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Stéphane D
118 abonnés
2 108 critiques
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2,0
Publiée le 1 mars 2014
Le film a l'air d'un film moyen des années 90, avec une musique d'une médiocrité absolue immédiatement datée, une histoire de flics ripoux et des petits délinquants. Même si un beau casting est embarqué là-dedans, c'est affreusement quelconque.
Après Training Day, son deuxième scénario, David Ayer avait le vent en poupe et continua d’étudier la police à Los Angeles. Réécrivant un scénario de James Ellroy sur le scandale Rampart, son troisième script donna Dark Blue.
Réalisé par le yes man Ron Shelton, bien plus connu pour ses comédies sportives comme White Men Can’t Jump que pour son talent intrinsèque, Dark Blue démarre lentement, comme toute fresque policière qui se respecte. Et comme toute fresque policière qui se respecte, Dark Blue monte constamment en puissance jusqu’à finir crescendo, dans une dernière demi-heure en pleine émeute, d’une sauvagerie qui sert tout à fait le propos de Shelton et Ayer. Le film enchaîne les scènes chocs sans jamais en faire trop. La rédemption du protagoniste principale en devient absolument passionnante, grâce à un Kurt Russell tout bonnement exceptionnel, malgré le destin déjà tout tracé dès le début du film. Les autres acteurs sont tout aussi excellents, entre Scott Speedman, en jeune bleu, Ving Rhames en carriériste qui délaisse sa femme, Brendan Gleeson en ordure et le duo Kurupt – Dash Mihok en criminels branques. Le score de Terrence Blanchard apporte un cachet inestimable au film, qui se termine sur un plan absolument fabuleux de Los Angeles en pleine émeute.
Dark Blue est un excellent film, une plongée dans la triste situation de Los Angeles pendant le Rampart à travers le prisme d’un héros ultra-charismatique joué par un acteur en état de grâce. Si avec ça, vous n’avez pas encore envie de voir le film…
Etincelant film noir porté par un Kurt Russel rarement aussi bon (dans un rôle ambigu) et qui culmine dans un épilogue surpuissant fleurant bon le fantastique à la New York 1997 (ville à feu et à sang livrée à la loi inique des petits rois du pavé). A découvrir !
Pas mal ! Adaptation d'un bouquin de l'American Dog Ellroy, le scénario ne peut que être béton (dans la lignée de Le Dahlia noir et L.A. Confidential). Une bonne histoire de flics pourris avec de nombreux rebondissements, un casting de haut rang et un bon rythme. Bon thriller en somme, qui ne restera pas dans les annales mais sympa notamment pour les fan du si particulier Kurt Russel. Ce film a la particularité de constituer son retour au très haut niveau après une période de moins bien, pour rappel cet acteur fut l'une des plus grandes star des années 80, notamment sous la coupe du Maître de l'Horreur, John Carpenter (New York 1997, The Thing entre autres).
Sur une histoire de James Ellroy et sur un scénario de David Ayer, Ron Shelton réalise un film policier âpre et amer, qui fait la triste constatation d'une ville qui se dégrade, pourrie par les mêmes policiers qui, bien des années avant, la protégeait. Entre des voyous qui n'hésitent pas à tuer et des grands pontes qui s'en mettent plein les poches à grand coup de magouillages et de chantages, "Dark Blue" nous dépeint la corruption d'une ville alors que le procès de l'affaire Rodney King est en cours et que la tension est à son comble. Et vu que le personnage principal est un flic pourri violent qui se retrouve avec une sale affaire sur les bras et un début de crise de conscience et qu'il est campé par Kurt Russell, on y croit dur comme fer, l'acteur étant absolument parfait, menant de bout en bout un film très bien écrit donnant la part belle aux seconds rôles (Scott Speedman, Brendan Gleeson ou encore Ving Rhames).
13 622 abonnés
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3,0
Publiée le 4 juillet 2013
Le rèalisateur Ron Shelton s'ètait fait remarquer par une satire de la vie politique, "Blaze", avec Paul Newman. "White Men Can't Jump" avec le duo bondissant Wesley Snipes-Woody Harrelson et "Tin Cup" avec Kevin Costner, c'ètait aussi lui! Autre registre pour Shelton avec "Dark Blue", un polar d'une extrême noirceur qui s'inspire d'une histoire imaginèe par le romancier James Elroy pour suivre les magouilles d'une bande de flics ripoux de Los Angeles! Tandis que la ville gronde face à des menaces d'èmeutes raciales, l'excellent Kurt Russell èvolue en eaux troubles entre collègues corrompus et malfrats violents! Sa descente aux enfers dans un monde sans pitiè vaut vraiment le dètour! Un thriller de solide facture qui tient en haleine le spectateur sans jamais l'ennuyer...
Violent, noir ce polar autour des émeutes de L.A. ressemble aux bons vieux westerns avec ses shérifs tirant sur tout ce qui bouge. Un bon film mais pas un grand.
On retrouve en partie l’univers si particulier d’Ellroy qui sait comment faire résonner la petite histoire avec la grande (ici les émeutes de Los Angeles). Ça c’est le gros point fort du film car il ancre le récit dans la réalité. Mais en partie car il manque un point essentiel: le travail sur la psychologie des personnages. Tantôt survolée (Kurt Russell, Scott Speedman), tantôt quasi inexistante (Ving Rhames, Michael Michele), c’est le point noir du scénario (seul le personnage joué Brendan Gleeson est réussi). Alors certes ce n’est pas un film de James Ellroy, mais il faut reconnaître que c’est son nom qui attire aujourd’hui les spectateurs. Pas certain que ce "Dark Blue" n’aurait survécu aussi longtemps sans lui.
Avec un scénario qui a un gout de déjà vu, on aurait pu s'attendre au pire. Il n'en est rien, Dark Blue est un excellent film et Kurt Russell est toujours aussi magistrale, un de mes acteurs préférés, sans l'ombre d'un doute. Un excellent polar/policier que je vous recommande.
PS : on notera la participation du fils de Kurt qui lui ressemble comme 2 gouttes d'eau !
Un polar noire de bonne facture qui aurait pu atteindre des sommets avec un un réalisateur un peu plus talentueux et surtout avec des musiques qui collent mieux à l'histoire. Kurt Russell s'en tire comme souvent avec les honneurs.
Un bon policier, mais sans plus. Une bonne histoire avec un chef ripoux peut-ètre pas interpréter comme il se doit, mais ca reste une prestation convenable. Kurt Russell nous offre quant a lui une bonne interprétation du film plus qu'a la limite pour ne pas dire plus. J'ai beaucoup apprécier le role tenue par Ving Rhames. Pour le reste du casting je reste perplexe. Un bon film qui restera un peu décevant pour moi. 2.5/5
Un film divertissant qui ne révolutionne pas le genre, mais qui très bien interpréter par Kurt Russell notamment. L'histoire du flic pourri est vu et revu, seul le contexte est un peu original.
La contribution inutile de Ron Shelton au cinéma. Le thème du flic américain corrompu est usé jusqu'à la corde : du classique "Bad Lieutenant" de Ferrara en 1992 au récent "Au bout de la nuit" en 2008, nombreux sont les réalisateurs qui se sont lancé dans la mise en scène d'une telle dualité. Et je ne parle même pas de l'excellente série "The shield". Pour sa part, Ron Shelton nous propose une œuvre qui fleure bon la fin des années 80 et le début des années 90 : musique mâtinée de guitare électrique, vestes deux fois trop larges des acteurs, scénario bourrin. Il s'agit vraisemblablement d'un hommage déguisé. Je n'ai pas du tout accroché. L'un des aspects qui m'a le plus dérangé est probablement l'invraisemblance de l'histoire. On découvre en effet que tout le monde connaît tout le monde et couche à tout va. C'est le genre d'intrigue fantaisiste dont je me contentais à 15 ans, j'aspire à présent à autre chose. D'autant que le film est chiant, on voit Kurt Russell multiplier les baffes dans la gueule en guise d'enquête, un peu sommaire tout de même. Plus de finesse aurait été la bienvenue. Les dialogues ne présentent bien évidemment aucun intérêt, pas plus que les scènes de baston. Je passe donc mon chemin.