Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
BURIDAN
21 abonnés
201 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 4 octobre 2009
Dark bouse! Je n'ai pas lu ce James Ellroy que nos chers dithyrambes semblent tant apprécier; mais au vu des films qui en sont inspirés je n'ai guère envi de m'y plonger... Ah oui! Kurt Russel serait génial! Bon si vous trouvez que trois expressions la plupart du temps complètement en décalage avec l'action suffisent pour en faire un grand acteur c'est un choix... Mais je parie que vous êtes fan des séries policières de TF1 ou des magnifiques chaînes produites par RTL... Vrai? Quand à l'image, plus ringard et convenu tu meurs! Ron Shelton est tout simplement cinématographiquement nul! Voila pour la forme! Le fond maintenant… Le Ron en question (inspiré du James précité) veut donner de la crédibilité à son épisode de série en s’inspirant de faits réels (les révoltes de L.A. en 1992 suite à l’assassinat de Rodney King par quatre policiers). Mais que nous dit-il du contexte sociologique: rien. Pire, il est manichéen, réducteur et insupportable quand il réduit les habitants des ghettos à des hordes gesticulantes et assoiffées de violence… D’ailleurs le « héro » pour en réchapper fera encore quelques victimes supplémentaires avec sa limousine… Qu’importe, ce sont des noirs! En bref pour moi les cinq lettres d’un général d’empire suffisent à définir cette suite d’images mal agencées… PS: Messieurs les critiques de Chronic’art, de l’Obs,, des Echos, de Télérama qu’avez-vous dans le ciboulot pour inciter les gens à aller voir cette daube hystérique ?
Basé sur une histoire de James Ellroy, Dark Blue nous plonge dans l’Amérique des années 1990, marquée par une recrudescence des violences policières à caractère raciales telles Rodney King. On y retrouve quelques-uns des thèmes fétiches de l’écrivain : le crime, les flics véreux et surtout une Los Angeles plus noire et hypnotique que jamais. Avec à l’appui le scénario de David Ayer, Ron Shelton s’acquitte consciencieusement de la tâche. Sa gestion du sujet est satisfaisante : bon rythme et ensemble assez prenant. On remarque toutefois une pointe de manichéisme, notamment à travers les deux protagonistes principaux ; d’un côté le bon flic, de l’autre le mauvais. Il s’agit donc d’un bon polar où domine la figure de Kurt Russell ; après une série de galères, l’acteur trouve l’un de ses plus beaux rôles.
"Dark blue" est un polar très tendu sur fond de flics ripoux, l'histoire se déroulant à Los Angeles pendant le procés Rodney King, à l'époque ou on était extrêmement loin de "black live matters". Kurt Russel, dont la carrière n'était pas au plus haut, y livre une super prestation. A noter le ripoux interprété par Brendan Gleeson actuellement heros de la série 5 étoiles "mr mercedes". Un polar à recommander chaudement. 4 / 5
Un très bon film policier qui se déroule au moment des émeutes de Los Angeles. Avec ses flics ripoux le scénario nous entraîne dans une enquête sur un braquage qui a fait 5 morts. Les 2 enquêteurs vont se rendre compte que l'affaire est plus complexe qu'il n'y paraît . Le film est prenant et s'appuie sur un excellent casting. Mention spéciale à Kurt Russell qui est parfait dans son rôle de flic un peu borderline. A voir.
A Los Angeles, quelques jours avant les émeutes de 1992, deux flics ripoux enquêtent sur un braquage sanglant, et vont mettre leur nez trop loin. Sorti peu de temps après "Training Day" et "Narc", "Dark Blue" aborde à son tour le côté sombre des forces de police, du raciste à la gâchette facile jusqu'au mafieux. Les personnages sont intéressants et nuancés, servis pas de très bons acteurs : Ving Rhames en chef droit et trop ambitieux, Brendan Gleeson en pourriture, et surtout Kurt Russell, excellent en vieux de la vieille roublard, brutal, mais au bout du rouleau. L'intrigue, basée sur une histoire écrite par James Ellroy, est riche en rebondissement et coups tordus, et exploite de manière intéressante le contexte des émeutes. Le tout est enrobé par une mise en scène efficace, qui insiste sur la chaleur et la lumière de la ville, contrastant avec l'atmosphère pessimiste et sombre du scénario. Un polar de qualité.
Alors que le verdict concernant les policiers qui ont tabassé Rodney King se fait attendre deux policiers (une jeune recrue et un vieux loups aux méthodes expéditives) se voient charger d’une enquête (qui s’apparente à un contrat) sur un quadruple meurtre. Dark Blue c’est une plongée dans le Los Angeles du début des années 90 qui s’apprête à exploser et vivre de sanglantes émeutes (la poursuite dans les rues qui s’embrasent est selon moi LE grand moment du film). C’est aussi le portrait d’un flic totalement au bout du rouleau qui voit ses méthodes et ses certitudes se déliter (même si pour le coup j’ai trouvé son retournement à la fin peu crédible). Ce dernier est tenu par le formidable Kurt Russel qui est pour beaucoup dans la réussite du film traînant un air d’homme en bout de course. Même s’il connaît ici ou là quelques longueurs et et quelques passages un peu too much cela reste un bon polar au final.
Très violent à défaut d'être toujours très réaliste, ce polar est tout de même une franche réussite. Par sa noirceur et son rythme soutenu il nous tient en haleine de bout en bout.
Magnifique prestation de Kurt Russell. De grandes images de L.A. à feu et a sang. Le film entretient beaucoup de correspondance avec le L.A. Confidential de Curtis Hanson, normal ils ont le même auteur, James Ellroy. La corruption, l'impunité d'un système, la complexité des etres, le besoin de rester droit...toute ces questionnement passe dans ce film auquel on peut reprocher tout de même un final un peu théatral.
13 699 abonnés
12 420 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 4 juillet 2013
Le rèalisateur Ron Shelton s'ètait fait remarquer par une satire de la vie politique, "Blaze", avec Paul Newman. "White Men Can't Jump" avec le duo bondissant Wesley Snipes-Woody Harrelson et "Tin Cup" avec Kevin Costner, c'ètait aussi lui! Autre registre pour Shelton avec "Dark Blue", un polar d'une extrême noirceur qui s'inspire d'une histoire imaginèe par le romancier James Elroy pour suivre les magouilles d'une bande de flics ripoux de Los Angeles! Tandis que la ville gronde face à des menaces d'èmeutes raciales, l'excellent Kurt Russell èvolue en eaux troubles entre collègues corrompus et malfrats violents! Sa descente aux enfers dans un monde sans pitiè vaut vraiment le dètour! Un thriller de solide facture qui tient en haleine le spectateur sans jamais l'ennuyer...
Sur une histoire de James Ellroy et sur un scénario de David Ayer, Ron Shelton réalise un film policier âpre et amer, qui fait la triste constatation d'une ville qui se dégrade, pourrie par les mêmes policiers qui, bien des années avant, la protégeait. Entre des voyous qui n'hésitent pas à tuer et des grands pontes qui s'en mettent plein les poches à grand coup de magouillages et de chantages, "Dark Blue" nous dépeint la corruption d'une ville alors que le procès de l'affaire Rodney King est en cours et que la tension est à son comble. Et vu que le personnage principal est un flic pourri violent qui se retrouve avec une sale affaire sur les bras et un début de crise de conscience et qu'il est campé par Kurt Russell, on y croit dur comme fer, l'acteur étant absolument parfait, menant de bout en bout un film très bien écrit donnant la part belle aux seconds rôles (Scott Speedman, Brendan Gleeson ou encore Ving Rhames).
Après Training Day, son deuxième scénario, David Ayer avait le vent en poupe et continua d’étudier la police à Los Angeles. Réécrivant un scénario de James Ellroy sur le scandale Rampart, son troisième script donna Dark Blue.
Réalisé par le yes man Ron Shelton, bien plus connu pour ses comédies sportives comme White Men Can’t Jump que pour son talent intrinsèque, Dark Blue démarre lentement, comme toute fresque policière qui se respecte. Et comme toute fresque policière qui se respecte, Dark Blue monte constamment en puissance jusqu’à finir crescendo, dans une dernière demi-heure en pleine émeute, d’une sauvagerie qui sert tout à fait le propos de Shelton et Ayer. Le film enchaîne les scènes chocs sans jamais en faire trop. La rédemption du protagoniste principale en devient absolument passionnante, grâce à un Kurt Russell tout bonnement exceptionnel, malgré le destin déjà tout tracé dès le début du film. Les autres acteurs sont tout aussi excellents, entre Scott Speedman, en jeune bleu, Ving Rhames en carriériste qui délaisse sa femme, Brendan Gleeson en ordure et le duo Kurupt – Dash Mihok en criminels branques. Le score de Terrence Blanchard apporte un cachet inestimable au film, qui se termine sur un plan absolument fabuleux de Los Angeles en pleine émeute.
Dark Blue est un excellent film, une plongée dans la triste situation de Los Angeles pendant le Rampart à travers le prisme d’un héros ultra-charismatique joué par un acteur en état de grâce. Si avec ça, vous n’avez pas encore envie de voir le film…
Un polar sans concessions,qui restitue l'atmosphère de Los Angeles en 1992,mégalopole en poudrière à la suite du procès Rodney King(un noir drogué tabassé gratuitement par 4 agents blancs,au final relaxés)."Dark Blue"est adapté d'un scénario solide de James Ellroy,sombre,très noir et sans illusions aucune sur l'intervention de la police.Le coup de génie,c'est d'avoir confier le rôle du policier ripoux au légendaire Kurt Russell.Avec sa gueule fracassée,son jeu instinctif et son franc-parler,il est parfait,et tout à fait représentatif de celui qui exécute les ordres sans rechigner,jusqu'aù jour où il constate amèrement l'étendue de la corruption au sein des forces de l'ordre.Brendan Gleeson en chef entêté,Ving Rhames en capitaine vertueux et Scott Speedman en recrue prise d'états d'âme complètent ce casting finaud.On est surpris par le caractère ethnologique,voire biblique de ce polar urbain.Et le final apocalyptique qui annoncent les fameuses émeutes,est tout autant inquiétant que les magouilles politico-policières.La haine raciale fait des ravages,et la violence surgissante au coin des rues n'est que le reflet d'une société qui devenait alors anarchique.Bel ouvrage.
La contribution inutile de Ron Shelton au cinéma. Le thème du flic américain corrompu est usé jusqu'à la corde : du classique "Bad Lieutenant" de Ferrara en 1992 au récent "Au bout de la nuit" en 2008, nombreux sont les réalisateurs qui se sont lancé dans la mise en scène d'une telle dualité. Et je ne parle même pas de l'excellente série "The shield". Pour sa part, Ron Shelton nous propose une œuvre qui fleure bon la fin des années 80 et le début des années 90 : musique mâtinée de guitare électrique, vestes deux fois trop larges des acteurs, scénario bourrin. Il s'agit vraisemblablement d'un hommage déguisé. Je n'ai pas du tout accroché. L'un des aspects qui m'a le plus dérangé est probablement l'invraisemblance de l'histoire. On découvre en effet que tout le monde connaît tout le monde et couche à tout va. C'est le genre d'intrigue fantaisiste dont je me contentais à 15 ans, j'aspire à présent à autre chose. D'autant que le film est chiant, on voit Kurt Russell multiplier les baffes dans la gueule en guise d'enquête, un peu sommaire tout de même. Plus de finesse aurait été la bienvenue. Les dialogues ne présentent bien évidemment aucun intérêt, pas plus que les scènes de baston. Je passe donc mon chemin.
Kurt Russell est exceptionnel dans ce ripoux faisant la loi auquel on attribut un jeune idéaliste. Le conflit des personnalité au milieu de la jungle urbaine est traiter avec justesse.