Avis sur Great balls of fire!

Un bon moment passé avec un maitre du piano, qui a fait des choix certes mais doit-on les blamer?

Grande prestation de Dennis Quaid et de Winona Ryder. Un film rock & roll qui donne la pêche et divertissant à souhait. Je l'ai vu (et revu) il y a des lustres, et toujours avec autant de plaisir.

Un biopic intéressant, qu souffre de lenteurs et d'un manque
d'originalité dans sa construction mais qui est sauvé par sa bande-son.

Dans les années 50, le jeune Jerry Lee Lewis se découvre un véritable
don pour la musique et devient très vite une étoile du rock’n’roll. Le
succès est planétaire, mais ce personnage instable et colérique va vite
s'attirer les foudres des censeurs...
La réalisation est bonne sans être grandiose: les prises de vues sont
réussies, la mise en scène simple, le cadrage assez bon, les mouvements
fluides et la profondeur de champ est belle.
Le scénario suit la vie de la star, ses débuts difficiles, son succès
planétaire, jusqu'à son déclin lorsqu'il épousa sa fille de son cousin
âgée de 13 ans. Il n'y a pas de vraies grosses longueurs qui pourraient
complètement gâcher le film, on évite quelques clichés et le film ne
présente pas d’incohérences majeures, on regrette cependant le manque de
charisme: le cahier des charges est rempli, mais on ne sent pas une
véritable ambition dans l'histoire, c'est un biopic qui se contente de
faire le strict minimum, un récit assez paresseux.
Les acteurs sont très bons et les personnages assez attachants.
Les dialogues sont bien écrits sans être vraiment mémorables.
La photographie a une lumière générale assez bonne et de jolies couleurs
qui rappellent bien l'époque, mais une fois encore on reste sur sa faim.
Le montage est bien rythmé malgré une construction assez sommaire.
Les décors et les costumes sont fidèles aux années 50, et la musique
réenregistrée par l'artiste lui-même est un pur plaisir à entendre.

"Great balls on fire !" est un film appréciable mais un peu faible par
moments.

Comme Ray Charles ou Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, le roi du rhythm 'n' blues, a eu droit aussi à son film! Dennis Quaid prête ici ses traits à l'enfant terrible du rock, mis en scène par le rèalisateur de "David Holzman's Diary" et "Breathless". Un Quaid èlectrique et en grande forme, une Winona Ryder au naturel sidèrant, un rythme qui ne se ralentit jamais, de la musique endiablèe et du scandale à foison. "Great balls of fire !" ne manque pas d'ènergie! Le new-yorkais Jim McBride connait bien la musique et son « Killer » . Bref, Jerry Lee Lewis pouvait jouer n'importe quoi, n'importe où et n'importe quand! C'est l'une des rares occasions pour Quaid de dèmontrer ses aptitudes au piano en bossant ses gammes des heures entières, de jouer debout , d'exploser sur scène en mettant le feu au piano...avant de se marier avec sa cousine germaine de treize ans! La vie du roi du rock sauvage ètait tout sauf calme! Belle rèussite et tant pis pour les rèfractaires à la musique provocatrice et dèmesurèe...

Biopic sur les premières années de Jerry Lee Lewis
Film résolument rock'n'roll et on ne sent pas le temps passé
C'est frais, limpide et très coloré, l'ambiance fifties est bien présente
Pour les puritains qui connaissent bien l'histoire il y bien sûr quelques erreurs mais c'est un bon film montre l'impact que Jerry Lee Lewis a eu dans la musique contemporaine

Vous voulez du rock, vous voulez du rock n'roll, vous allez être servis. Un Dennis Quaid en état de grâce porte ce film sur ses épaules, et nous fait découvrir la vie du grand Jerry Lee Lewis et sa musique "satanique".

Biopic sans prétention, divertissant, frais et léger, sans aucun temps mort. La super BO est très entraînante et l'ambiance US fifties-sixties est très réussie, colorée et pleine de peps. J'ai passé un bon moment devant ce film.

La musique est comme tout autre art, c’est une question de goût. Et lorsque l’on pense à Jerry Lee Lewis, il faudra retenir plus de nuances que prévu. Jim McBride adapte ainsi le roman de Murray Silver Jr. et Myra Lewis, qui est d’ailleurs au centre d’un grand débat. Mais place aux vibrations, place à la provocation. Le rock’n’roll a fait le succès d’un artiste inspiré et envouté, mais derrière le génie, la machine n’est pas si bien huilée qu’il n’y parait. Il est question d’idéaliser une époque où le dévergondage a radicalement saisi la culture populaire. Les années 50 constituent une étape, sachant que les conflits se prolongent silencieusement dans le monde. L’après-guerre a relancé des jeunes talents et parmi eux, le surnommé Killer en fait partie.

Si le jazz a su s’approprier le conflit afin de rendre meilleure sa créativité, ce mot est plutôt source de problème chez un homme qui ne s’arrête jamais de foncer. Jerry, campé par un Dennis Quaid survolté, utilise ces conflits aussi bien à l’intérieur de ses compositions qu’à extérieur. Il serait alors aisé de laisser planer le doute quant à la véracité de certains propos, mais les faits et la caractérisation de Jerry ne sont qu’explorer en surface. Après un bref récapitulatif, il est évident que le film cherche à nous emmener dans un univers dansant et « la musique du diable » y parvient. Tous les grands tubes y passent, comme « Whole Lotta Shakin' Goin' On » ou encore celui associé au titre. Mais s’agit-il de danser sur le film ou les chansons ? La mise en scène répond essentiellement par la performance de Quaid, tantôt crue, tantôt retenue. On ne sait pas toujours comment appréhender une telle caricature et l’œuvre choisit d’épouser à l’extrême la mentalité autodestructrice de l’artiste, en réalité torturé.

La société évolue et c’est sur ses partitions qu’elle s’enjaille et qu’elle se redécouvre. C’est alors qu’intervient Myra (Winona Ryder), la jeune cousine rêveuse et amoureuse. Si l’âge semble être le détonateur d’une relation méprisée, ce qu’il faut retenir, c’est bien la métamorphose au rythme du rock’n’roll. On cherche inconsciemment à croire à cette idylle empoisonnée, mais l’excentricité et le caractère rebelle de Jerry, le film est souvent forcé à le ramener à la réalité, notamment avec sa figure rivale du moment, Elvis Presley. Mais le King lui est pleinement investi dans des motifs personnels et est retenu pour un service militaire décisif. Cela pourrait se traduire en une sortie de route, mais bienveillante, celle que Jerry manque de prendre, tout comme le recul nécessaire afin de combler son public, au-delà de son art qu’il pratique avec fougue et passion.

La question de challenge, choc des cultures et des générations s’entremêlent et ce sont souvent des pistes peu approfondi, ce qui est le cas avec « Great Balls Of Fire! ». L’œuvre mise davantage sur le divertissement, animé par la nostalgie, plutôt que par une réflexion totale sur la personnalité décalée de Jerry et de Myra, mise injustement au second-plan, afin de mieux servir la chute d’un artiste de qualité et d’un homme déchu par ses vices. La présence de l’évangéliste Jimmy Swaggart (Alec Baldwin) n’est donc pas anodin dans cette illustration, mais sa complémentarité au récit pêche parfois, par manque de souplesse. Sans être plus audacieux que cela ou créatif sur un biopic évasif, le film ne retient pas ses coups ni son dynamisme sans limites.

Très belle biographie qui, même si elle n'a jamais été reconnu par le chanteur, mérite d'^^etre extrémement humaine et réaliste.
Bravo à Dennis Quaid qui est remarquable et au rock'n roll mis toujours sur le devant de la scéne.
On passe un super moment et la "positive attituide" de Jerry permet de vite oublié l'écart de conduite (se marier à sa cousine) pour rendre hyper attachant se personnage qui marquera la musique américaine d'une façon plus original : le piano !!

Quelle prestation, Denis Quaid est fantastique dans ce rôle !!!
ce film m'a beaucoup plu, à voir et à revoir.

Ce film est pas mal, mais sans plus. Dennis quaid, ne colle pas au personnage de Jerry Lee Lewis,et c'est pour moi une grosse erreur de casting,car beaucoup trop vieux pour interpréter ce rôle. Choix judicieux en revanche pour l'éxélente Winona Ryder, qui nous livre une prestation, plus que touchante, en interprètant Myra Lewis,la trop de jeune femme du rockeur.2 étoiles donc pour ce film.

et celà aurait pu être encore mieux. 4 étoiles pour D.Quaid, pour la mise en scène des chansons, la première T.V. à New York, 4 étoiles pour l'ambiance bien recrée des années 60, et l'émergence de cette jeunesse festive. 4 étoiles pour les passages de musique noire, dans le quartier ou J.L.Lewis passait pas mal de temps quand il était môme ! Bien vue aussi la première et courte tournée anglaise, et la déroute qu'elle engendra. Mais il manque tout le reste, les déboires, la descente aux enfers, la fin du succès, avant la renaissance, les affres de la vie de "ses" couples, à peine ébauchés ici, la carrière en dents de scie, avec le renouveau, et la sagesse enfin trouvée du killer. Rt puis les seconds rôles sont bâclés : hormis W.Ryder qui est limite dans son rôle d'adolescente, Elvis, Chuck passent pour des idiots, son bassiste et beau-frère a bien souvent une tête de demeuré...., et certaines scènes notamment dans le bar ou il est sensé interprété "Wohle lotta shakin' goin'on" pour la première fois , sonne faux. 4 étoiles quand même, car c'est drôle, attachant, excellement bien joué par D. Quaid qui aurait mérité certainement des lauriers pour cette interprétation parfaite, son style "adrénaline" qui rend un hommage monumental au Killer. A posséder absolument dans une hypothétique DVDthèque musicale.

Pour moi un grand classique. Dennis Quaid est saisissant de réalisme, au point que quand je pense à Jerry Lee Lewis j'ai immédiatement son image en tête ! Les parties au piano sont plutôt bien foutues, on y croit totalement. A voir !

Bigamie, chewing-gums et rock'n'roll.
A l'instar de "Bird" de Clint Eastwood, de "The Doors" de Oliver Stone et de "Ray" de Taylor Hackford, qui relatent la vie mélodieuse et tumultueuse de Charlie Parker, de Jim Morrison et de Ray Charles; "Great balls of fire !" de Jim McBride ("Le flic de mon coeur"), le titre du premier tube de Jerry Lee Lewis à atteindre le sommet des charts US, est à l'image de ce provocateur insouciant. Grâce au jazz band "negro" observé à la dérobée, dans son bled de Louisiane, le déclic se produit, à savoir consacrer toute sa vie à la musique, et plus particulièrement au rock'n'roll. Ce style musical permettra à l'Amérique puritaine de se dévergonder... Le "King" de Memphis se voit, quant à lui, voler la vedette par Jerry (Dennis Quaid), qui devient une véritable mine d'or pour Sam Phillips et sa maison de disques "Sun Records". En reprenant le dessus, son côté "je-m'en-foutiste" sera le début de la fin. En raison de son mariage avec sa cousine Myra (Winona Ryder), âgée de seulement treize ans, sans avoir divorcé d'avec sa deuxième épouse; l'Angleterre puribonde (où il se produit sur scène) va lâchement le clouer au pilori... Dans sa composition du "killer"... de pianos, Dennis Quaid est parfait. De même que l'ambiance des fifties qui voit l'émergence de la télévision, des décapotables, des cuisines équipées,... C'est le début d'une nouvelle ère. Nostalgie, nostalgie...

En 1989, un biopic culte sort ! Il s'agit de "Great Balls Of Fire" : pour ce film, il sera question de traiter de la vie du "Killer" Jerry Lee Lewis, un artiste que j'adore ! Je tenais à en savoir plus sur lui en regardant le film et je n'ai pas été déçu : Les acteurs sont convaincants (Dennis Quaid, Wynona Rider) et le trame est très bien dirigée.
Le biopic est rythmé par les meilleurs titres de Jerry Lee et une bonne partie de sa carrière est représentée : spoiler: du moins jusqu'aux conséquences de sa relation et mariage avec sa cousine germaine Myra Gale Brown !
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J'ai passé un excellent moment devant ma télévision avec ce rockeur de génie et je conseille à tous ceux qui voudraient en savoir plus sur lui de voir ce grand chef d'oeuvre des années 80 !
Longue vie au rock n'roll et à Mister Jerry Lee qui fait toujours des concerts à 80 ans passés !