne naturelle.Un enthousiasme qui vient du coeur et des souvenirs.