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selenie
6 256 abonnés
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2,5
Publiée le 16 mai 2008
Un peu déçu par le film. Le mérite est de mettre en image une partie de la vie du Che qu'on connait peu. Un road-movie humaniste où les émotions sont palpables et les paysages splendides. Cependant montrer un Che, à cette époque, apolitique est improbable et la partei dans l'hôpital est trop longue ; on a l'impression que son périple s'est arrêté là ! Garcia Bernal joue parfaitement même si il joue un Che trop enfantin alors qu'il est déjà adulte.
Ah Carnets de Voyage !! Un très bon film de Salles pour ma part, dans ce film il y a tout ce que j'attendais: de l'humour (les péripéties sur la terrible), de l'amour, de l'entraide et de la haine. Mais jamais je n'ai eu l'impression à travers un film de découvrir un continent comme nous le fait découvrir ici Walter Salles. Pationné par l'Amérique du Sud depuis un bout de temps, ma joie fut énorme lorsque je découvrit la beauté des paysages choisis dans ce film. Salles arrive à nous faire oublier que le personnage principal de son film est le "Che", on le découvre ici comme un humain, même plutôt fragile, qui se sent frustré de ne pas pouvoir aider les personnes en difficultées. Les 2 acteurs principaux jouent à merveille, j'ai adoré. Ps: A regarder en Vo, c'est tellement plus agréable.
Je trouve que ce film est excellent : il est d'une rare sensibilité et profondément humain. Il nous permet de connaître la jeunesse d'un des symboles du XXe siècle dont le grand public ne connait qu'une petite partie de sa vie. De plus les paysages de l'Amérique du Sud sont magnifiques et je pense que rien que pour ça, le film mérite d'être vu. La prestation des acteurs est époustoufflante : plus particulièrement Gael Garcia Bernal qui ne peut que prouver qu'il est un excellent acteur. Rodrigo De La Serna, moins connu mais qui lui aussi mérite d'être félicité, assure une très bonne prestation. Walter Salles signe donc un film de grande qualité qui mérite d'être connu et reconnu.
Pour moi, un film majeur sur l'Amerique du Sud mais ce que j'ai le plus aimé est que ce n'est pas tellement un film sur le Ché et sa légende mais sur les choix qu'un homme fait face à la misère, la pauvreté et l'exclusion.
Un bon film, où G.Bernal retranscrit à merveille les valeurs de fraternité, solidarité et générosité si chères au Ché. Un film intéressant donc, qui zoome sur un morceau de la vie de notre héros avant qu'il ne rejoigne F.Castro.On découvre donc la jeunesse du futur médecin avec l'apparition de sa conscience, de sa fougue et de son idéal aors qu'il découvre la misère du monde. S'il s'agit d'un bon film, il traîne quand même un peu trop en longueurs, et qui verse souvent dans les bons sentiments ainsi que dans le manichéisme. En bref,c'est un film à voir, même si le sujet aurais pu être mieux traité.
Impression mitigée pour un film fascinant. "Carnets de Voyage" s'inspire de faits réels et a le mérite d'attirer l'attention, aujourd'hui encore. Le "Che" est une icône, celui d'une jeunesse révolutionnaire. Bénéficiant à l'heure actuelle d'une curieuse popularité qui ne cesse de s'accroître (un mythe est né), c'est surtout un personnage passionnant de notre Histoire moderne, qui méritait bien un long-métrage, et de qualité. Ce qu'il y a de bien dans cette oeuvre, c'est qu'elle ne se pose jamais en juge de quoique ce soit, il n'y a pas de parti pris. En effet, Salles a eu l'intelligence de s'attacher à ce que représente le personnage et ce qu'il a pu être à un moment donné de sa vie. Le voir ainsi est parfois déstabilisant mais loin d'être dénué d'intérêt. En fait, le cinéaste a construit un film-figure autour d'une figure, et c'est ce qui porte à un assez remarquable niveau l'ensemble, dans la mesure où il est complètement ancré dans l'état d'esprit de ce qu'il évoque. On pourrait lui reprocher un style parfois un peu clippé, avec un montage nerveux, mais non : le travail sur l'image est important car totalement dans l'optique de la représentation d'une personne. Dans l'ensemble, le film s'est très bien adapté à son sujet et l'a traité avec une finesse qui force par instants l'admiration. Le problème, c'est la conclusion, exposant comme fondateur de l'idéologie du "Che" ce voyage d'apparence pas anodin mais innocent. On peut retrouver plusieurs de ses valeurs qui nuisent malheureusement à "Carnets de Voyage". A cet instant, on se dit que le réalisateur a hésité ne s'est pas engagé jusqu'au bout de son portrait basé sur l'apparence. On se prend alors à regretter que l'oeuvre n'ait pas reposé sur ces propos, si justes et puissants. La misère entrevue au cours de ce road-movie est traitée de manière superficielle et ne trouve pas de cohérence dans ce discours si important, qui trahit l'objectif initial et s'avère plus représentatif d'une perte de contrôle qu'une incur
Un film magnifique profondément humaniste. Il nous retrace le voyage initiatique d'Ernesto Guevera, alors que celui-ci n'était encore qu'un jeune homme de bonne famille désireux de découvrir son continent - et pas encore le Che, le révolutionnaire marxiste-, et de son ami Alberto Granado. Ce road movie nous entraine à travers les grands espaces d'Amérique du Sud, les paysages sont donc sublimes, les péripéties rencontrées par nos deux protagonistes nombreuses, tantôt drôles, tantôt touchantes. Gael Garcia Bernal et Rodrigo De La Serna sont remarquables, d'une justesse exemplaire. Ce film est une invitation aux voyages et à l'ouverture d'esprit.
« Carnets de voyage » retrace environ 18 mois de la vie dErnesto Guevara qui deviendra plus tard le très fameux révolutionnaire marxiste. Nous sommes en 1952, il a 24 ans. Sur le point de finir de brillantes études de médecine, il part faire le tour de lAmérique du sud au départ de Buenos Aires. Il met les voiles à bord dune vieille motocyclette avec son ami Alberto Granado. Des sommets enneigés aux plaines arides, les deux héros voyagent dans des conditions difficiles. Après lArgentine, le Chili, ils parviennent au Pérou. Durant ce voyage initiatique, Ernesto est troublé par la pauvreté et la misère de la population. Au Pérou les deux amis travaillent un temps dans un hôpital tenu par des religieuses. Mais hormis les malades, Ernesto se sent de plus en plus proche du peuple. De plus en plus concerné par ces conditions de vie de lAmérique australe. « Quelque chose sest passé durant ce voyage » dit-il. Effectivement. Le film se clos sur une merveilleuse musique sud américaine, et sur une galerie de portraits, images du peuple, enfants, vieillards, magnifiques clichés, photographiées en noir et blanc, puis sur le visage dAlberto, toujours vivant au moment du film, se remémorant les moments passés avec son ami, puis la vie du « Che ». Cette oeuvre est un superbe hymne à la vie, une émouvante et magnifique leçon dhumanité.
Che guevara ? n'importe qui vous dira le connaitre, malheureusement tres peu pourront vous dire ses actions et ce qu'il a réelement fait..... si vous ne le savez pas encore Walter Salles s'en charge pour vous.Par ce voyage iniatique on assiste a la revelation de Guevara et sa sympathie pour les plus pauvres,Walter avait deja demontré son talent pour les voyages en Amerique latine notamment avec Central do brasil et il persiste et signe avec Carnets de voyages.Un regret que je mettrai en exergue:toujours pas de réelle presentation de l'oeuvre "future" du Che......
Oui le Che, c'est simplement le gar qui est en photo sur les tee-shirt ou sur un poster, et ce film nous le fait bien comprendre. On découvre comment ce sentiment de révolte c'est emparé de ce personnage iconoclaste. A travers une Amérique du Sud où les inégalités sont fortes , le jeune Ernesto quitte son monde bourgeois pour être à la fin avec les plus démunies, les lépreux. Bref on assiste à la transformation d'un homme, mis en exergue par son compagnon de voyage, Alberto qui lui ne changera pas d'un pouce. Ici, le mot voyage prend tout son sens. C'est une découverte d'hommes et de paysages, qui te font à la fin découvrir qui tu es vraiment. Les envirronnements sont superbes et désertiques, donnant une majesté aux lieux et un sentiment de faiblesse à ces deux personnages. Les rencontres avec les locaux sont souvent filmés avec humour. Les acteurs sont supers surtout Gael Garci Bernal. Bref c'est une perle qui au lieu de s'attarder sur la vie de revolutionnnaire du Che, essaie plutôt de comprendre un personnage marquant de l'histoire du XXéme siècle.
Il ma fallu un certain temps avant de pouvoir écrire quoi que ce soit sur ce film. Nombreux sont ceux qui sont fascinés par limage de révolutionnaire du che mais bien peu sont ceux qui savent quil était vraiment. Lui même disait à son propos : « ceux qui me qualifient d'aventurier, ils ont raison mais je suis un aventurier à part. Je suis un aventurier qui risque sa peau pour faire triompher ses idées. » Il ny a que celui qui est prêt à quitter son confort pour aller lutter dans un autre pays qui mérite le nom de révolutionnaire. Carnet de voyage retrace le voyage initiatique de ce personnage hors du commun, qui a sillonné lAmérique latine dès 1952 a moto, se forgeant au long de son périple les grands idéaux dont il sera lambassadeur. Cest en se confrontant avec lamère réalité de la pauvreté humaine quil a développé ce désir insatiable de justice, et cest cette capacité à ressentir au plus profond de lui même n'importe quelle injustice commise qui fait de lui ce si grand révolutionnaire que lon sait. Ce voyage est tout simplement magnifique, lon est transporté avec lui dans cette quête identitaire, visitant au passage des pays et des lieux tous plus beaux les uns que les autres. Gaël Garcia Bernal est tout simplement magique, on croirait voir en lui une réincarnation du révolutionnaire si mythique. La musique du film est également sublime, simple, en concordance parfaite avec latmosphère du film. A ce jour, certainement lun des plus beaux, des plus instructif road-movie jamais tourné.
Super, une énième ode au Che, comme si les T shirts à la con ne suffisaient pas. Ils seraient temps que les petits mômes qui arborent fièrement sont effigie parce que ça fait rebelle et révolutionnaire sachent qu'il était avant tout un boucher, certes courageux, mais un charcutier. L'enfer est pavé de bonnes intentions...