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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
que dire de plus sinon que c'est beau !-) l'arrivée au Pérou est fabuleuse sur ce vestige inca... une belle aventure, avec quelques passages un peu longuets, mais on se laisse surprendre. Gael Garcia Bernal que j'avais découvert dans "La mauvaise éducation" assure juste ce qu'il faut cette fois, mais profite d'un très bon texte.
Une caméra qui ne tient pas en place, pour un road movie qui nous emmene aux plus fond de l'Amerique Latine. Vision utopiste d'Ernesto, trop naïf celui que l'on appelle déjà "Che"? Peut être... mais il n'empeche que du coeur, il n'en manque pas, surtout lorsqu'il doit soigner des lépreux, ou encore aider des mineurs désoeuvrés... 15 dollars c'est très peu, et cela devient comique la façon dont il s'accroche à ces quelques pièces, lorsque l'on sait qu'il est le plus grand artisan de l'anti-imperialisme américain. Son ami "Dr Che Gordo", coureur invétéré, est le comique de l'histoire, à coup de "cabron" et "hijo de puta", il aide son compagnon de voyage à devenir un homme, lui de son côté préfère continuer à courir les jupons. Le trio (les deux bonhommes et "la vaillante") deviendra un duo, un couple même (se disputant pour argent, destination...un vieux couple, non?). Che Guevara, on ne le verra pas vraiment sauf lorsqu'il y aura une injustice, comme avec les mineurs ou les lépreux, mais pas celui que tous le monde connait, celui là se fera connaitre lors d'un prochain voyage...
très joli film! pas de propagande basique, plutôt le portrait de deux jeunes (sans idéalisation, ils ont leurs défauts), un film de voyage et d'apprentissage. Le titre est très bien choisi! (et les deux acteurs très bons)
On est complètement sidéré par ce film qui est un formidable hymne humaniste ; le jeune Ernesto est merveilleusement interprété par Gaël Garcia Bernal qui donne à ce personnage mythique une dimension émotionnelle exceptionnelle. L'interprétation de Rodrigo de la Serna est tout aussi remarquable de justesse et de sobriété. Plus qu'un road-movie, c'est une accession vers un idéal de justice, de vérité qui est montrée dans ce film parfaitement réalisé. Le spectacle des paysages d'Amérique du sud est grandiose et superbement filmé, la musique est judicieuse. On sort de ce film les yeux embués tant l'émotion provoquée est réelle.
Petite déception à la sortie de ce Carnets de Voyage pas franchement réussi mais pas raté non plus. Walter Salles passe à côté d'une partie de son sujet, de l'union d'un seul grand continent, d'un seul peuple revendiqué par le Ché à travers ce périple il n'y a point trace, le peuple Sud Américain ayant à peine droit de cité, juste au travers de deux/trois portraits trop vite expédiés, à peine esquissés. On ne ressent jamais vraiment la dureté d'un tel périple, encore moins sa durée, le réalisateur ne retenant surtout que la léproserie, qui semble avoir durée un bon tiers du voyage si l'on se fie à sa place occupé dans le métrage alors qu'ils n'y restèrent "que" 3 semaines sur les 2 ans que dura ce long voyage. Plus embarrassant est le recours à la facilité dans l'émotion et la résorbtion des quelques épreuves rencontrés. Heureusement il ya l'humour typiquement latino-américain, la chaleur de ses habitants, la beauté des paysages magnifiquement photographiés par Eric Gautier et une sincérité qui permet parfois à l'émotion de passer. Trop gentil, trop occuper à servir de belles images et trop concentré sur ces (formidables) interprètes, Walter Salles oublie de signer un film, un vrai, et les idées mêmes qui animaient tel projet.
Fabuleux film ! La beauté des images, les dialogues, l'humour, la beauté des personnage... Si vous ne l'avez pas vu, courez-y. Ce film n'est pas politisé.
Carnets De Voyage de Walter Salles aurait lui aussi - avec Old Boy, La Mauvaise Education et La Vie Est Un Miracle - pu gagner la palme d'or au festival de Cannes 2004 finalement descernée à ce con de Michael Moore. En tout cas, son film est une pure merveille retraçant le voyage de deux êtres partageant les mêmes ambitions sans la moindre scène spectaculaire comme il l'est signalé au début. Mais même si Carnets De Voyage ne contient pas de scène spectaculaire, il l'est tout de même dans son fond, c'est à dire dans son histoire et dans son déroulement qui nous permet de voyager avec Ernesto et Alberto à travers le Perou ou encore le Chilie où ils vont marquer le coeur des gens de chaque endroit où ils vont passer comme ils vont marquer le coeur des spectateurs infiniment touchés par leur périple. Gael Garcia Bernal est vraiment un jeune talent très prometteur tout comme l'autre qui tient le rôle d'Alberto avec le naturel nécessaire pour nous faire croire à son personnage. Quant à Walter Salles, sa mise en scène est vraiment extraordinaire grâce à une caméra portée souvent utilisée pour nous placer dans la tête des personnages nous faisant alors découvrir des personnages plein d'humanité qui découvrent un monde inhumain et injuste. Des injustices qui, à la toute fin, vont révolter le jeune Guevarra pour ensuite devenir ce que tout le monde connaît de lui: un révolutionnaire cubain. La partie la plus marquante du film est sans doute celle au Pérou où ils vont aider durant plus de trois semaines des lépreux qui leur seront éternellement reconnaissant et dont la séparation est très émouvante. D'ailleurs, l'humanité des deux protagonistes est très bien symbolisée au moment où ils refusent de mettre des gants pour toucher les lépreux et lorsque Ernesto traverse la rivière à la nage pour aller les voir lors de son anniversaire. Magistral !!! En esperant que le Dark Water de Walter Salles atteigne la même qualité que Carnets De Voyage, ce qui est peu probable en soi...
Très bon film ! En privilégiant l'aventure humaine à tout l'aspect politique qu'on trouve autour du "Che", Sales nous offre une jolie épopée. L'amitié entre Granados et Guevara nous offre des jolis moments. Les acteurs sont tout aussi impeccables que la mise en scène de Sales servie par de superbes images.
Les décors sont splendides et les acteurs de qualité, notamment l'acteur mexicain, Gael Garcia Bernal (déjà formidable dans "Amour chienne"). Ce road-movie sud américain retrace le périple du mythique Ernesto Guevara et son ami Alberto Granado en 1952 en se basant sur les récits des deux hommes. Transposer une biographie à l'écran est toujours un exercice difficile car il est aisé de s'égarer dans le dosage entre romance et de réalisme. Surtout lorsqu'il s'agit d'avoir la prétention de refaire vivre le Dieu Che Gavara. Ce dernier en prend pour son grade dans ce film. Le personnage est pitoyable en effet, en nabot asthmatique, puceau naïf d'un idéalisme sans limite. On apprend que ce fils de famille bourgeoise, étudiant en médecine serait devenu révolutionnaire et aurait adhérer au marxisme rien qu'au travers de ce voyage pénible, car entre autre pris de compassion pour des lépreux. Enfin ce n'est pas sérieux !
Quel film ! Ernesto n'est pas encore le "Che", mais il va le devenir quelques années plus tard. A travers un sublime voyage initiatique il découvre les injustices d'un système social. Quelle fraicheur ! Quel humour ! Que l'Amérique du Sud est belle ! Que de passionantes questions nous interrogent ! Faut-il s'engager personnellement contre l'oppression ? ..et comment ? Ernesto ne deviendra jamais un vieillard nostalgique à Cuba. Comme dans "Titanic", le spectateur connaissait la fin du film !... mais c'est le chemin qui y menait qui illuminait nos passions.
Excellent! Tous les ingrédients sont là, et la mayonnaise de ce road movie (initiatique ?) prend très bien. Ballade à travers l'Amérique du sud de deux pottes sur leur vieille motocyclette. Paysages, personnages pittoresques, dialogues, prises de vues, photos : excellents. Une espèce de "Thelma et Louise" dans la pampa.