Derniers Avis : Great balls of fire! - Page 2

Comme Ray Charles ou Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, le roi du rhythm 'n' blues, a eu droit aussi à son film! Dennis Quaid prête ici ses traits à l'enfant terrible du rock, mis en scène par le rèalisateur de "David Holzman's Diary" et "Breathless". Un Quaid èlectrique et en grande forme, une Winona Ryder au naturel sidèrant, un rythme qui ne se ralentit jamais, de la musique endiablèe et du scandale à foison. "Great balls of fire !" ne manque pas d'ènergie! Le new-yorkais Jim McBride connait bien la musique et son « Killer » . Bref, Jerry Lee Lewis pouvait jouer n'importe quoi, n'importe où et n'importe quand! C'est l'une des rares occasions pour Quaid de dèmontrer ses aptitudes au piano en bossant ses gammes des heures entières, de jouer debout , d'exploser sur scène en mettant le feu au piano...avant de se marier avec sa cousine germaine de treize ans! La vie du roi du rock sauvage ètait tout sauf calme! Belle rèussite et tant pis pour les rèfractaires à la musique provocatrice et dèmesurèe...

Très belle biographie qui, même si elle n'a jamais été reconnu par le chanteur, mérite d'^^etre extrémement humaine et réaliste.
Bravo à Dennis Quaid qui est remarquable et au rock'n roll mis toujours sur le devant de la scéne.
On passe un super moment et la "positive attituide" de Jerry permet de vite oublié l'écart de conduite (se marier à sa cousine) pour rendre hyper attachant se personnage qui marquera la musique américaine d'une façon plus original : le piano !!

Ce film est pas mal, mais sans plus. Dennis quaid, ne colle pas au personnage de Jerry Lee Lewis,et c'est pour moi une grosse erreur de casting,car beaucoup trop vieux pour interpréter ce rôle. Choix judicieux en revanche pour l'éxélente Winona Ryder, qui nous livre une prestation, plus que touchante, en interprètant Myra Lewis,la trop de jeune femme du rockeur.2 étoiles donc pour ce film.

Bigamie, chewing-gums et rock'n'roll.
A l'instar de "Bird" de Clint Eastwood, de "The Doors" de Oliver Stone et de "Ray" de Taylor Hackford, qui relatent la vie mélodieuse et tumultueuse de Charlie Parker, de Jim Morrison et de Ray Charles; "Great balls of fire !" de Jim McBride ("Le flic de mon coeur"), le titre du premier tube de Jerry Lee Lewis à atteindre le sommet des charts US, est à l'image de ce provocateur insouciant. Grâce au jazz band "negro" observé à la dérobée, dans son bled de Louisiane, le déclic se produit, à savoir consacrer toute sa vie à la musique, et plus particulièrement au rock'n'roll. Ce style musical permettra à l'Amérique puritaine de se dévergonder... Le "King" de Memphis se voit, quant à lui, voler la vedette par Jerry (Dennis Quaid), qui devient une véritable mine d'or pour Sam Phillips et sa maison de disques "Sun Records". En reprenant le dessus, son côté "je-m'en-foutiste" sera le début de la fin. En raison de son mariage avec sa cousine Myra (Winona Ryder), âgée de seulement treize ans, sans avoir divorcé d'avec sa deuxième épouse; l'Angleterre puribonde (où il se produit sur scène) va lâchement le clouer au pilori... Dans sa composition du "killer"... de pianos, Dennis Quaid est parfait. De même que l'ambiance des fifties qui voit l'émergence de la télévision, des décapotables, des cuisines équipées,... C'est le début d'une nouvelle ère. Nostalgie, nostalgie...

et celà aurait pu être encore mieux. 4 étoiles pour D.Quaid, pour la mise en scène des chansons, la première T.V. à New York, 4 étoiles pour l'ambiance bien recrée des années 60, et l'émergence de cette jeunesse festive. 4 étoiles pour les passages de musique noire, dans le quartier ou J.L.Lewis passait pas mal de temps quand il était môme ! Bien vue aussi la première et courte tournée anglaise, et la déroute qu'elle engendra. Mais il manque tout le reste, les déboires, la descente aux enfers, la fin du succès, avant la renaissance, les affres de la vie de "ses" couples, à peine ébauchés ici, la carrière en dents de scie, avec le renouveau, et la sagesse enfin trouvée du killer. Rt puis les seconds rôles sont bâclés : hormis W.Ryder qui est limite dans son rôle d'adolescente, Elvis, Chuck passent pour des idiots, son bassiste et beau-frère a bien souvent une tête de demeuré...., et certaines scènes notamment dans le bar ou il est sensé interprété "Wohle lotta shakin' goin'on" pour la première fois , sonne faux. 4 étoiles quand même, car c'est drôle, attachant, excellement bien joué par D. Quaid qui aurait mérité certainement des lauriers pour cette interprétation parfaite, son style "adrénaline" qui rend un hommage monumental au Killer. A posséder absolument dans une hypothétique DVDthèque musicale.