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    Traître sur commande
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    NeoLain
    NeoLain

    5 058 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2014
    Des sabotages chez les mineurs en Pennsylvanie. Un type débarque dans l'exploitation de mine pour y travailler. Les habitués sont pas tranquille et ils cherchent à comprendre ce qu'il vient faire ici. Traître sur commande monte en qualité jusqu'à la fin, une histoire de société secrète irlandaise avec deux grands acteurs, le duo Richard Harris et Sean Connery dans l'amitié et la confiance. Les deux vont se côtoyer comme des frères mais hélas.... Creusez dans les secrets.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2011
    Un grand bonheur. Des films comme cela je veux bien en voir deux par jour. Il est parfait,très peu bavard et pourtant tout ce qui est dit est essentiel ,même le jeu des questions- réponses bêtes évoque magnifiquement les temps amoureux. Ritt est un vrai cinéaste social qui montre plus qu'il ne cherche à convaincre. Aucune critique mais des images: les mineurs sont exactement traités comme des esclaves en 1876 en Pennsylvanie et on a parfois l'impression que le village entier est un bagne. Le traître, présenté comme un homme ne faisant que le travail légal pour lequel il est payé est une superbe idée qu'il faut bien sur mettre en parallèle avec un policier infiltrant un gang du temps de la prohibition étasunienne.
    Les 8 minutes d'ouverture, sans une seule parole, se terminant sur l'identité du chef grâce à une astuce de mise en scène constituent une référence. Référence d'autant plus forte qu'elle précède d'un saut dans le temps l'arrivée du ''héros'' et... Toujours sans paroles. C'est vraiment une grande réussite du cinéma des années 70 ,du temps ou il n'avait pas peur des symboles,des décors éblouissants et des personnages propres,nets ,beaux à voir sans se soucier une seconde du réalisme visuel...Il laissait au spectateur sa part de rêve sans cependant jamais le tromper sur la réalité cruelle et même impitoyable. ''Nous nous reverrons en Enfer'' dit James à Kehos en conclusion...Tout un programme. Je ne vous en dis pas plus : à voir absolument ,aucun risque d'être déçu.
    lilybelle91
    lilybelle91

    67 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2014
    Un excellent film d'action et de drame sur un fond social très bien retranscrit, et magnifiquement interprété par un casting 4 étoiles ! Méconnu, mais à découvrir absolument !!!
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    La police charge un homme d'infiltrer un groupe de mineurs de charbon qui n'hésitent pas à saboter les installations pour se venger d'une direction sourde à toute revendication sociale. La mise en scène est très correcte, de même que le jeu des acteurs. Les images éprouvantes des conditions de travail sont restées un moment gravées dans ma mémoire. Le réalisateur ne cherche jamais à masquer la noirceur des différents personnages. Le résultat est un film dur, sans concession. Ici, peu de pathos, les personnages assument leurs choix jusqu'au bout. Un film fort et plutôt réussi donc, sur une belle musique de Henry Mancini.
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2010
    Un "Germinal" terroriste dans l'est des Etats-Unis au temps où Custer se faisait massacrer Little Big Horn... Un pan d'histoire qui change du western avec un film policier dans les mines de charbon aux antipôdes du far-west. Des mineurs décident d'user de moyens définitifs et violents pour lutter contre les patrons. Les injustices sont alors leur l'excuse de quelques mineurs de devenir aussi des criminels. 1er point fort du film la reconstitution du travail dans les mines. 2nd point fort un Sean Connery qui prouve que ses meilleurs rôles ne sont pas les James Bond. 3ème point le personnage du flic infiltré joué par Richard Harris tout en ambiguité. Un excellent film, un très bon film où l'opportunisme gagne contre une certaine idée de la révolution et de la lutte des classes.
    AMCHI
    AMCHI

    5 914 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2010
    Je découvre avec grand plaisir ce film dont je n'avais jamais entendu parler avant de l'avoir vu. Scénario magnifique et acteurs de talent et de charisme (Sean Connery et Richard Harris) pour cette histoire de mineurs et de société secréte oeuvrant pour qu'une meilleure condition soit offerte aux travailleurs. Dommage que la réalisation a tendance à être trop calme mais Traitre sur commande reste tout de même un très beau film à voir.
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2015
    Un très bon film, à mi-chemin entre le policier et le drame historique qui aborde une période méconnue de l'histoire américaine : la prospection minière à la fin du XIXe siècle, quand les premiers syndicats ouvriers s'opposaient au lobby minier. Un sujet dur que Martin Ritt traite sous l'angle de la confrérie trahie par les siens, la lutte ouvrière et la violence armée. Délicat, mais au final, très proche de la réalité tant les tensions furent vives à cette époque (il suffit de relire "Germinal" de Zola). Sean Connery opposé à Richard Harris forment un duo de choc, de muscles et d'intelligence seulement tempéré par la présence une fois encore lumineuse de Samantha Eggar (la prisonnière de "L'Obsédé", de William Wyler). Un très bon film au scénario solide et à l'interprétation sans faille.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    Il faut attendre près d'un quart d'heure pour entendre le premier dialogue d'un film qui nous plonge d'abord dans les mines, avec une approche quasi documentaire du métier et des souffrances qu'il comporte. Sans jamais renoncer à une dénonciation forte de ces conditions de travail et à un propos politique engagé qui pointe l'exploitation des mineurs, soumis à l'essor du capitalisme sauvage et à la violence tyrannique des autorités, le film se repose sur un scénario solide qui s'appuie cependant trop sur des procédés schématiques commodes pour le faire avancer. Cette volonté de miser avant tout sur l'écriture atténue quelque peu la puissance du discours mais permet avec une certaine intelligence de creuser l’ambiguïté du détective James McParlan (Richard Harris troublant), personnage ambitieux et frustré qui remplira jusqu'au bout sa mission mais qui semble aussi goûter avec plaisir aux idées de l'organisation qu'il infiltre; sa véritable position politique restera dans les dernières minutes, et ce face-à-face avec Jack Kehoe, obscure et indémêlable. Alors qu'il avait le potentiel pour faire un grand film, Martin Ritt montre des qualités de mise en scène intéressantes mais joue surtout la sécurité en mettant en avant un scénario très écrit.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    108 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2014
    Une telle histoire filmée de si belle façon nous donne un film puissant, de la part d'un réalisateur aux engagements courageux surtout au vu de son parcours, à la limite du parfait. Et que dire du casting, des décors, des interrogations que pose Martin Ritt? de mon point de vue, au mieux une grande claque, au pire le tournis...
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2013
    Un film réalisé en 1970 par Martin Ritt en ayant vu de bonnes choses mais en même temps souffrant de quelques longueurs par sa durée !! Tout commence bien avec une introduction sans parole durant 10 minutes ou quatre mineurs font exploser l'exploitation ou ils travaillent. Les dialogues commencent après par un arriviste arrivant en Pennsylvanie provoquant une bagarre à un jeux de poker. L'homme en question est un détective envoyé par la police pour infiltrer le milieu des travailleurs en cherchant les coupables et le but exact. Les acteurs sont bons comme Richard Harris ou Sean Connery qui a un role inhabituelle qui le change des James Bond tourné auparavant. La musique avec un ton Irlandais est magnifique, il y a de belles images mais voila, ce long métrage est lent dans sa construction, l'intrigue ne va pas assez vite d'où mon ennuie sur certains passages, notamment la deuxième partie. Par contre, il y a une chose que j'ai trouvé bien, les 2/3 discours du curé des lieux qui faisait sa messe indiquant les péchés capitaux d'où certains gènes dans le regard de quelques uns.
    Gabriel B
    Gabriel B

    5 abonnés 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2013
    Très belle histoire que celle des Molly Maguires. Des acteurs formidables, des décors somptueux pour une très belle oeuvre...
    Caine78
    Caine78

    6 797 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Sur un sujet délicat et douloureux, Martin Ritt signe un excellent film, ou l'ambiguité et le doute sont omniprésents. Le contexte historique, particulièrement intéréssant, donne à ce film une intensité encore plus grande, et les relations entre les différents personnages sont fascinantes, entre haine et passion. Enfin, il faut reconnaitre que le casting est formidable, avec le présence de Richard Harris, Sean Connery mais aussi Samantha Eggar, actrice qui mériterait une bien plus grande reconnaissance. Une oeuvre importante.
    Pseudofile
    Pseudofile

    9 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Ce film relate les premières grèves de mineurs - irlandais notamment - pour dénoncer leurs conditions de travail dans les mines de houille de Pennsylvanie, aux prémices de l'ère industrielle. Cela dit, si le film est bien construit et interprété, on remarque tout de même qu'il tourne autour d'un groupe très minime de mineurs qu'un espion infiltré du patronat veut confondre et condamner. Ce jeu du chat et de la souris dure pratiquement tout le film et même si la tension est palpable, on ne voit jamais ni la souffrance au travail, ni les revendications, ni même le patronat. Juste des allées et venues dans le puits, des rixes, des beuveries et des policiers... beaucoup de policiers, pour cadrer les débordements des mineurs probablement.
    J'avoue m'être bigrement ennuyé durant cette projection. La moyenne pour la réalisation proprette mais pas plus car à aucun moment, je n'ai ressenti de souffle épique, dramatique, à part peut-être dans les toutes dernières minutes et la conversation entre le meneur et l'espion, ce qui fait peu pour un drame social de longue durée.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2023
    « Traître sur commande » (1970) se situe au mitan de la carrière (27 films en 33 ans) de Martin Ritt, réalisateur connu pour ses convictions sociales et politiques humanistes. Les terribles conditions de travail des mineurs de Pennsylvanie conduisirent au détour des années 1850 à 1870 à la constitution de ligues secrètes armées (« Les Molly Maguires », titre original du film), répondant par la violence au refus permanent de l’action syndicale par les Présidents des compagnies houillères. Une guerre sans merci s’engagea alors ayant tout à voir avec la lutte du pot de terre contre le pot de fer. Tous les moyens furent bons notamment l’infiltration de faux mineurs chargés d’accumuler les preuves à défaut de surprendre le flagrant délit. Le tout se soldera spoiler: par la pendaison de vingt mineurs et l’emprisonnement de plusieurs dizaines d’entre eux
    . C’est cet événement tragique et peu glorieux que Martin Ritt s’inspirant d’un roman d’Arthur H. Lewis adapté par Walter Bernstein, entend porter à la connaissance du public avec le plus de précision et de réalisme possibles. Lui-même producteur, il obtient de la Paramount un budget conséquent qui lui permet de tourner sur le site historique (Eckley) et de s’adjoindre la collaboration de Sean Connery et de Richard Harris. Sean Connery qui à près de 40 ans aborde la fin de sa période James Bond, continue d’alterner films commerciaux et films plus personnels qui l’ont vu tourner sous la direction de Sydney Lumet, John Huston, John Boorman ou ici Martin Ritt. Richard Harris quant à lui, né en Irlande comme les mineurs du film, vient de connaître un succès inattendu avec « Un homme nommé cheval » (Silvio Silverstein en 1969), western bucolique iconoclaste dans la lignée de « Little big man » d’Arthur Penn tourné la même année. Les deux hommes dont le cachet va manger une bonne partie du budget de tournage se fondent entièrement dans la vision de Ritt. L’un dans le rôle du meneur (Sean Connery) l’autre dans celui de l’infiltré (Richard Harris). Le ton est donné d’emblée par Martin Ritt qui filme durant 14 minutes sans aucune parole les hommes au travail, donnant à voir ce qui apparente quasiment les mineurs à des forçats. En silence, les hommes vont et viennent pour extraire puis transporter le charbon. On dit souvent que le malheur soude les hommes. C’est exactement ce qui transpire de cette ouverture grandiose de simplicité. L’arrivée sur place du traître n’est pas vécue comme une surprise, les mineurs connaissant parfaitement les méthodes iniques de leurs employeurs. James McParland (Richard Harris) détective à la solde d’un gardien zélé (Frank Finlay impeccable) devra donc passer sur un banc d’essai particulièrement rugueux avant d’acquérir la confiance du petit groupe de Molly Maguires qui ont décidé de passer par les armes pour faire plier l’échine à leurs exploiteurs. Des hommes qui n’ont pas grand-chose à perdre, n’ayant pour seul horizon que la silicose s’ils parviennent à échapper au coup de grisou fatal qui les guette à chaque descente dans ces trous de l’enfer. Avec peu de mots et juste ce qu’il faut de retournements de situations pour maintenir le suspense, Martin Ritt n’omet rien des enjeux en présence, brossant avec minutie le portrait de vies dont ceux à qui elles appartiennent se demandent souvent si elles valent le coup d’être vécues. L’église du village leur inculquant le fatalisme comme condition d’une hypothétique vie meilleure ajouté à leurs responsabilités familiales, incite la plupart à la passivité. Mais comme dans tout groupe humain, quelques-uns, pourtant conscients des risques, se rebellent comme ces Molly Maguires auxquels Martin Ritt, accompagné de ses deux acteurs principaux mais aussi d’Henry Mancini et de James Wong Howe chef opérateur sur « Shanghaï Express » (Josef Von Sternberg en 1935), rend un vibrant hommage. A leurs côtés, la toujours parfaite Samantha Eggar, Anthony Zerbe, Frank Finlay et John Alderson. Neuf ans plus tard avec « Norma Rae », le réalisateur toujours engagé montrera à travers le destin d’une petite ouvrière pugnace (Sally Field) que cent ans après l’incident des Molly Maguires, le combat pour la dignité au travail est toujours d’actualité. Martin Ritt, un réalisateur qui sans être un génie a toujours su mettre sa caméra au service de ses convictions sans jamais être pesant ni sentencieux. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas, notamment en ce début de XXIème siècle qui offre tout de même quelques très belles surprises comme « The Rider » (2017) et « Nomadland » (2022) de Chloé Zhao, une jeune cinéaste chinoise émigrée aux Etats-Unis qui en sus de convaincre pleinement, le fait avec une virtuosité rarement atteinte si précocement.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2009
    «The Molly Maguires» (USA, 1969) de Martin Ritt délivre deux fois et en même temps l’histoire d’un homme qui échoue son projet social. La première histoire appartient au film : Jack Kehoe, un mineur d’origine irlandaise et chef d’une bande d’insurgés, voit son idéal socialiste détruit à cause d’une «taupe». La seconde histoire est d'ordre réel puisqu’il s’agit de l’échec de Martin Ritt à donner forme à un bouleversement. La fin des années 60 aux Etats-Unis voit s’épanouir un cinéma de jeunesse qui ne tardera pas à se réunir sous l’étendard circoncis du Nouvel Hollywood. A l’heure De Palma, Scorsese, Coppola ou Hopper, Ritt, vieux de la première génération de l’Actors Studio, conserve le classicisme de la forme pour donner corps à une modernité imminente. Seuls les dialogues, qui se permettent des «son of a bitch» adressés à des cadavres, ou l’émancipation des relations entre personnages, laissent présumer un désir premier de singularité. Du reste, la lumière manifestement emprunte de la peinture flamande du XVIème siècle, donnent aux plans leur pleine immanence picturale. Cette revendication maladroite du cinéma comme un parmi les beaux arts est soulignée, avec d’autant plus de lourdeur, par les musiques d’Henry Mancini. A croire qu’avoir été un minier insurgé, c’était l’aventure épique. Martin Ritt, s’il est motivé par une volonté de défendre les droits sociaux, oublie d’accomplir un geste crucial : celui de la sécularisation. Curieux de voir se dédoubler le destin tragique de Kehoe dans l’échec affirmé de la réalisation de Ritt. Le naturalisme auquel aspire Ritt, qui se recoupe tant avec Zola qu'avec Lumet, n'accomplit pas le projet d'un cinéma du réel, à l'époque même où les maladroites mais bien intentionnées pratiques du cinéma direct et du Free Cinema réussissent davantage le transfert de la réalité dans la matière filmique. Et si «The Molly Maguires» entend nous témoigner de la condition des mineurs, il s’échoue contre l’indécrottable mythologie des martyr.
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