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Gentilbordelais
315 abonnés
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3,5
Publiée le 20 juin 2018
les tribulations amoureuses, amicales d'une bande d'étudiants, avec un vrai questionnement sur les troubles de toute une génération. l'approche multi-culturelle et sur le vivre ensemble est également bien croqué, le casting en accord, totalement délicieux. le point de départ d'une trilogie importante, dynamique, fraîche, sur des dialogues bien écrits et une mise en scène contemporaine.
Avant de découvrir la série « Salade grecque » mettant en scène les enfants de la génération de « L’auberge espagnole » ; replongeons-nous dans la trilogie culte des années 2000 avec ce premier opus. En 2002, Erasmus, une des bonnes idées européennes en est à ses balbutiements ; et Cédric Klapish se saisi du sujet pour nous montrer au travers des yeux de Xavier (Romain Duris) le brassage des jeunes européens dans les grandes villes universitaires ; la difficulté de trouver un logement ; de financer ce projet ; de quitter amours et famille pour un an ;… Il envoie Xavier à Barcelone dans une coloc’ multinationale dans le cadre de son DEA. Le duo Klapish-Duris est ainsi reformé ; eux qui se retrouvent et se retrouveront encore très fréquemment par la suite ; ils paraissent ainsi aujourd’hui indissociable tant leurs projets semblent imbriqués. Xavier tombent dans une coloc’ dont tous les membres sont éminemment sympathiques ; c’est vraiment un film qui fait du bien ; on aurait envie de faire partie du groupe. Même si le scénario peut parfois paraitre facile ; Klapish sait tellement bien filmer la jeunesse en action en mode chorale que c’est un vrai kiff. Cette marque de fabrique prend ici toute son ampleur. C’est rafraichissant et optimiste de bout en bout. La voix off de Xavier n’est pas pesante car alliée aux effets clipesques du metteur en scène (travelling circulaires, courtes focales, split-screen, ralentis,…) ; le film a un ton jeune et dynamique même 22 ans plus tard. Mon fils de 16 ans a adoré ce melting pot de jeunes très attachants. Faut dire que le casting basé sur de jeunes acteurs talentueux rempli la mission, car à côté des acteurs étrangers que l’on ne reverra pas ou peu et hormis Duris, on retrouve Audrey Tautou, Cécile de France et Keilly Reilly (que l’on est pressé de retrouver dans le second film). Truffé de petits rien qui font un tout super plaisant et léger devenu un classique du cinéma hexagonale filmé par une référence tricolore du film chorale sur la jeunesse ; un feel-good movie frenchy super agréable à déguster encore et encore… Et puis il y a « Radiohead » avec le titre « Surprises » TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Malgré un scénario à l'écrit moyen et un certain manque de souffle, le film s'en sort bien. Les personnages sont atypiques et bien écrits avec des dialogues et des situations humoristiques réussies.
Film générationnel cette comédie dramatique sur l'émancipation porte également un message politique à travers l'éloge de la culture européenne et de la richesse des échanges étudiants - même si la découverte se fait plus festive qu'artistique! Mené par un convaincant Romain Duris le casting sympathique permet d'éprouver de la tendresse pour ces jeunes adultes qui se cherchent et illustrent l'idée qu'après avoir fait le tour du monde, tout ce qu'on veut c'est être à la maison...et plus encore être en adéquation avec l'enfant en soi. Doté d'une mise en scène multipliant les petites trouvailles agréables, le rythme demeure constant, entre sourire, quelques rires, et constats lucides. Du pur Klapisch, doux-amer.
Comédie sympa qui n’a pas beaucoup vieilli (revue cette année 2016, 14 ans après). C’est drôle, vif et bien interprété. On y trouve quelques poncifs mais ce n’est jamais caricatural. Klapisch magnifie les jeunes et c’est très bien dans un monde de vieux… Sûrement le meilleur de la trilogie.
une comédie pétillante et sympathique que cette histoire de séjour en colocation d'un étudiant français à Barcelone dans le cadre d'Erasmus. vie quotidienne partagée, amours, fêtes, chagrins, études.. tout est bien raconté avec légèreté et bonne humeur. Les acteurs (particulièrement Duris et Cécile de France) sont bons. On passe un bon moment sans se prendre la tête
Une belle représentation de l'Europe en construction. Une génération née dans les années 1970 apprend à vivre ensemble, dans un melting pot de langues et de cultures. Les caricatures des uns et des autres y passent, Espagnols, Anglais, Italiens, Allemands, Danois, Belges et bien-sûr Français. Tout ce petit monde se découvre et apprend à se comprendre, avec la musique comme consensus, lorsqu'un Américain joue No Women, No Cry à la guitare folk sur une place de Barcelone. La musique toujours, celle plaintive de Radiohead, avec les notes de No Surprises qui résonnent à chaque fin de chapitre. Une mise en scène originale donnant à voir le joyeux bordel de l'Europe. Au milieu de ce bazar, un ouvrage de Philip Kotler tente de se faire une place dans les cervelles de ces étudiants chamboulés par leurs expériences amoureuses tout autant que linguistiques. L'arrivée la boule au ventre dans le monde du travail sonne comme un couperet pour Xavier (Romain Duris). À la question : "Vous avez quel âge ?", il répond : "25 ans." Commentaire du futur collègue : "Ouh là, vous allez être un jeune retraité !" Bienvenu dans la fonction publique, au ministère des finances ! Son ventre lui avait pourtant bien dit que ce monde n'était pas fait pour lui. Au final, une superbe comédie inclassable et qui donne le sourire.
Un film léger, « réel good » où l’on prend plaisir à découvrir les galères et moments de bonheurs d’un jeune étudiant Erasmus. Les anciens Erasmus regretteront ces moments passés, tandis que les autres seront déçus de ne pas avoir vécu ça.
Ce film est genialissime. lors de sa sortie je suis allé le voir 3 fois de suite au cinéma et c'est à chaque fois un tel bonheur de le revoir. c'est un film qui fait du bien et qui permet de s'évader grâce à cette bande de colocataires
Voilà un film qui fait du bien. Un vrai plaisir de suivre les périgrinations de Xavier (Romain Duris excellent), étudiant en économie parti en Erasmus à Barcelone. Il va se trouver en colocation avec un petit groupe d'étudiants étrangers et ils vont découvrir ensemble la vie en communauté (les bons et les mauvais côtés). Le film nous fait découvrir aussi la vie de la capitale catalane, ville jeune et joyeuse. Un film jeune et frais emmené par un Romain Duris parfait qui nous fait ressentir via sa voix off ses sentiments divers. On notera aussi la très belle composition de Audrey Tautou en petite amie angoissée, de Judith Godrèche en femme mariée coincée ou encore l'interprétation toute en douceur et en charme de Kelly Reily. Bref un film de jeunes qui n'a pas pris une ride
Le film de la génération Erasmus et le premier du triptyque autour du personnage de Xavier que Cédric Klapisch et Romain Duris suivront au fil du temps. L’auberge espagnole est un film qui a la vivacité de la fin de l’adolescence et une forme de nostalgie pour une période qui se termine. Le film est une bonne capture de l’air du temps de ce début des années 2000 renforcé par quelques musiques de l’époque. En revanche esthétiquement parlant ça n’est pas une grande réussite et il accuse déjà le poids des années. Mais il réussit à rester plaisant grâce à sa galerie de personnages sympathiques qui sont tous à un croisement de leurs vies.
Quand un film marque une adolescence, il infuse dans notre inconscient une manière d'être dans nos désirs et notre façon de voir les choses. Cédric Klapisch raconte avec brio le début du XXIème siècle, poussé par cet élan de mobilité, d'ouverture à l'autre, mais bloqué dans des conventions d'un autre temps. Il met sur la table des sujets comme : des parents divorcés, la vie post-bac et l'importante année à l'étranger, l'homosexualité, l'amour multiple, la tolérance, l'idéal européen, la galère des étudiants. Bref, le sac de noeud que peut être la vie à 25 ans en occident, pour celui qui aura suivit son cursus scolaire pour le plaisir de ses ainés, sans réellement se poser la question de ce qu'il souhaitait vraiment. L'auberge espagnole c'est un peut tout çà, mais c'est aussi irrémédiablement générationnel. Une vie sans téléphone portable ou presque, sans internet ou presque, où on cherche son trajet sur une carte dans un Barcelone gorgé de soleil, ou on idéalise une bande de colloc' comme des amis pour la vie. Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France, Kelly Reilly et les autres, incarnent une génération Y qui se morfond aujourd'hui gentiment dans la quarantaine et parle de cette période avec un passé mélancolique.
Profitant du système Erasmus qui permet aux étudiants d'aller passer un semestre ou deux dans un autre pays européen, Xavier part en Espagne et laisse à Paris sa petite amie Martine. Sur place, il va avoir un peu de mal à trouver un logement mais finit par occuper une chambre en colocation avec plusieurs autres étudiants étrangers d'où le titre « l'auberge espagnole ». C'est frais, c'est vivant, c'est la vie typique de l'étudiant partagé entre études, fiesta et amourettes. De bons acteurs qui nous font passer un bon moment.
Un vrai bon moment que cette Auberge espagnole, où tout l'Europe se réunis et se cotoie au jour le jour. Une belle leçon de vie et d'amitié qui donne envie de voyager. Belle réalisation de Cédric Klapisch, et belles brochettes d'acteurs. A voir absolument.
Vu de 2020, 'L'Auberge espagnole' a presque l'air d'être le fruit d'une civilisation disparue. Léger, optimiste, pro-Européen, il tranche avec les discours ambiants qui n'arrivent plus à exalter l'idée d'Europe - voire qui la rejettent violemment. On ne peut évidemment pas dire que le film soit un chef d'œuvre car la plupart des personnages sont à peine esquissés, et les propos développés sur le "bordel" du monde paraissent d'une naïveté confondante. On s'y attache pourtant, parce que les acteurs sont sympathiques et leur plaisir communicatif ; et parce que quiconque est parti en Erasmus ne pourra pas s'empêcher de se retrouver un peu dans ces gentils clichés sur le voyage et le dépaysement.