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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 février 2019
"A l'ombre de la haine". c'est l'histoire de Hank, gardien de la prison locale au quartier des condamnés à morts, se situant au sud d'une petite ville des états unis, que nous raconte Marc Forster de par une réalisation remarquable. Hank, vit avec son père Buck, raciste bougon, fatigué et malade, et avec son fils Sony, travaillant lui aussi à la prison locale. Faisant ses débuts comme gardien, Sony est d'une très grande sensibilité, alors que son père est distant, endurcis et froid. Tous deux sont en charge de l'exécution capitale de Lawrence Musgrove, un Noir dont le passe-temps favori est de dessiner des portraits. Sa femme Leticia et son fils Tyrell viennent régulièrement lui rendre visite. Des événements tragiques et dramatiques vont emmenés Hank et Leticia à se rencontrés par hasard. Ses destins croisés entre cet homme et cette femme si différents mais en même temps si complémentaires, ayant vécu des situations similaires, va changer leur vie à jamais. Ainsi, ses deux êtres qu'à la base tout oppose, vont se rapprochés l'un de l'autre, jusqu'à formé entre eux une relation de complicité si forte, qu'elle en deviendra fusionnelle. Une oeuvre dramatique d'une intensité rare, que l'on doit principalement aux deux acteurs principaux Billy Bob Thornton et Halle Berry, dont l'interprétation de leur personnages est magistrale.
A l'ombre de la haine est une ouverture de soi. Se repentir, l'une perd son homme au couloir de la mort et l'autre dont son fils ne se sent pas aimer par son père. Deux personnages qui sont en douleurs et trouveront un minimum de bien être au fil de leur intimité au milieu du racisme. La scène inoubliable de l'ébat très charnel entre Haller Berry et Billy Bob Thornton. N'oublions pas aussi la présence assez courte de Heath Ledger. La musique quand à elle, erre comme spectatrice sur les horizons d'une petite ville du sud des USA.
Billy Bob Thornton et Halle Berry pour leur meilleur rôle. Le film est à la fois très dur, touchant et beau à la fois. Une atmosphère particulière pleine de tension est présente tout le long du film et nous fait vraiment accrocher à cet excellent film
Pour son deuxième long-métrage, Marc Forster s’offre le luxe de réunir un casting plutôt réputé, composant notamment de Billy Bob Thornton, d’Halle Berry ainsi que d’Heath Ledger, qui, tous (hormis Puff Daddy qui n’avait rien à faire là) offrent des prestations de jeux impeccables, mais malheureusement au service d’un scénario qui ne tient pas la route. Alors que la première moitié du film se fonde sur une tonalité dramatique pour dénoncer, sans grande subtilité, la discrimination dans le sud des Etats-Unis, la suite va uniquement tourner autour de la passion fusionnelle que vont vivre deux personnages que rien ne semblait disposer à réunir sinon d’avoir vécu des drames similaires. Mais justement, la façon dont, en l’espace de trois scènes, ce coup de foudre interracial va transformer un odieux raciste en un amant charitable ferait douter le plus romantique des spectateurs de la vraisemblance de cette histoire de rédemption purement racoleuse. Des thèmes aussi forts que la ségrégation, le deuil ou bien encore la peine de mort ne méritaient d’être traités dans un tel film, dont les seuls passages se voulant politiquement incorrects sont les deux scènes de sexe alors que tout le reste est enrobé de bon-sentiments édulcorés.
Scénario fort, duo d'acteurs excellents, message présent, "A l'ombre de la haine" fait son petit effet ! Très émouvant, voire carrément poignant, le film tente de reconstruire des personnages détruits par la voie d'un amour improbable. Cette histoire plus qu'émouvante, à la mise en scène soignée et percutante (par certaines scènes), offrira une romance intelligente et loin d'être classique. Un joli coup qui vaudra un Oscar à Halle Berry (et par la même occasion, le premier décerné à une femme noire dans sa catégorie).
Une histoire passionnante servie par un casting hors pair (Halle Berry en tête) qui nous entraîne dans l'Amérique profonde des banlieues racistes et intransigeantes. Une très belle leçon de vie bouleversante à la force dévastatrice désarmante, d'une humanité sans faille et sans égale.
Film d'un grand dépouillement, l’œuvre de Marc Forster m'a profondément séduit et réellement ému.C'est à mes yeux une totale réussite, à l'opposé-même des trop fréquents block-blusters américains. L'extrême sobriété de la narration, la caméra inspirée qui déambule avec une troublante lenteur, l'absence d'artifice - à l'image du visage dépourvu de tout maquillage de Hale Berry- laissent se dérouler une histoire que tout appelait à se clore sur un drame terrible. L'amour, longtemps totalement absent des vies sinistrement vides de nos deux héros, saura-t-il enrayer le mécanisme apparemment inéluctable des destins que tout appelait à s’ignorer ou à se détruire? Intimement blessés par la vie, par l'absence d'amour et par la haine qui s'épanouit si bien dans ces jardins délaissés, transmettant à leurs enfants leur malheur comme on transmet ses gènes, lui et elle se trouvent réunis par une quête mutuelle désespérée de donner un sens à leur vie. Déroulée à un rythme de cortège funèbre, riche en ellipses, en non-dits et donc pauvre en paroles, l'intrigue va pesamment son train de corbillard. S'en dégage une force peu commune, on est accablé de pesante fatigue, de fatalité, de faux-sens, de non-sens. Simple et donc belle, signifiante sans aucune lourdeur pourtant, la mise en scène s'appuie aussi sur l'intimité des personnages qui nous est livrée dans sa crudité, sa nudité. Rien ne vient troubler cette limpidité. Le jeu des acteurs est pour tous remarquable; BB Thornton est l'interprète parfait de cet homme harassé par la vie étriquée et les attitudes haineuses instillées dès son jeune âge par son père, cynique et violent. Peter Boyle réussit étonnamment à se rendre parfaitement antipathique dans ce rôle difficile. Quant à Hale Berry, elle sait nous livrer la démesure teintée d'hystérie de ses espoirs et désirs inassouvis; intimement blessée, hypersensible et avide de trouver cette joie qui la fuit depuis toujours, elle nous livre au passage une scène brûlante de déchaînement amoureux - d'une longueur et d'une précision plutôt inhabituelles. Un film simple et beau, comme une pierre précieuse débarrassée de sa gangue inutile...
Quelle claque ce film dramatique,les sentiments qui le traversent sont nombreux (haine,joie,tristesse,compassion,etc).L'atmosphère du film est unique un mélange de poids du passé et de rédemption.Les thèmes abordés sont la famille,et l'acceptation de l'autre,comme de soit meme..Halle Berry qui n'a jamais aussi bien joué mérite son oscar,car sa performance est toute naturelle,elle ne joue pas elle est son personnage,et que dire de son compagnon dans le film Billy Bob Thornton (magnifique),qui aurait mérité au moins d'être en lice pour les oscars,c'est la grande classe,dans sa transition d'un personnage rigide,à un etre sensible qui a compris les erreurs du passé.
Mais le film ne nous surprend pas assez c'est ce qui lui coute 1,5 étoiles.