Avec un tel casting et un Soderbergh à la baguette, on se sent obligé de voir ce film. Quelle fut pas ma déception après l'avoir vu : il n'y a rien. Combien de fois j'ai baillé devant l'écran mais j'ai réussi l'exploit de ne pas m'endormir. Enfin bref c'est lent, long, lisse, fade. J'ai pas aimé.
En bon admirateur de Soderbergh je me devais voir "The Good German" qui est son film le plus manièriste si je puis me permettre. On le savait trés tenté par l'expérimental (Full frontal, Schizopolis et d'autre...) et sur cet hommage aux polar des 40(s) qui traités de l'espionnage, l'aprés guerre ect le réalisateur de Traffic s'amuse à réaliser son film dans les mêmes conditions que les précédents chefs-d'oeuvre furent réalisés. Pourquoi pas ? De plus le choix de Cate Blanchett et George Clooney (décevant dans Solaris) me semblait trés bon. Force est de constater que je fut gangé par la déception au fur et à mesure que le film avancait. Pour faire simple, aprés la disparition de Tobey Maguire, le film tombe dans l'inintérêt presque total. Je dis presque car il a toujours cet esthétique trés maitrisé et plaisante. Il en va d'ailleurs de l'exploit que c'est Soderbergh lui même qui se chargea de la photographie. C.Blanchett est trop froide et Clooney à l'allure qu'il faut mais manque de conviction. L'histoire quand à elle se résume à des trahisons, des amours passionels, bien trop classique pour intéréssé. Le début du film seulement est accrocheur en raison du personnage joué par Maguire qui le campe trés bien. A lui seul il fait comprendre la condition du Berlin détruit de l'époque. Pour finir je dirais que Soderbergh s'amuse mais pas nous, bien que la tentative sois plus qu'honorable. Même si l'on s'ennuie pas mal, la faute à un scénario pauvre et étendue pour l'unique plaisir visuel, The good german est à voir car les intentions sont bonnes et qui sait le film peut en passioner certains...
Wouaw! Ce film nous transporte, retour en arrière dans les années 40. Esthétiquement le film est une baffe, si la mise en scène et les mouvements de caméra était parfois moins moderne, j'aurais vraiment cru voir un film d'époque. Le casting est d'excellent goût comme George Clooney rappelant Cary Grant ou Tobey McGuire au visage collant parfaitement à l'ambiance. Je regrette juste le rythme trop lent et le manque de saveur qui ennui un peu le spectateur. Hormis ces petits détails, The Good German est une véritable surprise et rend un grand hommage aux films des années 50.
Bel hommage par Soderbergh au cinéma américaIn des années 40 et 50. L'intrigue est certes un peu trop compliqué mais la mise en scène et la prise de vue sont superbes. Le casting, excellent, est dominé par Cate Blanchet, surprenante en femme fatale à la Dietrich. On pense aussi à Hitchcock, Curtis, Wilder ou Carol Reed en voyant ce film, un vrai plaisir pour les cinéphiles.
Très bon film. Nous nous retrouvons en immersion dans Berlin vers la fin de la seconde guerre mondiale. Mettre le film en noir en blanc est une franche réussite. L'intégration des images historique aux milieux des scènes est elle aussi très bien faite.
Plus ou moins massacré par la presse, j'avais un peu peur d'être déçu pour ce que je pensais être un très bon film mais au final, The Good German est une oeuvre qui m'a vraiment plu. Outre un scénario très bien écrit transcendé par la magnifique mise en scène de Steven Soderbergh, The Good German gagne en ampleur grâce à des images d'une beauté ahurissante (notamment grâce aux décors somptueux) et à un casting impeccable (George Clooney, Cate Blanchett et Tobey Maguire). Alors certes, The Good German n'est pas le meilleur film de Steven Soderbergh mais il reste une oeuvre expérimentale absolument fascinante.
Une pure beuté visuelle! Tel pourrait ce résumé The Good German. Le noir et blanc est magnifique, la réalisation est somptueuse.Soderbergh est un grand réalisateur. Clooney, Blanchet et Maguire sont phénoménaux. Dommage que le film se traine de temps en temps, il aurait pu être un chef d'oeuvre sans ce petit inconvénient, il n'en reste pas moins un très bon film.
Goodbye Berlin. A l'instar du métaphysique "Solaris", relecture très réussie d'un des chefs-d'oeuvre de Tarkovski, Steven Soderbergh réitère l'exercice de style avec "The Good German". Condensé de très grands classiques des années 40, Soderbergh filme merveilleusement Berlin en noir et blanc, comme il l'avait fait avec Prague pour "Kafka". Alors que la ville est dévastée (qui renvoie à "Allemagne année zéro" de Rossellini), il est urgent de fixer le sort des nations vaincues. C'est à cette occasion qu'un correspondant de guerre pour "The New Republic", Jake Geismer (George Clooney), retrouve une ancienne liaison ("la scandaleuse de Berlin"), Lena Brandt (une Cate Blanchett, égale à elle-même, fascinante). Son chauffeur, Tully (Tobey "Spider-Man" Maguire), est retrouvé mort. Celui-ci était également très proche de Lena. La Conférence de Potsdam devient accessoire pour Jake, seule la vérité lui importe... Avant l'épilogue (à la "Casablanca" de Curtiz), les égouts berlinois ressemblent étrangement à ceux de Vienne ("Le troisième homme" de Carol Reed), dans cette intrigue proche des "Enchaînés" d'Hitchcock. Au vu de l'ensemble, "The Good German" est le résultat d'un réalisateur talentueux... mais aussi très prétentieux !
Loin des critiques de Télérama et consorts, ce film vaut bien plus la peine qu'il n'y paraît. Bien au contraire. Avec ce "Good german", Steven Soderbergh prouve une fois encore à qui ne le saurait pas encore qu'il fait partie de ces rares réalisateurs qui comptent à Hollywood. Soderbergh maîtrise mieux que quiconque aujourd'hui les scénrio complexes, les intrigues à tiroir et les rebondissement jubilatoires. Une question d'intelligence sans doute. Soderbergh a de la matière grise et ça se voit à l'écran. Son film, à l'instar d'Ocean's twelve, de Traffic ou d'Erin Brockowich, à défaut d'être génial, est brillant. Epousant les codes de l'expressionnisme allemand, lumières rasantes et ombres à contre-jour, Soderbergh rend un hommage réel aux films noirs d'après guerre, plongeant à corps perdu dans la noirceur du Berlin 45 sans jamais céder à la tentation du mélo. Pour l'y aider, il s'appuie une fois encore sur un casting sans faille, où Kate Blanchett, plus que Cloney ou l'araignée Tobey Maguire, irradie littéralement sur la pellicule noir et blanc. Après "Aviator", la lumineuse Kate s'installe pour de bon sur le trône des actrices américaines qui comptent. Un très beau film. Et toujours utile en plus.
Un bon film en noir et blanc où les effets spéciaux (la ville de Berlin en ruines) ne sont pas ce que l'on attend pour ce film. L'histoire est très bien ficelé comme toujours avec Soderbergh et les acteurs tiennent très leurs rôles avec un petit plus pour la froideur de Cate Blanchett.