Une forme de classique du genre rediffusé à la mort de Sean Connery un peu moins de 50 ans après. Quelques idées amusantes dans le genre macabre avec en fil rouge les deux tueurs presque comiques. Difficile de juger de l'originalité du tout pour ce long film où l'on retrouve un peu tout les poncifs du genre et vu sur différentes décennies. Il est distrayant mais fini par être longuet car l'impression du toujours la même histoire s'infiltre insidieusement. On remarque par exemple le choix des acteurs pour mettre en valeur le James Bond et cela finit aussi par être surfait, quelconque, comme ses aventures féminine d'un autre temps. Il reste une distraction pour les inconditionnels ou à regarder évasivement car au juste il n'y a rien à en retenir.
Un opus plus léger, qui se prend moins au sérieux et décide d'incorporer des ressorts comiques. La recette d'un divertissement hollywoodien rondement mené, davantage axé vers le genre du blockbuster moderne, qui pullule aujourd'hui.
James bond spécifique qui voit le retour de Sean connery dans le role de james bond, ce sera par ailleurs sa dernière apparition dans le role au sein de la franchise officielle. Un retour principalement du aux complications mal gérées du premier changement d'acteur dans le film précédent ( lazenby n'a pas souhaité reprendre son role après le film ), c'est donc en échange d'un salaire mirobolant que connery accepta de revenir, Pour ce qui selon moi va malheuseuement s'averer etre son moins bon james bond. Cette fois-ci bon devra ( encore ) affronter le spectre et il faut bien dire que cette opposition ( la sixieme, alors que le film ets le 7eme de la franchise ) commence a lasser ( ce sera d'ailleurs "hormis la scene d'épilogue de 5minutes dans rien que pour vos yeux, la derniere apparition du spectre, jusqu'a son retour dans le film du meme nom en 2015) et la ou donald pleasance avait livré une prestation de blofeld ayant fait rentrer le personnage dans l'histoire du cinéma, et ou telly savalas avait réussi à tenir la route, le blofeld de charles gray va malheureusement tomber dans les abimes et se reveler un blofeld vraiment très fade face à ces predecesseurs.et c'est sans comptr la fameuse dernière scène régulierement moquée par les fans de james bond pour son aspect ridicule tant sur le jeu des acteurs ( hormis sean connery, parfait comme dans tout le film ) que sur le choix de l'enchainement des plans. Ce james bond n'est pas non plus si mauvais il est loin d'etre le pire de la franchise, il reste des éléments très intéressants, mais il reste pour moins le moins bon de l'ère connery, et un james bond assez décevant.
Après les moindres succès d’ « Opération Tonnerre » (1965) et d’ « Au service secret de sa majesté » (1969), Albert R. Broccoli et Harry Saltzman, les producteurs historiques de la saga, s’interrogent sur la suite à donner aux aventures de l’agent 007. George Laszenby ayant curieusement décidé de lâcher l’affaire, ils ont dû abandonner la suite directe envisagée d’ « Au service secret de sa majesté ». Il leur faut donc trouver un autre James Bond. C’est peut-être l’occasion d’américaniser la franchise pour lui donner un nouveau souffle. Après Burt Reynolds et Adam West, un temps envisagés leur choix se porte sur John Gavin qui a déjà fait ses preuves chez Douglas Sirk et Alfred Hitchcock. Mais la United Artists tient absolument à ce qu’une démarche soit entreprise pour persuader Sean Connery de reprendre le rôle. Peu motivé, l’acteur accepte en échange d’un cachet colossal qui lui permettra de financer durablement une fondation à destination des jeunes artistes sans le sou de son Ecosse natale. Richard Maibaum officie encore une fois à l’écriture du scénario mais il est aidé par Tom Mankiewicz le fils du célèbre réalisateur, l’action devant se passer essentiellement sur la côte Ouest des Etats-Unis. Les deux James Bond girls sont Jill Saint-John et Lana Wood (la sœur de Nathalie) qui quoique très affriolantes ne resteront dans les mémoires comme les plus marquantes de la saga. L’intrigue qui prend beaucoup de libertés avec le roman de Ian Fleming paru en 1957, s’articule autour de la recherche par Bond à travers le globe du butin provenant d’un vol de diamants faisant suite à de nombreux autres en provenance des carrières d’Afrique du Sud. Si les moments d’humour savamment disséminés ici et là font toujours leur effet tout comme les gadgets plutôt innovants et plaisants, on ne peut s’empêcher de remarquer que Sean Connery alors âgé de seulement 38 ans paraît un peu poussif et surtout assez peu concerné. La linéarité du propos et le transfert de l’action à Las Vegas en pâtissent qui font ressortir encore davantage la lassitude de l’acteur. On trouve donc par instants le temps un peu long à cause d’une intrigue manquant de nerfs que Guy Hamilton pourtant très brillant sur « Goldfinger » (1964) a bien du mal à transcender. Le méchant interprété par l’excellent Charles Gray (déjà apparu furtivement dans « On ne vit que deux fois »), semble lui aussi un peu apathique. Bref « Les diamants sont éternels » n’a rien de vraiment éternel si ce n’est sa longueur. Sean Connery dont la motivation était déjà bien entamée juste après « Goldfinger » s’est sans doute commis dans l’épisode de trop.
Afin de relancer la franchise, EON Productions fait appel à Guy Hamilton (réalisateur de GOLDFINGER), à Shirley Bassey (interprète du titre GOLDFINGER) et surtout au "seul et unique" James Bond à savoir Sean Connery. Mais ce dernier semble fatigué, il est bourssoufler, a pris du poids et sa moumoute et encore plus voyante qu'auparavant et même s'il affronte son pire ennemi pour la énième fois (Ernst Stavro Blofeld, qui change encore de visage), l'envie n'y est plus.
"Les diamants sont éternels" est le septième volet de la saga des "James Bond". Un film plutôt divertissant avec le bonne scènes d'action, l'histoire n'est pas mal et je l'ai trouvé un peu long à certain moment.
Même s’il était interprété par George Lazenby, Au service secret de Sa Majesté était plus ou moins intégré au même univers que les James Bond de Sean Connery (malgré le fait absurde que Bond et Blofeld ne se reconnaissent pas lors de leur première rencontre). Les Diamants sont éternels, marquant le retour de Sean Connery dans le rôle, débute donc avec la vengeance de Bond suite à la conclusion du précédent épisode et se présente donc comme une suite directe de celui-ci. Il est donc surprenant que le film de Guy Hamilton n’évoque jamais le personnage de Tracy et surtout de ne pas ressentir, une fois le pré-générique passé, aucune haine profonde de Bond envers Blofeld quand il découvre que celui-ci n’est pas mort ! Ayant été déçu par les scores au box-office du volet interprété par Lazenby, la production semble donc vouloir faire oublier celui-ci. Adieu donc les aspects romantiques et dramatiques qui le caractérisaient ! Ils préfèrent revenir à l’action (qui n’était pourtant pas absente d’Au service secret de Sa Majesté) et à la décontraction du personnage. Le tout est donc beaucoup moins sérieux et commence à rendre l’humour plus présent (penchant qui sera nettement accentué pendant la période Roger Moore). Guy Hamilton ne réitère donc pas la réussite de Goldfinger : il livre un film au rythme un peu mou avec des effets spéciaux qui ont mal vieillispoiler: (les explosions des engins touchés par le rayon du satellite) et avec des incohérences scénaristiquesspoiler: (comment Bond sait-il que c’est Plenty ou Abondance en V.F. qui est le cadavre au fond de la piscine et d’ailleurs que faisait-elle là ?) et visuelsspoiler: (le changement de côté sur lequel la voiture de Bond fait du deux roues qui est rafistolé par un plan supplémentaire peu crédible à l’intérieur de celle-ci afin de cacher cette erreur lors du tournage comme l’expliquera le making-off du bluray). En outre, il loupe un peu la bataille finale sur la plateforme pétrolière dont on n’a pas l’impression de voir la fin (on ne sait pas ce que devient Blofeld !!!) . Guy Hamilton ne semble donc pas réellement investi par son film, ce qui est aussi le cas de son interprète principal. Sean Connery est revenu au générique suite à un gros chèque dont il fera entièrement don à son association écossaise. N’étant là que pour des raisons commerciales (ce sera d’ailleurs sa dernière interprétation de l'agent secret dans la série "officielle", Jamais plus jamais ne faisant pas partie du canon de la saga), il semble ne pas véritablement s’investir dans le rôle (alors que la conclusion du précédent film aurait pu amener le personnage dans une nouvelle direction plus intéressante d’un point de vue du jeu d’acteur) mais conserve malgré tout son charisme habituel. Le niveau de l’interprétation n’est pas non plus rehaussé par un Charles Gray très inférieur à Donald Pleasance et Telly Savalas dans le rôle de Blofeld (en plus de ne pas du tout leur ressembler puisqu’il n’est pas chauve et d'avoir été déjà été à l'affiche d'On ne vit que deux fois dans un rôle totalement différent !) et une Jill St John interprétant une des moins bonnes James Bond girls (même si pourra trouver pire dans certains épisodes avec Roger Moore). Toutefois, même s’il est peut-être l’épisode le plus faible de l’ère Connery, Les Diamants sont éternels possède malgré tout le charme habituel de la saga et fait passer un moment divertissant livrant son lot d’action (malgré le faible nombre de gadgets) et d’humour. On pourra également être étonné, dans un film commercial de cette époque, de voir évoquer clairement (même si c’est de manière un peu caricaturale) l’homosexualité des personnages de M. Kidd et M. Wint et d'apercevoir Blofeld travesti en femme pour s’échapper ! Ainsi, cet épisode fait ressentir un certain essoufflement et un manque d’enthousiasme de son interprète principal. Le film rencontrant malgré tout le succès, la saga pourra tout de même continuer en offrant un nouveau visage au célèbre agent secret avec celui de Roger Moore. Cependant, Sean Connery n’en aura pas totalement terminé avec le rôle puisqu’il le reprendra pour une société concurrente d’EON Production (l'empêchant donc d'être considéré comme "officiel") dans Jamais plus Jamais en 1983.
L’intrigue de ce septième opus de la saga, réalisé par Guy Hamilton en 1971, reste quelconque et sans surprise. En outre, pour sa dernière apparition dans le rôle de James Bond, Sean Connery semble vieillissant et peu concerné. Un scénario minimaliste, des cascades accompagnées d’effets spéciaux qui ont très mal vieilli, des James Bond girls lessivées au charme banal. Il n’y a pas grand-chose à retenir. Bref, l’un des plus mauvais opus sous l’ère de Sean Connery.
Après l'échec de "Au Service Secret de sa Majesté" (1969) la Production décide de revenir à des "valeurs sûres" avec les retours notamment de Sean Connery et du réalisateur Guy Hamilton de retour après "Goldfinger" (1964). Clairement Sean Connery n'y est plus, peu motivé il est clairement en train de cachetonné. Niveau scénario on plonge dans une succession de scènes peu inspirées et/ou incohérentes. Le pire reste la partie lunaire où on constate que la gravité agit sur les "méchants" mais pas sur James Bond (?!) ; la course poursuite et la lutte armée sur la "Lune" est un summum du ridicule qui a sa place dans les pires séquences de la saga. En conclusion, un James Bond qui tente et ose vers d'autres horizons mais trop surréalistes et trop fouillis pour convaincre pleinement. Site : Selenie
Les diamants sont éternels est le 7 James Bond et le dernier Sean Connery. On ne le verra jamais plus jamais (ou presque). Cette fois ci, James Bond travaille sur un cas de contrebande de diamants, qui a en fait des ramifications beaucoup plus grandes qu’à première vue et des conséquences mondiales !!! Pour commencer, parlons du scénario. Ce scénario est assez simple mais ce perd totalement dans autre chose (a la fin, la contrebande de diamant est bien loin). Les motivations du méchant sont incompréhensible. Le film part bien au début et reste dans l’histoire du roman mais hélas s’égare à la fin avec cette histoire de conflit mondial qui est très peu crédible et peu intéressante. Heureusement, le film n’est pas trop long (120 minutes pour 150 pour le précédent). Du côté des personnages, James Bond a un peu vieilli mais a toujours le même charme sous les traits de Sean Connery. spoiler: Blofeld a totalement changé de tête mais est quand même remarquablement bien joué. Tiffany Case (joué par Jill St Johns) passe d’un jeu d’acteur passable a lamentable dans les scènes avec des effets spéciaux. A l’opposé, les deux méchants, Mr Kidd et Mr Wint sont 2 personnages originaux, drôles et intéressant. C’est d’ailleurs le premier couple homosexuel vu dans les James Bond. Les effets spéciaux par contre sont affreux. Même ceux de « On ne vit que 2 fois » (qui étaient relativement médiocre) sont meilleurs. La bande son est assez classique, on remarquera quand des thèmes associés aux personnages assez intéressant. Et la musique thème de Shirley Bassey est bonne, sans plus. Pas un indispensable mais divertissant.
Les Diamants sont éternels voit le retour de Sean Connery qui avait laissé la place à Georges Lazenby le temps d'une mission. Sean Connery est un peu plus froid que dans les précédents Bond. L'intrigue se passe à Vegas, Bond est au trousse de Blofeld, ce dernier a dérobé des diamants pour créer un rayon laser et détruire Washington. Dès la scène d'ouverture, Bond est plus froid et semble vouloir en finir avec Blofeld, un sentiment de vengeance suite au décès de sa femme. Sur le début, ça nous pose les bases. Le problème c'est que le film traine un peu en lenteur et le scénario est vite confus. Charles Gray en Blofeld manque complètement de Charisme. L'idée des deux tuers gays apporte de la lourdeur au film. Sans doute le moins bon James Bond de l'ère Sean Connery.
J'ai adoré le couple d'assassins, qui par leur style rend ce film vraiment intéressant ! Le fait aussi d'avoir utilisé le même méchant dans deux films de suite est très bien. Bond par contre a vraiment la vie belle dans ce film où il s'en sort souvent très facilement ! (spoiler : oh une écoutille pour sortir du pipeline... oh une écoutille pour sortir de la plate forme petrolière...) mais la James Bond girl est vraiment ravissante et son personnage intéressant, même si décevant dans le dernier quart d'heure. Bref, j'ai beaucoup aimé même si certains détails gâchent un peu.
Deux après "Au service secret de sa majesté" avec le (quoi qu'en dise pas mal de gens) plus que potable Georges Lazenby, Sean Connery reprend le costume de James Bond (moyennant un salaire exorbitant pour l'époque c'est à dire plus d'un million de dollars), et celui ci lui sied toujours à merveille. Si l'acteur a pris un petit coup de vieux et un peu de poids depuis "On ne vit que deux fois" (1967), il est toujours aussi à l'aise dans son personnage de James Bond, mélangeant l'humour un brin cynique avec les scènes d'action pour lesquelles il est vraiment toujours aussi bon. Le scénario est lui aussi bien ficelé avec en toile de fond le retour de Blofeld toujours aussi cruel et impitoyable, et deux méchants aussi drôles que cruels dont l'un d'entre eux est campé par le pére de l'acteur crispin Glover. Ajoutez à cela une James Bond girl d'une classe folle (la magnifique Lily St John, qui est la seule à arriver à rendre notre James Bond monogame, si , si) et vous obtenez un James Bond d'excellente facture parfois injustement décrié par certaines critiques.