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this is my movies
722 abonnés
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2,5
Publiée le 12 septembre 2015
Les films d'espionnage adaptés des romans de J. Le Carré ont ce cachet d'être plus réalistes que les autres car l'auteur est un ancien agent du MI5 et du MI6 mais ils peuvent également être très rébarbatifs entre de mauvaises mains. S. Schipiesi était-il le meilleur réalisateur possible pour ce film d'espionnage sur fond de romance avec S. Connery et M. Pfeiffer. Si le talent des acteurs tout comme celui des 2nds rôles n'est pas en cause, le film est plombé par un rythme lénifiant et enchaîne les coups de théâtre incompréhensibles, chaque mot se révélant important et donnant lieu à des réactions chez certains personnages que je n'ai toujours pas comprises. C'est long, lent et pas toujours très clair, tout ça pour raconter une histoire pas franchement originale ni renouvelée par une équipe artistique pas franchement très inspirée. Je n'ai pas accroché malgré des acteurs formidables. D'autres critiques sur
Un très beau film d'espionnage, élégant et raffiné. On est très loin de James Bond. Dans ce film, tout se déroule de manière plutôt feutrée. Pas de cascade en voiture, de coups de feu, de poursuite. Tout est dans la psychologie des personnages. Sean Connery est encore une fois excellent dans ce rôle d'éditeur de livres amoureux de la Russie et plongé malgré lui dans une histoire d'espionnage. Face à lui, Michelle Pfeiffer est une jeune femme russe discrète mais courageuse. Le film mêle habilement romance et espionnage, le tout sur une magnifique musique de Jerry Goldsmith.
Un éditeur britannique est indirectement contacté par un savant russe, qui veut publier des données militaires confidentielles. Evidemment, les services secrets de toutes parts vont se mêler à l'affaire. Adapté de John LeCarré, "The Russia House" est un film d'espionnage qui se veut réaliste. Sean Connery est à des années lumières de son personnage de James Bond. Il campe un apprenti espion intelligent et charmeur, mais préférant l'honneur au patriotisme, et traitant les services secrets avec dédain. Et comme souvent, Connery excelle dans son rôle. Face à lui, on retrouve avec plaisir Klaus Maria Brandauer dans le rôle de l'intellectuel russe déterminé mais seul, Michelle Pfeiffer en femme menacée, et Roy Scheider en chef de renseignement Américain primaire. Mais les acteurs ne sont pas les seuls à porter le film. Bien que le film soit réalisé de manière très sobre, sans grande surprise, et relativement posé (voire lent), l'intrigue demeure intéressante. Notamment dans sa vision de la course aux armements (les USA préfèrent maintenir la course pour satisfaire le complexe militaro-industriel, plutôt que d'exposer les preuves permettant de l'arrêter). Enfin, il s'agit de l'un des rares films US tournés en Russie avant la chute de l'URSS. A la différence d'un "Red Heat" qui exploitait peu cet élément, "The Russia House" insiste dessus et en profite pour livrer une vision quasi documentaire de la Russie de l'époque (plans sur la ville, métro, magasins, etc.). Au final, il s'agit d'un bon petit film d'espionnage.
Un thriller qui manque de vie, de passion et qui a pour principal intérêt le duo Sean Connery-Michelle Pfeiffer. La trame est plutôt moyenne et n'est pas assez travaillée pour vraiment être et demeurer intéressante de bout en bout. Et ce ne sont pas les jolis décors qui sauveront un ensemble plutôt médiocre et qui nous laisse sur notre faim !!
C'est le deuxième film américain à avoir eu l'honneur d'être tourné dans ce qui s'appelait encore à l'époque l'Union soviétique ; et ça se voit car le réalisateur a l'air tout content de pouvoir profiter des extérieurs du pays de Pouchkine en y mettant un maximum. Ce qui fait que l'ensemble s'apparente plus à un guide touristique, qui donne certes envie de visiter ce pays, qu'à un film d'espionnage. C'est dommage car la période à laquelle se déroule l'histoire, c'est-à-dire la Guerre froide senteur Glasnost, donnait un petit air d'inédit à ce film du genre. Reste la présence dans le rôle principal de l'étincelant et charismatique Sean Connery dans la peau d'un type qui devient involontairement agent secret, petite pointe d'ironie par rapport à 007. On peut voir aussi quelques beaux seconds rôles mais le seul à avoir un rôle un minimum consistant est Ken Russell qui joue un personnage un brin allumé, comme ses films en tant que réalisateur. On peut regretter aussi qu'une éventuelle tension soit remplacée par un très fort aspect romantique. Assez divertissant mais au final décevant.
Sur le thème de l’espionnage, ce film est loin des standards habituels en présentant un personnage ressemblant à monsieur-tout-le-monde et privilégiant la psychologie et les sentiments à l’action : le réalisme y gagne du coup énormément. De son côté, le scénario, relativement complexe, est bien décortiqué par une réalisation habile jouant régulièrement de flash backs : toutes les pièces du puzzle finissent par s’emboîter idéalement. Outre l’interprétation pleine de sobriété de Sean Connery et Michelle Pfeiffer, on appréciera enfin la mise en scène valorisant un patrimoine riche et usant avec bonheur de perspectives et de plans originaux.
Adaptation d'un roman d'espionnage de John Le Carré,"La maison Russie" est ironiquement sorti l'année de la chute du régime soviétique,soit en 1991.Sobre,montrant les coulisses de services de renseignements corrompus et manichéens,le film n'est guère passionnant à suivre,peut-être parce qu'il semble très prévisible,et réalisé sans imagination.Tout est propre,alors que le contexte politique nécessitait plus d'explications de par sa complexité.On a du mal à discerner qui est qui,et qui fait quoi.Sean Connery,est un peu pris entre deux feux ici:faire l'espion ou la sérénade.Car en dépit de tous les efforts timides faits pour aborder la prestroïka(réformes économiques)et la glasnot(transparence et liberté d'expression)en Union Soviétique,le film existe surtout pour permettre la formation d'un couple anglo-russe.Celui composé de Sean Connery et Michelle Pfeiffer.Un couple invraisemblable tant par la différence d'âge,que par la non-crédibilité de Miss Pfeiffer avec son accent russe et ses nattes.La romance voulue tourne cours,alors que l'espionnage laisse franchement sur la faim.Reste quelques images de St Petersbourg et le charme automatique du duo de vedettes.
Tiré des écrits de John Le Carré, "La maison de Russie" est évidemment un film d'espionnage se déroulant lors de la fin de l'URSS et est conçu comme l'antithèse d'un James Bond. car oui il n'y a aucune scène d'action mais plutôt un certain cynisme pour le monde de l'espionnage et un regard lucide sur ce monde. Cela n'empêche pas le film de manquer par moment de rythme même si c'est compensé par son élégance et par un sens du romantisme déjà présent dans le bouquin. Rajoutons à cela que Sean Connery est là et avec son charisme il arrive donner du souffle au film face à une Michelle Pfeiffer qui joue une Russe !! Ce qui n'est pas le top niveau crédibilité. Enfin on soulignera la qualité de seconds rôles allant de Roy Scheider à Klaus Maria Brandauer.
Ce film d'espionnage est tres réaliste et pose sur la table la problèmatique morale du patriotisme, de l'espionnage et de la trahison. Inspiré du livre d'un spécialiste de l'espionnage, les dialogues sont percutants, parfois droles et ironiques, empreint d'un cynisme édifiant. Sean C et Michelle P sont excellents. Maltraité par la critique je recommande vivement ce film sur la grande période de la guerre froide URSS vs USA. ****
Un film d'espionnage un peu mollasson. L'intrigue est plutôt bien mise en place (on ne sait pas trop qui est avec qui) et Sean Connery et Michelle Pfeiffer sont impeccables.
La Maison Russie, 1990, de Fred Shepisi, avec Sean Connery, Michelle Pfeiffer, Roy Scheider et Klaus-Maria Brandauer (Colonel Redl). Affaire d’espionnage tirée d’un roman de John Le Carré, très compliquée, qui nous rend parano, car on ne sait jamais qui trompe qui. Se laisse voir pour l’excellent Sean, en éditeur anglais un peu alcoolo et la superbe Michelle Pfeiffer (dont il tombe fatalement amoureux), une jeune femme russe, amie de Dante, dont elle tente de faire passer à l’ouest un manuscrit. Belles images de Saint-Pétersbourg. L’histoire se situe entre Lisbonne et la Russie, en pleine perestroïka et glasnost (réorganisation, réformes et changement des mentalités pour une meilleure transparence – toute théorique ici – et circulation de l’information). Les services secrets anglais et américains semblent se mettre d’accord pour utiliser un éditeur anglais qui séjourne souvent en Russie. Mais celui-ci finira par opter pour les Russes pour sauver sa belle et ses deux enfants.
On est loin de l'univers de James Bond certes ce que le film perd en action il le gagne en crédibilité mais l'intrigue bien qu'intelligente La Maison Russie est un film mollasson. Heureusement que Sean Connery est là, un acteur qui est excellent dans tout ses films.