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Un visiteur
4,0
Publiée le 25 février 2007
Tout est dans le bel esthétisme visuel et le jeu, excellent, des acteurs ! Le scénario n'est pas parfait, mais le Berlin de l'époque est intéressant. Je me suis laissée entrainée par la beauté de l'ensemble.
Réalisé par Steven Soderbergh, inspiré du roman de Joseph Kanon. Avec George Clooney, Cate Blanchett, Tobey Maguire. Alors que la guerre vient de s'achever en Europe, Truman Staline et Churchill se réunissent à Potsdam en Juillet 1945 pour décider du sort des pays vaincus. Potsdam JUillet 1945, voila le cadre spatio-temporel du film...et on s'y croirait vraiment! Car Soderbergh a tourné dans les memes conditions de l'époque en noir et blanc. Cela donne vraiment de la crédibilité au film! Et c'est le but recherché par le réalisateur. En effet, au-dela de l'histoire qu'il raconte, Soderbergh s'est attaché à nous montrer qu'au lendemain d'une conférence de paix une autre guerre commence: la guerre froide. Ce film nous conforte dans l'idée que "la paix" est un mot idéal qui ne faisait pas parti de la réalité en 1945...les grandes puissances victorieuses privilégient à n'importe quel prix leur suprématie et n'hésitent pas à avoir recours au mensonge et à l'hypocrisie. Par extension, le mot "paix" ne fait toujours pas parti de la réalité en 2007...
Merveilleux noir et blanc. Mélange d'archives et de cinéma. Quelque soit la vérité de ce film, on se laisse emporter par Clooney et Blanchet dans le Berlin de 1945.A voir d'urgence!
J'ai un peu hésité avant d'aller voir le film, vu les critiques très moyenne autour de celui-ci. J'ai finalement passé outre en faisant confiance à Soderberg (bien que je n'aime pas tous ses films). Bien m'en a fait. Après l'avoir vu, je comprend mieux cette tièdeur. "The good german" est donc un exercice de style tourné à la façon des années 40. Mais tourné à l'ancienne ne veut pas dire simplement en noir et blanc au format 4/3, c'est aussi la façon de filmer... quand je vois des critiques de cinéma reprocher au film d'être lent, je me demande si ceux-ci connaissent vraiment leurs classiques... Oui! Le film est lent comparé à un blockbuster, mais pas face aux films noirs auquel il fait référence. Oui! Le scénario est compliqué et ça ne fait pas de mal d'avoir à réfléchir un peu (d'ailleurs si le film avait été plus rapide on aurait pas le temps de réfléchir, CQFD). Le scénario est superbe et intéligeant, mais il est vrai que celui-ci demande un minimum de culture général sur la libération de l'Allemagne, ce qui prouve que le réalisateur ne prend pas le public pour de abrutis. Bref, inconditionnels de pop corns movies, vous pouvez faire l'impasse sur ce film, mais si vous aimez vraiment le cinéma (celui de Méliès à Spielberg) ne le ratez pas !
A force de vouloir ressembler à un film des années 40 (la scène finale n'est-elle pas reprise de "Casablanca"), ce film sans âme et au scénario très alambiqué finit par perdre toute force et ne convainc ni n'émeut à aucun moment. Certes les cadrages sont superbes, le noir et blanc très beau, l'histoire racontée successivement par les 3 personnages principaux, Cate Blanchett sublime, mais je me suis fort ennuyé à la vision de cette oeuvrette sans intérêt...
The Good Movie! Noir et blanc, esthétisant, tres Hollywood 40's. Cate Blanchett est meconnaissable en brune a l'accent germanique avec un petit coté Marlene (Dietrich). Il faudrait juste qu'elle arrete de recevoir des balles dans l'epaule (apres Babel ca commence a faire). Georges Clooney est parfait. Ils se sont bien trouvés avec Soderbergh! Envoutant.
Après avoir longtemps pensé à mettre 3 étoiles, je n'en mets finalement que deux. Il est en effet difficile de noter ce film. Autant on peut être décontenancé par le début qui a bien du mal à se mettre en place, et ou la sauce ne semble pas prendre, autant au fur et à mesure que le film avance, ce dernier arrive à trouver son rythme de croisière et son atmosphère, même si il est vrai qu'il manque peut être cette petite étincelle que l'on pourrait trouver dans les films des grands réalisateurs de l'époque. Si le scénario est un peu complexe et alambiquée, il retrouve toutefois l'esprit des films des années 40, ce qui est bien sur le but initial de Soderbergh, réalisateur inégal, mais auquel on ne peut pas reprocher de tenter de nouvelles choses. Surtout que dans la dernière partie, le charme se fait de plus en plus présent, notamment grace à un jue d'ombres particulièrement bien rndue, et quelques scènes assez intenses. De plus, la présence du toujours charismatique George Clooney et la beauté ensorcelante de Cate Blanchett ne font que renforcer cette impression. Bref, sans être une réussite totale, ce Good German est un film intéressant et même parfois prenant, ce qui est déja plutot bien.
Il reste des réalisateurs sur cette terre qui n'ont pas peur d'innover, au point, c'est vrai, de laisser une grande partie de son public son le bas côté de la route. Steven Soderbergh est de ceux-là. Mais peu importe que l'oeuvre en question soit un "copié/collé" de films fondateurs, à la manière du Troisième Homme (C.Reed), d' African Queen (J.Huston) ou bien entendu Casablanca, tant l'amour et la liberté qu'a le réalisateur de Traffic en le cinéma et le courage qu'il porte à ses projets sont grands.
Certes, ce "bon allemand" n'est nullement un chef-d'oeuvre, il n'en demeure pas moins une magnifique déclaration d'amour au cinéma et une oeuvre d'utilité publique soulignant à quel point peut-être que oui ... c'était mieux avant.
"The Good German" est assez intéressant mais davantage de par son côté technique. Soderbergh maitrise indubitablement son sujet. Les images sont superbes et on se retrouve plongé dans les films d'après guerre. Un esthétisme parfait, mais on ne peux en dire autant du scénario. Celui-ci bien que très léger, s'embourbe dans une complexité étonnante. Les séquences sont très (trop!) courtes et au final l'intrigue déçoit un peu. Restent que les acteurs, Georges Clooney en tête, sont irréprochables! L'acteur, de par sa gueule et son charisme, nous prouve qu'il n'a rien à envier à des acteurs comme Cary Grant ou Montgomery Clift!
Depuis la claque Sex Lies and Videotape, j'attends chaque nouveau Soderbergh comme un nouvel essai; du très bon The limey, Traffic, au correct The underneath, Ocean's eleven/twelve en passant par les "Essais" Full Frontal (bien visé), Bubbles (bien vissé) et Schizopolis (bien dévissé) tout est pour ma part un régal oscillant entre film personnel et manièrisme Hollywoodien tourné ds tous les sens et jouant sur plusieurs degrés du système cinéma made in US. Même son remake de Solaris était très très intéressant par une relecture mais adapté aux 00's donc plus moderne dans le traitement... So, comment puis-je être objectif...et bien son dernier opus est un joli râté ! pas dans la forme enfin pas totalement, pas mal d'idées (filmé à la "manière" des années 40, pas de zoom cadre et format respecté, jeux des comédiens en adéquation avec tout ça) mais le bas blesse qd mm. Le film est soporifique, se moue dans des méandres de blabla d'un scénario insipide au possible et même pas présent pour servir la mise en scène. Râté pourquoi ? plusieurs facteurs je pense, maladresse, acteurs pas du tout à leur place (malgré des prestations correctes de Clooney et Blanchet ((comme toujours)). Pas un mauvais film, juste un film inutile dans une filmographie riche et qui fait office d'orgueil d'un projet narcissique à la base...on ne peut pas choisir de réaliser un tel film en lisant un scénario aussi cas de petite école...passer le chemin...
C'est bourré de longueurs et de lourdeurs, confus, on ne sait jamais où le scénario veut en venir, on tourne autour du pot... Tobey McGuire est vite évacué, on se demande ce qu'il fait parmi les têtes d'affiche, Cate Blanchett joue particulièrement mal et prend un accent allemand pathétique... quant à Clooney, ce qu'il fait le mieux c'est jeter nonchalamment sa clope sur le côté : il le fait au moins 15 fois en 1h45. la seule chose à retenir, c'est la très belle photo du film : noir et blanc impeccable.
Steven Soderbergh, Palme dOr en 1990, auteur de « Kafka » en 1991, nous surprend encore après sa merveilleuse série des Oceans 11 et 12 ! Il fallait oser ciseler ce petit joyau du « Good German », au risque de déplaire ! A lheure où certains sescriment à coloriser les vieux films et donc à les dénaturer, il ose délibérément le noir et blanc ! Il donne à une nouvelle génération de spectateurs lenvie de voir « Casablanca » ou « Le Grand Sommeil ». Mais on pense aussi à « LAnge Bleu » (1930). Les images darchives du Berlin de lAnnée Zéro (1945), avec leurs Trümmerfrauen sont poignantes (Un an plus tard, lArchevêque de Cologne Josef Frings donna naissance au verbe « fringsen » après avoir déclaré péché véniel le vol de charbon). La conférence de Potsdam qui partagea lEurope entre les grandes puissances ayant vaincu le Reich sert de toile de fond. Période trouble où lavenir du monde se joua pour des décennies. Ces images darchives et les scènes tournées en studio sont tantôt sur-exposées à la manière de lépoque, tantôt un tantinet trop sombres. Ce petit inconvénient ne fait pas oublier une trame prenante : la récupération des savants ayant élaboré les V2 pour Hitler, (ici Franz Bettmann, rappelant, avec quelques approximations, Werner von Braun) était un vrai enjeu, et causa lélimination de témoins gênants, tels le trop gourmand Tully (un magistral Tobey Maguire), chauffeur de Jake Geismar (George Clooney, charismatique). Russes et Américains se faisaient la « course aux cerveaux ». On lit aussi avec effroi un prénom féminin, synonyme de lieu de mort et danéantissement, on suit une femme fatale (et fataliste) détentrice dun terrible secret, admirable Cate Blanchett qui après « Babel » continue un parcours sans faute, parachevant ce tableau saisissant. Quelques connaissances historiques sont nécessaires pour apprécier ce film, et pour distribuer les cartes dans une intrigue qui brouille la vision du bien et du mal.
J'avais un a priori négatif en allant voir ce film, de par les critiques que j'avais pu lire. Cependant, appréciant le réalisateur et les acteurs, je suis passé outre. Grand bien m'en a fait. J'ai pu voir un très bon film, montrant qu'à la fin de la guerre, le comportement des vainqueurs n'est pas forcément toujours plus glorieux que celui des vaincus, et que la force de la justice est souvent bridée par les intérêts supérieurs des nations. Gare à celui qui tenterait de s'interposer. Justement, celui qui s'interpose ici est très bien interprété par George Clooney, sorte de chevalier blanc des temps modernes qui ne peut supporter le manque d'honneur qui l'entoure. Cate Blanchett est très bien également en femme fatale autour de laquelle les hommes tombent comme des mouches. La photo noir et blanc est superbe, et donne encore plus de relief à cette reconstitution du Berlin de fin de guerre. Au final, un film intéressant qui mérite d'être vu.
Ce film peut certainement être qualifié de bel exercice de style. Certes lesthétique est là, bien présente, limage est léchée comme dans un bon vieux film des années 40 mais on peut regretter que le film ne sappuie justement que sur sa forme. Lintrigue est loin de pouvoir nous captiver, on peut même dire quon sennuie largement. La prestation des acteurs est relativement moyenne, Cate Blanchett arrive à peine à tirer son épingle du jeu. A force de vouloir faire dans loriginalité, Soderbergh en oublie la base : un scénario qui tient la route.