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David GEORGES
46 abonnés
113 critiques
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2,5
Publiée le 21 mars 2007
Une pellicule en noir et blanc, un contexte politique obscur dans le Berlin de 1945 que se disputent Américains et Russes, la culpabilité permanente qui habite les personnages, Cate Blanchett aux allures de Lauren Bacall ou Ingrid Bergman, George Clooney tourmenté et courageux, un aéroport pluvieux pour scène finale les indices ne manquent pas pour faire de The good German un hommage nostalgique et fidèle rendu par Steven Soderbergh au polar américain des années 40 dont 'Casablanca' et 'Le troisième homme' sont des références palpables et non dissimulées. Notamment en terme de scénario et des thèmes abordés : peut-on traverser la guerre sans (se)trahir ?, vivre caché pour échapper aux rafles, la quête de la vérité comme objectif. Lauteur de 'Sexe, mensonges et vidéo', 'Traffic' et 'Oceans eleven' complète ici une filmographie éclectique de cinéaste cinéphile avec, hélas, nettement moins de panache. Autour de la conférence historique de Postdam qui scella le sort de lAllemagne et donna naissance à la Guerre froide, Clooney tente de démêler un imbroglio qui napporte rien de nouveau ni dindispensable au genre espionnage, par définition toujours complexe. Le pauvre George senlise dans ses interrogations en même temps que lon sécarte du sujet, faute dappât appétissant. Juste dommage.
J'ai un peu hésité avant d'aller voir le film, vu les critiques très moyenne autour de celui-ci. J'ai finalement passé outre en faisant confiance à Soderberg (bien que je n'aime pas tous ses films). Bien m'en a fait. Après l'avoir vu, je comprend mieux cette tièdeur. "The good german" est donc un exercice de style tourné à la façon des années 40. Mais tourné à l'ancienne ne veut pas dire simplement en noir et blanc au format 4/3, c'est aussi la façon de filmer... quand je vois des critiques de cinéma reprocher au film d'être lent, je me demande si ceux-ci connaissent vraiment leurs classiques... Oui! Le film est lent comparé à un blockbuster, mais pas face aux films noirs auquel il fait référence. Oui! Le scénario est compliqué et ça ne fait pas de mal d'avoir à réfléchir un peu (d'ailleurs si le film avait été plus rapide on aurait pas le temps de réfléchir, CQFD). Le scénario est superbe et intéligeant, mais il est vrai que celui-ci demande un minimum de culture général sur la libération de l'Allemagne, ce qui prouve que le réalisateur ne prend pas le public pour de abrutis. Bref, inconditionnels de pop corns movies, vous pouvez faire l'impasse sur ce film, mais si vous aimez vraiment le cinéma (celui de Méliès à Spielberg) ne le ratez pas !
Il reste des réalisateurs sur cette terre qui n'ont pas peur d'innover, au point, c'est vrai, de laisser une grande partie de son public son le bas côté de la route. Steven Soderbergh est de ceux-là. Mais peu importe que l'oeuvre en question soit un "copié/collé" de films fondateurs, à la manière du Troisième Homme (C.Reed), d' African Queen (J.Huston) ou bien entendu Casablanca, tant l'amour et la liberté qu'a le réalisateur de Traffic en le cinéma et le courage qu'il porte à ses projets sont grands.
Certes, ce "bon allemand" n'est nullement un chef-d'oeuvre, il n'en demeure pas moins une magnifique déclaration d'amour au cinéma et une oeuvre d'utilité publique soulignant à quel point peut-être que oui ... c'était mieux avant.
Steven Soderbergh, Palme dOr en 1990, auteur de « Kafka » en 1991, nous surprend encore après sa merveilleuse série des Oceans 11 et 12 ! Il fallait oser ciseler ce petit joyau du « Good German », au risque de déplaire ! A lheure où certains sescriment à coloriser les vieux films et donc à les dénaturer, il ose délibérément le noir et blanc ! Il donne à une nouvelle génération de spectateurs lenvie de voir « Casablanca » ou « Le Grand Sommeil ». Mais on pense aussi à « LAnge Bleu » (1930). Les images darchives du Berlin de lAnnée Zéro (1945), avec leurs Trümmerfrauen sont poignantes (Un an plus tard, lArchevêque de Cologne Josef Frings donna naissance au verbe « fringsen » après avoir déclaré péché véniel le vol de charbon). La conférence de Potsdam qui partagea lEurope entre les grandes puissances ayant vaincu le Reich sert de toile de fond. Période trouble où lavenir du monde se joua pour des décennies. Ces images darchives et les scènes tournées en studio sont tantôt sur-exposées à la manière de lépoque, tantôt un tantinet trop sombres. Ce petit inconvénient ne fait pas oublier une trame prenante : la récupération des savants ayant élaboré les V2 pour Hitler, (ici Franz Bettmann, rappelant, avec quelques approximations, Werner von Braun) était un vrai enjeu, et causa lélimination de témoins gênants, tels le trop gourmand Tully (un magistral Tobey Maguire), chauffeur de Jake Geismar (George Clooney, charismatique). Russes et Américains se faisaient la « course aux cerveaux ». On lit aussi avec effroi un prénom féminin, synonyme de lieu de mort et danéantissement, on suit une femme fatale (et fataliste) détentrice dun terrible secret, admirable Cate Blanchett qui après « Babel » continue un parcours sans faute, parachevant ce tableau saisissant. Quelques connaissances historiques sont nécessaires pour apprécier ce film, et pour distribuer les cartes dans une intrigue qui brouille la vision du bien et du mal.
D'un très grand ennui ! L'histoire est compliqué sans que cela apporte grand chose, la palôte imitation noir et blanc des films de années 40 est minable, et d'un sombre tel qu'on y voit queude, l'actrice est moche et peu mise en valeur... Qu'allait faire George Clooney, pourtant brillant acteur dans cette galère ??? Autant se voir et revoir Casablanca...
En bon admirateur de Soderbergh je me devais voir "The Good German" qui est son film le plus manièriste si je puis me permettre. On le savait trés tenté par l'expérimental (Full frontal, Schizopolis et d'autre...) et sur cet hommage aux polar des 40(s) qui traités de l'espionnage, l'aprés guerre ect le réalisateur de Traffic s'amuse à réaliser son film dans les mêmes conditions que les précédents chefs-d'oeuvre furent réalisés. Pourquoi pas ? De plus le choix de Cate Blanchett et George Clooney (décevant dans Solaris) me semblait trés bon. Force est de constater que je fut gangé par la déception au fur et à mesure que le film avancait. Pour faire simple, aprés la disparition de Tobey Maguire, le film tombe dans l'inintérêt presque total. Je dis presque car il a toujours cet esthétique trés maitrisé et plaisante. Il en va d'ailleurs de l'exploit que c'est Soderbergh lui même qui se chargea de la photographie. C.Blanchett est trop froide et Clooney à l'allure qu'il faut mais manque de conviction. L'histoire quand à elle se résume à des trahisons, des amours passionels, bien trop classique pour intéréssé. Le début du film seulement est accrocheur en raison du personnage joué par Maguire qui le campe trés bien. A lui seul il fait comprendre la condition du Berlin détruit de l'époque. Pour finir je dirais que Soderbergh s'amuse mais pas nous, bien que la tentative sois plus qu'honorable. Même si l'on s'ennuie pas mal, la faute à un scénario pauvre et étendue pour l'unique plaisir visuel, The good german est à voir car les intentions sont bonnes et qui sait le film peut en passioner certains...
Un film très long, très lourd, en noir et blanc, dans un Berlin en ruine juste après la capitulation des nazis. Les personnages, plus ou moins traumatisés selon les horreurs qu'ils ont vécu, errent comme des fantômes dans la ville occupée. Le degré zéro de l'action est proche, bon courage à ceux qui vont tenter de regarder ce navet en entier (personnellement, j'ai vu le début et la fin, plus quelques bouts entre les deux quand je ne dormais pas).
Je n'ai pas accroché à ce film qui ne se rend pas vraiment intéressant. Les acteurs ne sont pas supers et le scénario n'est pas très poussé. C'est assez beau visuellement mais pas grand chose de plus
Des choix esthétiques intéressants soutenus par de nombreuses références cinématographiques aidées par des acteurs irréprochables mais un scénario bien fin qui se termine de manière trop facile. Tout ça pour ça. Dommage!
Film surprenant non pas par son scénario assez tarabiscoté mais par la réalisation, la maitrise de l’image (pas du au fait que se soit en noir et blanc), le jeu d’acteurs à l’ancienne… Le seul problème c’est que a trop vouloir montrer des références cinématographique de films cultes, Steven Sodebergh pousse le spectateur à s’ennuyer et en oublie la base : un bon scénario
Wouaw! Ce film nous transporte, retour en arrière dans les années 40. Esthétiquement le film est une baffe, si la mise en scène et les mouvements de caméra était parfois moins moderne, j'aurais vraiment cru voir un film d'époque. Le casting est d'excellent goût comme George Clooney rappelant Cary Grant ou Tobey McGuire au visage collant parfaitement à l'ambiance. Je regrette juste le rythme trop lent et le manque de saveur qui ennui un peu le spectateur. Hormis ces petits détails, The Good German est une véritable surprise et rend un grand hommage aux films des années 50.
"The Good German" est assez intéressant mais davantage de par son côté technique. Soderbergh maitrise indubitablement son sujet. Les images sont superbes et on se retrouve plongé dans les films d'après guerre. Un esthétisme parfait, mais on ne peux en dire autant du scénario. Celui-ci bien que très léger, s'embourbe dans une complexité étonnante. Les séquences sont très (trop!) courtes et au final l'intrigue déçoit un peu. Restent que les acteurs, Georges Clooney en tête, sont irréprochables! L'acteur, de par sa gueule et son charisme, nous prouve qu'il n'a rien à envier à des acteurs comme Cary Grant ou Montgomery Clift!
Après l'hommage à l'expressionnisme dans «Kafka» (USA, 1992), l'hommage à Tarkovski dans «Solaris» (USA, 2002) et l'hommage aux films de braquage avec la série «Ocean's», Steven Soderbergh, cinéaste éclectique, rend un autre hommage aux films noirs américains des années 50. C'est donc un bonheur pour les cinéphiles et amateurs du genre que de voir un nouveau film possédant cette plastique charbonneuse, cette lumière qui vient comme creuser les visages des acteurs, ces intrigues emmêlées, ces personnages clichés. Soderbergh, incrustant son film d'images d'archives, confère à l'oeuvre une touche de néo-réalisme qui n'est pas sans rappeler à de multiples fois Roberto Rossellini (cf. «Roma, citta aperta et «Germania anno zero» ). Ainsi l'exercice de style de Soderbergh est parfaitement réussi, ceci également grâce à une technique maîtrisée et à une organisation de tournage calquée sur celle des années 50. La forme charme véritablement à chacun des plans mais là où «The Good German» faillit majoritairement c'est dans l'accessibilité de son fond. En effet, à plusieurs instants on perd le file de l'intrigue tordue, intrigue basée sur la conférence de Postdam. Que cherche véritablement Jacob ? Pourquoi veut-on avec tant d'ardeur Mr. Brandt ? Les intrigues politiques, pourtant essentielles pour que le film puisse avoir une raison d'être dans le cinéma contemporain, sont floues et noyées sous un amas d'informations, toutes n'étant pas nécessaire d'ailleurs. Enfin, Soderbergh trop intelligent pour ne faire qu'un film à l'ancienne, ancre son oeuvre dans la modernité en mettant des dialogues grossier (cf. «Fuck») et créé des flash-backs violents, volontairement anachroniques pour le cinéma des années 50. «The Good German», belle démonstration d'une connaissance technique, ne vaut que par sa forme et son apparence nostalgique mais tribuche grossièrement de par le cafouillis de son propos, propos dépassé puisqu'il ne répond qu'à l'histoire d'antan, sans écho sur le présent.
Un bon film qui m'a surpris, je ne m'attendais pas à un suspense de ce genre et le côté noir et blanc accentue l'action et l'enquête. C'est quelque fois longuet ou confus mais ça reste vraiment passionant. Un film à voir pour de nombreuses raisons!!
The Good German est un film mitigé. Les acteurs sont tous bon (mention spéciale pour Tobey Maguire et Cate Blanchett), le scènario est plutôt bon et à le don de nous faire rester jusqu'à la fin pour en savoir le dénoument. La mise en scène choisi pour rendre le charme des films des années 40 est plutôt réussi, la musique aussi. Cependant, sa manque de charme, on est vite perdue dans cet histoire qui avait pourtant un début très attractif, car outre le début et la fin du film, le reste est vide, froid est sans aucun réel interet. Dommage donc, car The Good German avait au départ une bonne idée mal exploité par un trés maladroit Steven Soderberg. Au final cela donne un film moyen qui avait pourtant tous pour devenir grand, la déception est là.