Derniers Avis : Proposition indécente - Page 2

Robert Redford et Demi Moore jouent sous la direction d'Adrian Lyne , le réalisateur d'Infidèle, l'échelle de Jacob.

Un film totalement immoral où un milliardaire propose de distribuer ses millions afin de convaincre une femme de coucher avec lui. Alors oui c'est moins horrible quand le milliardaire en question est interprété par Robert Redford, mais remplacez-le par Jeffrey Epstein et ce n'est plus du tout le même film. Globalement Demi Moore interprète une femme instable qui prétend avoir des valeurs du genre "L'argent n'achète pas tout" mais elle n'oppose pas vraiment de résistance, mettant son mariage en péril. On dit que c'est "Striptease" qui a anéanti la carrière de Demi Moore mais après "Ghost" tous ses choix ont été faits avec une idée en tête "Ce n'est que mon corps que je vends". C'est vraiment le genre de film que l'on ne pourrait pas avoir de nos jours et tant mieux.

En lisant le synopsis, je m'attendais à un thriller, avec, m'imaginais-je, un magnat de la finance diabolique qui tenterait de corrompre et de briser un couple heureux, tel une sorte de Lucifer tentateur Or, Proposition indécente n'est pas cela, très loin de là: on a surtout un Robert Redford très charismatique qui incarne un magnat de la finance intelligent mais esseulé, sincère, qui semble aimer réellement la femme incarnée par Demi Moore. On a en fin de compte une comédie romantique plutôt sympa, avec de bons acteurs, sur le thème de l'occasion ratée en amour...donc que j'ai trouvé un peu triste en fin de compte.

Demi et Woody sont mariés mais ils sont pauvres. Ils rencontrent Robert Redford, et il est vraiment riche. Il se prend de passion pour Demi et comme il est joueur il fait une proposition indécente au couple un million de dollars pour une nuit avec la petite femme. À ce stade vous n'avez plus besoin de regarder le film car vous pouvez en assembler les détails dans votre sommeil. Bien sûr Demi va accepter l'offre. Si elle ne l'accepte pas il n'y a pas de première moitié du film. Bien sûr cela affectera le mariage de Demi et Woody. Si ce n'est pas le cas il n'y a pas de seconde moitié du film. Et bien sûr tout se passera bien au moment du générique. Si ce n'est pas le cas il n'y aura pas de fin heureuse pour le bien du box-office. La meilleure chose que l'on puisse dire est que Demi Moore est très belle dans une robe noire. Quant au reste le scénario est incompétent, la mise en scène est amateur, les performances sont négligeables. Je soupçonne Redford Moore et Harrelson de rougir et de changer de sujet chaque fois que le film est mentionné...

Film à l'intrigue sulfureuse et amorale qui avait créé la polémique à l'époque de sa sortie. Après une bonne première partie, le film sombre dans le sentimentalisme.

Sans grand intérêt dans l'ensemble et une intrigue se limitant à cette seule proposition. Pourtant prometteur mais ne laissant aucune trace.

Je ne comprends pas les notes assez basses. Ce film est magnifique. Une belle histoire d'amour spoiler: qui perdure
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Le film pose la question est-ce que l'argent peut tout acheter y compris les sentiments.On a la réponse à la fin. Les acteurs sont très beaux et les musiques choisies superbes. La bande sonore est parfaite.

Le film navigue entre deux eaux, hésitant entre une dynamique romantique (très appuyée par les voix off, limite insupportables par moments) et une dimension proche du suspense érotisant mais point trop n'en faut. En fait, venant à la suite de sommets du mélange des genres comme Liaison Fatale ou Basic Instinct, cette Proposition Indécente a bien du mal à remplir son office: on multiplie les atouts charme côté casting, mais la construction du scénario est un peu trop bancale, enchaînant les ellipses comme autant de fausses pistes et ne permettant pas d'apprécier l'évolution réelle des personnages. En un sens, le déroulé du film est bien trop abrupt pour laisser le temps aux interrogations de fond, entretenant assez maladroitement le mystère autour de son intrigue centrale avec des développements qui paraissent hors de propos plus le film s'allonge. Pas déshonorant pour autant, mais il y avait mieux à faire.

« Ce n’est que mon corps, ce n’est pas moi, ce n’est pas mon cœur ». Ou comment défendre, pendant près de deux heures, l’idée aujourd’hui répandue qu’aller voir ailleurs aide un couple à tenir sur la durée. Et quel ailleurs ! Voici notre Gatsby le Magnifique en séducteur diabolique. On nage en plein Fifty Shades, quelques décennies auparavant, et la relation sadomasochiste en moins (quoique). Ce n’est pas tant le postulat qui pose problème ici que la résignation de la femme qui accepte, le temps d’une nuit, la position d’objet qu’une société n’a de cesse de lui renvoyer. Alors le film essaie de justifier la chose, soit en jouant l’argument de la détresse financière, soit en plaidant pour le droit à l’expérience d’ailleurs bénéfique pour tout le monde. En prétendant livrer un récit d’apprentissage où l’infidélité serait le tremplin vers la fidélité, Adrian Lyne banalise la notion même de couple qu’il oriente vers une maison à trous (dans tous les sens du terme). Car nul libertinage ici : les protagonistes ne jouent pas un seul instant, en dépit de la présence d’un casino. C’est du sérieux, et c’est honteux. Proposition indécente légitime la matérialisation de l’amour en enrobant l’ensemble dans le miel d’une romance érotique des plus mièvres ; il a d’ailleurs une ponctuation adaptée à sa dramaturgie : le nichon de Demi Moore, partout. Il faut avouer que l’ensemble repose sur un contre-sens total : affirmer que les sentiments ne s’achètent pas tout en mettant en scène la fascination d’une femme pour l’homme qui l’entretient au point d’éprouver des sentiments à son égard. Dès lors, ce cher Robert Redford campe une position dangereuse – indécente dirons-nous – puisqu’il angélise cette monétisation de l’amour. Il trouve son pendant non dans le mari mais dans l’avocat rédacteur du pacte diabolique qui affirme d’ailleurs qu’en le consultant au préalable, les époux auraient pu au moins obtenir le double de la somme convenue. Seul point positif : John Barry est là, tente d’insuffler un tant soit peu de poésie dans cette débauche moralisatrice et malvenue.

Film à prendre avec de la distance, Indecent Proposal surfe sur une idée immorale mais intéressante qui touche à ses “et si..� qui semble si improbables. Toutefois principe pas très bien adapté sur la longueur passé la première partie du film. Les morceaux de l'histoires ont du mal à s'accorder donnant un résultat haché. Les relations entre personnages sont quelques peu confuses donc on s’attache moins à eux. Aussi, le film semble teaser des choses qui n'arrivent jamais laissant un sentiment de frustration/incompréhension. Bon jeu d’acteur tout de même et bon moment devant le film à prendre au millième degrés.

Eh oui, je n'ai pas peur de mettre cette note aussi haute à ce film, réalisé par Adrian Lyne et sorti en 1993, car je l'ai beaucoup apprécié ! Un couple au bord de la crise financière vont tenter leur chance à Las Vegas dans les casinos jusqu'à ce qu'il y ait un homme qui vienne proposer un million de dollars en échange d'une nuit avec la jeune femme. Le synopsis me tentais beaucoup mais au vu des mauvaises critiques, j'y suis allé un peu à reculons. Appréciant beaucoup le style de Lyne, j'y suis quand même allé et franchement, je ne regrette pas du tout ! Cependant, je préviens tout de suite que ce n'est pas du grand cinéma. De toute façon, Lyne ne nous a jamais vraiment habitué à du grand cinéma mais plutôt à de très bons divertissements et ce film ne fait pas exception à la règle. Après le thriller horrifique (avec "L'Échelle de Jacob"), le réalisateur revient vers son genre favori, c'est à dire le "drame" sulfureux et pour notre plus grand plaisir ! Enfin surtout le mien puisque je suis triste de constater que le film a plutôt déplu dans l'ensemble. Ce qui est finalement assez dommage car, encore une fois, ce n'est pas un chef-d’œuvre mais il n'est pas non plus totalement raté. On rentre tout de suite dans le film, dans cette histoire de couple etc. jusqu'à cette fameuse proposition. Jusque là, le film a su innover surtout en posant ce genre de problématique, par ailleurs tout à fait intéressante, au sein d'un couple. Car la question se pose réellement, que fait-on lorsqu'un homme vient nous proposer un million de dollars en échange d'une nuit avec lui ? Enfin bon, le film aurait pu effectivement pousser la problématique plus loin après cette fameuse nuit. Le scénariste a en effet, malheureusement ou non, choisit d'aller vers quelque chose de plus simple et notamment la comédie romantique. Nous assistons en effet par la suite à quelque chose d'assez banal mais qui n'est pas non plus mauvais pour autant, surtout si on est rentré dans le film et que l'on s'attache aux personnages. En ce qui concerne la réalisation, j'aime beaucoup le style de Lyne et on reconnait d'ailleurs ici bien sa patte, notamment avec les scènes de sexe, certes moins sulfureuses que celles de ses précédents films mais magnifiquement rendues à l'écran. Du côté des acteurs, nous avons principalement Demi Moore, Robert Redford et Woody Harrelson qui jouent très bien. "Proposition indécente" est donc, à mon sens en tout cas, un très bon divertissement !

Vu de nombreuses fois, ce film loin de mal vieillir me fait découvrir à chaque fois de nouvelles qualités. Si à la sortie on a surtout retenu la situation un peu scabreuse de départ, si on on sait dépasser la tentation moralisatrice de dénoncer par avance et par principe un côté soit disant malsain destiné à attirer le spectateur voyeur, alors on peut s'intéresser au film, aux personnages et surtout aux acteurs. Soyons conscient de l'hypocrisie et de la réalité. Oui des jeunes et belles femmes quittent leur compagnon pour des hommes riches, connus, acteurs, chanteurs, sportifs, grands patrons, politiques et sont séduites par l'homme mais aussi par le pouvoir et l'argent. Et c'est tout le sujet du film au delà de l'aspect contrat qui peut choquer par son aspect marchandisation du corps féminin, avec une réflexion quasi societale sur la différence de classe sociale et son impact sur les situations et mécanismes amoureux. En cela le film est réalisé avec beaucoup de finesse, de tact et sans aucun voyeurisme allant même jusqu'à nous proposer un final où la classe, la grandeur d'âme, le romantisme, l'emportent sur le cynisme de la situation initiale. De plus ce film est remarquablement réalisé et très beau esthétiquement que ce soit au niveau des images, décors, costumes, musique. Et puis comble de la situation, comment résister à Robert Redford, si beau, si charismatique, si classe, avec une telle grandeur d'âme, un charme et une assurance dévastateurs. Robert Redford, grand parmi les grands mais aussi Woody Harrelson impeccable en mari tourmenté, déchiré, Indécis, passionné, amoureux et finalement combatif malgré le défi auquel il doit faire face. Enfin Demi Moore trouve peut-être là son plus beau rôle, un rôle où explose son talent, sa sensibilité, ses possibilités de faire passer et partager toutes les émotions et bien sûr son incomparable beauté. Un très grand et beau film, très classe, très fin, romantique et intelligent avec 3 acteurs juste exceptionnels.

Film pas mal, dans la trempe des films d'Adrian Lyne : un film un peu bizarre, très axé sur la sexualité, filmant le malsain sans s'y attarder.
L'intrigue pose un dilemme très intéressant et assez prenant. Du moins, il fait réfléchir.
Les acteurs sont plutôt bons. Le trio de d'affiche Robert Redford – Demi Moore – Woody Harrelson est convaincant (notamment Redford en personnage ambigu).
Par contre, la fin constitue une certaine déception, bien trop morale et gentillette au vu du dilemme presque malsain que posait l'intrigue.
C?est un film plutôt intriguant.

Voilà, tout est dans le titre ! un point de départ alléchant, une excellente idée bien scabreuse qui laisse augurer quelque chose de... drôle ? ou d'au moins psycho-mélo-dramatique avec des larmes et des casseroles jetées à la figure. Après tout, on peut -on pourrait- s'attendre à n'importe quoi avec ce vieux beau ruisselant d'argent qui achète sa bonne femme chez ce couple de fauchés comme on achète sa bagnole en leasing.

Hélas, même si John Barry s'est fendu d'une musique douceâtre et un poil gnangnan tout de même, on est jamais surpris avec Proposition indécente qui se vautre rapidement comme un hippopotame dans la boue affligeante du train-train de la comédie américaine sentimentale de base : naïve, basse de plafond et baignant dans tellement d'eau de rose qu'elle pourrait s'y noyer.

Et puis, il faut bien l'avouer : Demi Moore n'est pas une mauvaise actrice, non, non... elle est une demi-actrice trop souvent à moitié convaincante et même le vieux songe à se faire rembourser et la reporter au magasin. En comparaison, Redford et Harrelson s'en sortent bien mieux, eux qui sont pourtant loin de faire des étincelles ici.

On regarde néanmoins jusqu'à la fin... afin d'être sûr... d'être déçu. On le savait déjà mais on voulait la confirmation. Et c'est confirmé. C'est ballot.

Ben voilà un film qui a un souci majeur : on lance un point de départ curieux et un peu scabreux, ça appâte le chaland, c’est génial, seulement voilà, derrière, une fois l’acte consommé, ben, on a soit oublié d’écrire la suite, soit on a viré le scénariste ! Proposition indécente n’est donc intéressant que pendant 30 minutes !
Et c’est bien là que le bât blesse très sérieusement ! Le film dure presque 2 heures, et pourtant, passé trente minutes, plus rien (déjà que dans les trente minutes il y a du bourrage). Passages téléphonés, narration chaotique, facilités scénaristiques hallucinantes (la fin est une catastrophe ambulante !), Proposition indécente accumule les lourdeurs, le sirupeux, et n’a d’indécent que son titre ! Car c’est peut-être un des rares films qui traite d’un sujet amoureux, pour ne pas dire sexuel, dans lequel il n’y a quasiment pas de sexe ! Pour gratter un baiser entre Demi et soit Harrelson soit Redford, faut chercher ! Je ne sais même pas s’il y en a un en fait, malgré deux scènes d’amour très discrète dans la première partie. Donc on s’ennuie ferme plus d’une fois, faut le dire, avec, de surcroit, pour achever le tout, des passages un peu ridicule (la vente aux enchères !).
Le casting répond présent, mais bon, est-ce suffisant ? Demi Moore est lumineuse, comme souvent, et au moins on ne peut pas dire qu’elle ne sait pas jouer la tristesse (c’est sans doute ce qu’elle sait jouer de mieux d’ailleurs). Autant dire que le drame sirupeux c’est pour elle, et puis elle peut aussi s’investir dans un film sensuel, et à ce niveau elle n’est pas très bien utilisée. Harrelson tient la baraque dans un rôle malheureusement balisé par les clichés, et Redford s’offre quelques élégantes apparitions, n’ayant pas un personnage balisé par les clichés vu qu’en fait on ne saura pas grand-chose de lui si ce n’est qu’il est riche ! En clair vous l’aurez compris, de bons acteurs qui se débattent avec des rôles pas géniaux du tout.
Visuellement Lyne revient à ses amours après L’Echelle de Jacob, et signe un film tout à fait caractéristique de son style. Photographie toute en froideur, faite de gris, de bleus, de blanc, de marron, léchée et travaillée, mise en scène lente qui ne manque pas d’une certaine élégance mais qui apporte aussi un côté très classicisant à un film qui l’est déjà bien trop dans son histoire. A mon sens on reconnait la patte Lyne, mais je crois que le réalisateur, pour aborder des sujets licencieux devrait se doter d’un style moins sobre, moins uniforme. En fait Lyne ne fait pas de vague, même s’il a clairement un sens de l’image dans chacun de ses films. On peut dire qu’il n’est pas le seul, les décors sont ultra balisés, tout comme la bande son au final.
En fait Proposition indécente tient énormément de Liaison fatale qui avait apporté le succès au réalisateur. Mêmes défauts sur le fond, mêmes remarques sur la forme, beaucoup trop lisse, sans aspérité, pour un sujet qui au contraire doit permettre de laisser s’exprimer des émotions violentes, contrastées, de la fureur même, du torride. Néanmoins, ici l’histoire est encore plus lourde et invraisemblable que Liaison fatale, et la fin est anémique, donc je ne donnerai que 1.5, pour des acteurs courageux, pour une réalisation classicisante mais techniquement peu critiquable.