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Un visiteur
3,5
Publiée le 21 mai 2018
Les fantômes de la guerre civile continuera à hanter ces lieux, le théâtre des batailles sanglantes où jadis s'opposa l'Espagne politique, la tragédie provoqué par l'idéologie vainqueur de l'histoire est irrémédiable, avec une touche d'irrationnelle mélancolique, en attendant le chef d'oeuvre du "Labyrinthe de Pan".
Ah ça, l’ami Del Toro sait y faire pour poser ses ambiances. Même si pour l’occasion je ne suis pas trop fan de cet univers, il a su faire le nécessaire pour me tenir intrigué jusqu’au bout. Pas mal…
Guillermo Del Toro a toujours été très à l'aise dans le fantastique mais c'est vraiment avec ce troisième film qu'il réalise qu'il trouve l'équilibre parfait entre le fantastique et l'Histoire, ancrant son récit dans une réalité bien à elle, au cœur d'une guerre qui fait rage et qui ravage un pays. Au beau milieu de tout ça il y a un orphelinat, un fantôme, une bande de gamins courageux, un méchant qui a grandi dans l'orphelinat, un docteur, une institutrice à la jambe de bois et des lingots d'or. Tous ces éléments ont leur importance et donnent à cette histoire une puissance narratrice que Del Toro souligne par des décors et une atmosphère soignés, sachant nous faire frissonner quand il le faut. C'est parfois prévisible mais les allures de conte du film (que le réalisateur donnera aussi à son "Labyrinthe de Pan") ne manquent pas de charme et l'on se prend vraiment d'affection pour ces gamins abandonnés et livrés à eux-mêmes dans un pays qui se déchire. Toute l'humanité mise en jeu mais également la cruauté au cœur de ce conflit résument à elles seules la dualité de l'être humain et c'est aussi pour ça que "L'échine du Diable" nous touche autant.
Guillermo Del Toro fait partie d’une élite de réalisateurs surdoués, aux créations plus soignées les unes que les autres. Scénaristiquement, L'Echine du diable est palpitant, à la fois mystérieux et réaliste. En effet, le savant mélange entre le contexte guerre civile espagnole des années 30, et ce côté surnaturel lié aux esprits, fonctionne tout à fait, et à tous les niveaux. Le casting majoritairement mexicain et espagnol, est tout à fait efficace pour transmettre les émotions, et renforce l’authenticité d’un paysage déserté d’eau et d’espoir. Un message fort dévoilant une génération sacrifiée pour de vains idéaux. Ce thriller dramatique de conception sobre vaut largement le coup d’œil. 4/5
Une ambiance de huis clos particulière, un fantôme pour le moins flippant, et un scénario solide font de "L'échine du diable" une petite référence dans le genre fantastique-horrifique. Évidemment, les temps faibles font perdre l'intensité au récit, mais l'histoire est intéressante. Et quelques scènes dressent le poil, notamment quand le principal personnage interprété avec réussite par Fernando Tielve se retrouve face à face avec Santi. Je recommande pour tout amateur du genre.
Guillermo Del Toro est un réalisateur qui a fait ses preuves et l’Échine du Diable prouve bien son talent dans la mise en scène mais aussi dans sa capacité à créer une ambiance, ici à l'aide d'une photographie qui vaut le coup d’œil. C'est pourtant un film en demi teinte car le scénario peinant à mélanger les deux genres dont il s’accapare, beigne dans une histoire de fantôme dont l’intérêt serait uniquement d'effrayer le spectateur et d'enrichir le film d'un rebondissement prévisible. C'est d'ailleurs tout ce que nous offre le cinéma d'épouvante et d'horreur depuis une dizaine d'années, à croire que la littérature et le cinéma ( il y a donc longtemps) n'ont pas prouvé que ce genre pouvait être poétique et émouvant. Un film classique, loin d'être novateur mais néanmoins assez solide.
Film d'horreur trés décevant. En partant d'une histoire de fantôme vu et revu, Del Toro developpe une histoire fade sur fond de guerre civile espagnole. Les personnages sont formatés et la réalisation fait penser à celle d'un mauvais téléfilm. Dommage d'avoir vu ça aprés "Le Labyrinthe de Pan" qui est une pure merveille !
"L'Echine du diable", le film qui a commencé à faire parler de ce réalisateur ultra-talentueux qu'est Guillermo del Toro. Il mêle ici deux thèmes qui lui sont chèrs : la période de la Guerre d'Espagne et l'univers fantastique par le biais d'une histoire de fantôme. A première vue, le scénario ne parait pas très original mais dissimule en fait des symboles et métaphores qui le rende en fait beaucoup plus riche. Del Toro a cet art de savoir sublimer tout ce qu'il montre sans avoir besoin d'en faire trop, bien aidé en cela pas l'impeccable photographie de Guillermo Navarro. Les acteurs, des jeunes orphelins, aux plus expérimentés Marisa Paredes et Federico Luppi, en passant par Eduardo Noriega sont tous excellents ; et il faut noter également la musique de Javier Navarette.
Quelques années avant le magnifique labyrinthe de Pan, Guillermo Del Torro réalisait déjà un film fantastique ayant pour thème l enfance et la guerre. Ici on parle d une enfance assassinée par les guerres des adultes et qui revient les hanter comme un rappel de l absurdité de leurs actes. Les enfants sont vraiment très bons dans leurs rôles, et les adultes les "encadrent" parfaitement. L ambiance est fantastique mais c est vraiment les thèmes précédemment nommés qui dominent. J ai trouvé que le final traînait un peu en longueur et m a légèrement gâché le plaisir d un excellent film.
Réduire ce film à un proto Labyrinthe de Pan serait bien dommage. Car certes L'Echine du Diable reste en dessous du chef d'œuvre de Guillermo Del Toro, il n'en est pas moins un excellent film, l'un de mes préférés de ce cinéaste que j'adore. Entre 2 productions hollywoodiennes (Mimic et Blade II), Del Toro propose un film espagnol petit budget, au récit très personnel en rapport à son enfance et sa relation avec son oncle défunt, mélangeant avec brio les genres. Pas pour rien qu'il le cite comme son préféré. Film fantastique autant que d'horreur et de guerre, L'Echine du diable est emprunt d'une mélancolie émouvante et d'une tension bien dosée. Son scénario parfait, sa mise en scène excellente, le réalisme des décors, l'inventivité des sons et l'interprétation très réussie des jeunes acteurs en font un film largement sous-côté pour moi. Notons également le rôle marquant d'E. Norierga. Un deuxième visionnage qui m'a encore plus plu que le précédent ! PS : un troisième visionnage qui vient confirmer mon amour pour ce film, qu'un 5/5 ne peut que traduire. Accessible et très riche pour les plus cinéphiles, il est à (re)découvrir absolument !
Un des films jalonnant ce qui fait la marque de fabrique de G del Toro, à mi-chemin entre fable contemporaine et fantastique nous sommes Plongee dans la guerre d Espagne ; c est bien réalisé, intriguant et avec cette originalité particulière, finalement pas si horrible que cela semble être aussi
Un beau film venant du grand Guillermo del Toro. Ca raconte le quotidien d'un groupe de jeunes enfants qui vivent dans un pensionnat hanté, en 1944 (pendant la guerre). C'est réaliste, dur et assez captivant, je ne me suis pas ennuyé et le mélange guerre/fantastique n'est pas très courant dans le cinéma. Guillermo del Toro a encore réussi a faire une belle oeuvre avec ces deux genres, comme avec "Le Labyrinthe de Pan".
Un film qui joue avec les ficelles du fantastique sans jamais y tomber, de multiples thèmes abordés, des personnages fouillés qui échappent à la caricature, des scènes fortes, une atmosphère melangeant réalité et fantastique, ce film est un petit bijou ficelé par un futur grand réalisateur...
Ce n'est pas qu'un film d'épouvante, loin de là. Ce film est très profond, surtout grâce aux personnages, qui sont tous très attachants. L'intrigue principale est très intéressante et très prenante. Un film à voir.
Voilà le premier film de guillemo del toro, mexicain venu en Espagne pour le réaliser. Parfaitement filmé et réalisé, le film souffre d'une faiblesse scénaristique qui se manifeste surtout dans la première partie. La seconde partie de l'échine du diable est nettement mieux réussie. On retrouve la façon de filmer de jean-pierre Jeunet. Les amateurs de films effrayants en seront pour leur frais, mais pour moi ce fût une qualité. Del Toro réalisera un peu plus tard son chef-d'oeuvre " le labyrinthe de paon" un peu inspiré par l'échine du diable. Les amateurs de Del Toro, ne le manqueront pas, même si cette echine du diable, est très tres largement inférieure au" labyrinthe de pan", unique film de ce réalisateur que j'aie trouvé vraiment exceptionnel.