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Un visiteur
5,0
Publiée le 4 mars 2008
Quelque part en Angleterre, un violeur de fillettes, un monstre, rode et frappe. Un inspecteur dur et brutal participe à cette enquête qui en rappelle bien d'autres, mais qui se révèle déterminante pour lui, à tel point que cherchant la vérité de ce crime, il n'enquête en réalité que sur lui-même et sur sa vérité d'homme.
Si ce crime particulier, œuvre singulière et parmi d'autres d'un monstre invisible, n'est qu'une partie d'un élément de la réalité du crime en général, crime auquel l'inspecteur s'est pendant 20 années frotté, il sera l'accomplissement total, en un homme et en un instant décisif de la part criminelle de l'homme, de cette part qui reste entière dans chaque homme.
L'inspecteur Johnson, refusant tout secours, trouvera la vérité, qui est aussi sa vérité : le crime est aussi bien chez le coupable hypothétique que chez celui qui prétend lui donner chasse. Si les hommes sont toujours seul, il n'y a que dans la contemplation du crime qu'ils se comprennent ; car la nature humaine communie dans la découverte du mal qui le structure en cachette, et dont le criminel n'est que la part vérace et exposée.
Si les hommes se taisent, c'est que la vérité doit en dernier ressort rester cachée, sans quoi le mal éclate non seulement chez le monstre traqué, mais chez celui qui le traquant, ne trouvera que lui-même.