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    Havana
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    rocky6
    rocky6

    30 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2023
    Sidney Pollack retrouve Redford pour ce grand film dramatique et romanesque. Sur fond de révolution cubaine, le film prend pour décor la Havane. Un jouer de poker, flambeur et dragueur, Jack Weill (Robert Redford bourré de charme) s'éprend d'une très jolie femme (Lena Olin) épouse d'un révolutionnaire. L'homme arpente les casinos et cercles de jeu pour tenter de décrocher une très grosse partie de poker. Mais la révolution arrive et tout le beau petit monde de la Havane vole en éclat. Jack se trouve pris dans la tourmente et son amour pour la belle révolutionnaire l'oblige à s'impliquer. C'est un très beau film, élégant et glamour, qui offre un reconstitution soignée de la Havane de la fin des années 50. Le couple vedette est parfait. On notera aussi l'excellente interprétation de Alan Arkin qui joue un patron de casino, et Raoul Julia qui campe un révolutionnaire. Un vrai film d'ambiance à voir.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    205 abonnés 2 855 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 octobre 2022
    Un polack romanesque sur un récit de pirate, ou je m'explique, de chasse au trésor qui dérive en histoire de cœur. Un joueur de poker en quête d'un trésor se rend sur une île - Cuba. Il y fait la connaissance de pirates, et bien évidemment allusion faite, on parle bien de Américains, non pas des Cubains, qui luttent légalement pour leur indépendance. De là, le flibustier va hésiter entre trésor ou amour. Rien de bien existant là dedans sachant que les faits historiques sont survolés et qu'on reste dans le mievre. Surprenant de la part du réalisateur.
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2022
    Jack est un joueur professionnel, qui débarque à La Havane à Noël 1958 pour participer à une partie de poker avec l’élite locale. Il se moque pas mal des troubles cubains, qui dans quelques jours renverseront le pouvoir de Batista. Jusqu’à ce qu’il rencontre une jolie femme, mariée à une figure de la révolution. Ca vous dit quelques chose ? Et oui, ils ont eu le culot de nous pondre un scénario calqué sur celui de « Casablanca » ! Sauf que c’est beaucoup, beaucoup moins bien. Alors il faut saluer l’énorme effort de reconstitution (décors, voitures…). D’autant plus qu’embargo oblige, le film a été tourné non pas à Cuba mais en République Dominicaine. Le message politique se veut également nuancé. Là où beaucoup d’Américains sont nostalgiques du régime de Batista et hostiles au communisme de Castro, « Havana » présente un pouvoir de Batista très dur, sans non plus idéaliser les révolutionnaires rouges. Mais pour le reste… L’intrigue est profondément plate. Malgré une durée importante (près de 2h30 !), le film ne parvient pas à rendre intéressants ses personnages ou péripéties. Notre héros est censé participer à un tournoi de cartes dont tout le monde semble se moquer, lui y compris. Que les amateurs de poker soient prévenus, le jeu est d’ailleurs à peine présent à l’écran. Quant à l’histoire d’amour, elle est artificielle et débarque trop brutalement pour être crédible. Si bien que le film tourne à vide. Et s’il on excepte une poignée de scènes, même la réalisation est assez fade, avec pourtant Sidney Pollack derrière la caméra. Il faut bien dire que le bonhomme a commencé à tourner des films moins inspirés dans les années 90… Heureusement, le réalisateur retrouve son acteur fétiche, Robert Redford, qui donne du charisme à un héros mal écrit. A noter également, la présence de Raul Julia, toujours appréciable, dans le rôle du mari révolutionnaire. Pour l’anecdote, l’acteur a refusé d’être crédité au générique, au prétexte que les producteurs ont refusé de hisser son nom en haut de l’affiche.
    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2021
    Un très bon film américain de Sydney Pollack avec Robert Redford et Alan Arkin sur la Havane et la révolution cubaine.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 546 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juin 2021
    Quel potentiel pour un bon et voire même un grand film. La veille de Noël 1958 un joueur de poker solitaire se rend de Key West à La Havane. Son intention est d'organiser une partie de poker à gros enjeux qui le laissera bien installé pour la vie. Sur le ferry pour La Havane il rencontre la femme d'un riche médecin cubain qui fait de la contrebande d'armes pour les révolutionnaires. En arrivant à Cuba il sauve la femme pour éviter qu'elle ne soit découverte par les autorités et tombe rapidement amoureux d'elle. La Havane à la veille de la révolution est une ville où les nerfs sont à vif. La police secrète les révolutionnaires les joueurs et les gangsters tout y est. Malheureusement aux commandes il y a Sidney Pollock qui n'a jamais fait un film décent et les acteurs Robert Redford, Raul Julia, Lena Olin et Alan Arkin sont gaspillés. Et le film tombe à plat bien avant que le ferry n'accoste à La Havane et il ne s'en remet jamais. Qu'est ce qui ne va pas en un sens tout car rien ne semble se connecter et rien n'est crédible. L'histoire manque de suspense de bons dialogues et de vrai romance. Les décors semblent faux et ringards et Havana ne vaut même pas la peine d'être loué...
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2021
    Une nostalgie de La Havane au temps des Américains, magnifiquement filmée. Scénario original avec histoire d’amour dans le cadre de la révolution castriste, traitée façon thriller assez neutre idéologiquement. Belle photo.
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2020
    Une autre œuvre romanesque de Sidney Pollack et Robert Redford. Si le terreau scenaristique est epais, Havana est loin de donner entière satisfaction. Entre un rythme mollasson et une image qui transpire le carton pâte, difficile d'être vraiment emporté à la façon de ces grands films romanesques. Que cela n'empêche pas cependant d'apprécier ce scénario qui mêle la petite et la grande histoire, le charme intact de Robby, et ce questionnement que pose le film sur le choix de vie, l'engagement ou le diletantisme. C'est la avec le personnage de Redford à la croisée des chemins que le film trouve son intérêt et son identité
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2020
    Il y a eu deux films sur Cuba en 1990 : Havana & Adieu Cuba. Si ce dernier, réalisé par le Cubain Andy García, n’est sorti qu’en 2005, sa genèse remonte en effet aussi loin que celle du film de Pollack & ils sont frères siamois de traitement : La Havane chaleureuse, facile à détourer, dont on tire l’exotisme génétiquement proche de celui de Floride, La Havane où les Américains viennent car c’est littéralement le paradis acheté par le capitalisme (ah, il y a des communistes ? Zut alors), La Havane surtout dont le rôle est tenu par Saint-Domingue car les Cubains boudaient encore leurs voisins & leur refusaient les droits de séjour & de tournage. Understandable, have a good day.

    Deux longs films comparables aussi par le scénario insinué dans seulement quelques jours de transition politique, une révolution que, pour le coup, Pollack feuillette rapidement – pour Redford, la balle dans le pire-brise était juste un gros insecte & il se remettra des tirs de mitrailleuse avec une cigarette. Okay ?

    Admettons qu’il fallait bâcler au moins un truc puisque le défi était de s’attaquer à un pays en effervescence, un pays tout en musique arraché soudain à son statut de paradis par des révolutionnaires prônant l’Autre Système™ – ce tiraillement b(r)ouillonnant, lié à des cohabitations aussi explosives que diverses (luxe & pauvreté, Américains à la recherche de frisson & répression politique, casinos & torture), c’est ce que Pollack traite de mieux quoique sans aucune vulgarisation. Il se complaît vraiment dans son film de gangsters ensoleillé avec de gros décors, beaucoup de costumes & un petit fond historique – il mérite en ça d’avoir doublé Garcia pour titrer son film au plus évident (The Lost City, c’est lourdement périphrastique, hein Andy ?).

    Avec des cadrages obsessionnellement propres & quelques entrelacs scénaristiques à peine noueux, Havana est une production presque trop digne mais immersive & vigoureuse. Finalement, c’est Redford lui-même qui est déplacé dans La Havane – ce semi-James Bond se pavane avec son sourire charmeur & il joue aux cartes. Personnage choisi comme par hasard, il incarne le péon dans une machine historico-politique énorme & cela aurait eu beaucoup de sens si on ne lui avait pas donné un rôle à jouer sous prétexte que son génie au poker lui achète des faveurs auprès des puissants. Il s’en sert pour poursuivre une idylle dont il nous convainc assez peu de l’importance.

    Redford aurait pu être n’importe qui, mais Pollack a préféré en faire un gros grain de sable à qui tout le monde semble être juste assez gentil pour donner la réplique. Bizarrement, on peut presque l’ignorer en tant que personnage principal, ce qui fait que ce n’est pas si grave s’il est un peu raté. Il n’est que les yeux par lesquels on voit la ville, & sa résilience déplacée devient un simple show comme La Havane en offre tant aux Américains. On peut le regarder s’effacer pendant deux heures & demi devant les rues de la ville & profiter de tout ce qui le fait s’agiter. C’est un procédé comme un autre, mais c’est peut-être bien sa faute si l’œuvre cède à Adieu Cuba la meilleure place critique.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mai 2019
    Ce que j'aime dans ce film, au delà de Lena Olin absolument somptueuse, c'est la mise en parallèle de la petite et de la grande histoire, avec la prééminence sensible de la première du point de vue à mon avis du réalisateur, tellement plus importante au final pour chacun de nous que toutes les illusions (déçues) de changer le monde. Et tout ça est tellement bien dit et montré, malgré quelques faiblesses comme la visite de La Havane by night un peu ridicule, que ça en fait un grand film, probablement un peu trop romantique et "guimauve" pour beaucoup. Mais moi, j'aime.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    Le cinéma bavard pontifiant de Sydney Pollack nous sort sa nostalgie de Cuba, lieu de villégiature des Américains volé par un vilain coquin de communiste à casquette. Sa réalisation à deux de tension, son film qui se traîne comme une tortue enlisée sur la plage n'ont d'égaux que l'affreux non-jeu de Redford, ici plus mauvais que jamais -pour autant qu'il ait jamais été "bon" dans toute sa carrière de bellâtre superfétatoire.

    Très long et abrutissant, Havana s'abîme aussi dans sa propre prétention, sa naïveté crasse pour en fin de compte bêtement brasser du vide et nous endormir sans coup férir par la même occasion. A jeter aux oubliettes comme l'ensemble de la filmographie de Pollack, indéfectible tocard diplômé et cave accompli.
    peter W.
    peter W.

    42 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2016
    Sydney Pollack manque son rendez-vous avec l'histoire et nous livre un film romantique plutôt poussif. Pourtant il avait tout les éléments en main, une période troublée, une bonne base de scénario et des acteurs excellents. En fait la réalisation à l'image des décors et de la photographie laisse un sentiment d'artificialité qui ne crée pas, même pour la partie romantique, de réelles émotions. Ca reste un film plutôt agréable à suivre sans plus.
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    "Havana" (1990) Arte le 18.09.2016

    Avec d'excellents films français sortis cette année-là, la concurrence a été dure pour les longs métrages étrangers comme cette oeuvre qui n'a pourtant pas attiré le million de spectateurs en salles, et qui ne s'est pas classé dans les 30 premières places du box office !...
    Certes, ce n'est pas du "grand Sydney Pollack" qui depuis longtemps avait en gestation ce film, mais quel souci du travail bien fait ! On ne cherchera pas trop de références historiques à la révolution cubaine : ce n'est pas vraiment le principal, et le scénario, comme tout le film, tournera essentiellement autour du personnage de Robert Redford, joueur professionnel invétéré plus vrai que nature. Pas très surprenant, le réalisateur et lui se connaissent bien puisque ils ont déjà travaillé sept fois ensemble (ce sera la dernière...) Même Léona Olin semble un peu faire tapisserie...
    A défaut d'être historique, le film est particulièrement vivant, soigné, et satisfait aux habitudes US de vendre la pellicule au kilo comme ici avec 140 mn de projections.
    Mais on se s'ennuie pas et on appréciera la mise en scène et le montage soignés, les décors impeccables, et même la musique qui vaut mieux que vos microscopiques haut-parleurs plats de TV à écran tout aussi plat ! Les seuls reproches viendraient du doublage !
    J'ai passé un bon moment en revoyant ce film peut-être sans prétentions, mais bien construit et agréable à voir ou revoir. Faîtes vos jeux ! Et si vous gagnez, achetez-vous un plateau sonore Bose ou des enceintes acoustiques additionnelles ! A quoi bon une image HD assortie d'un son des années 1940 ? (Ne pas confondre avec un home cinéma)
    willycopresto
    horasOscar
    horasOscar

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    Un pathétique navet, plein de longueurs et exclusivement composé de clichés
    Cuba sert de faire-valoir a une romance inconsistante et mièvre.
    Rien n'est crédible, ni les situations, ni les personnages.
    À éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 avril 2015
    L'idée de départ était bonne : la chute de Batista en 1958. Certes, le propos de Sydney Pollack n'était pas de centrer son film sur la révolution cubaine, puisqu'il s'est plutôt fait une réputation de cinéaste des films d'amour, souvent fort réussis d'ailleurs (Propriété interdite, Nos plus belles années, Out of Africa) pour ne citer que ceux avec Redford mais il y en a tant d'autres ! Et le contraste entre la superficialité et l'insouciance des Cubains qui ignorent la présence très visible de la police secrète de Batista et la préparation dans l'ombre du renversement de son gouvernement est bien rendu. Voilà pour les points positifs. C'est en gros la moitié du film qui dure quand même 2 h 20.

    Mais après ! Robert Redford y incarne le rôle d'un joueur professionnel de poker seulement préoccupé par le jeu et par ses conquêtes féminines jusqu'à l'arrivée de Roberta (Léna Olin), certes fort belle, dont il tombe amoureux, peut-être pour la première fois de sa vie. Et pour elle, il est prêt à braver tous les dangers pour la sauver d'une situation quasi désespérée.

    Hélas, la mayonnaise ne prend pas entre ces deux là. Les deux ont l'air de s'ennuyer ferme malgré tous les efforts des comédiens qui ont assuré le doublage, l'excellent Claude Giraud en tête. Une fois n'est pas coutume, la version française est bien supérieure à la VO.

    Dommage. Et même si la musique sauve le film, rien de bien surprenant donc au fait que ce film ait été un échec commercial. Ce fut sûrement LA collaboration de trop entre Sydney Pollack et Robert Redford qui a tourné dans 6 autres films dirigés par ce même réalisateur. Out of Africa aurait dû constituer le dernier.

    Pour les inconditionnel(les) de Robert Redford dont je suis, à voir quand même !
    Béatrice G.
    Béatrice G.

    81 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2014
    Jolie histoire d'amour sur fond de révolution cubaine. La partie romance évite de tomber dans la mièvrerie et ne prend pas trop le pas sur le drame historique, qui bénéficie d'une reconstitution solide; l'atmosphère surtout qui se dégage est particulièrement réussie: nostalgique, cynique, étouffante et crispante. Je trouve également intéressante l'opposition entre le personnage désabusé de Robert Redford et celui passionné et engagé de Lena Olin, qui est plutôt convaincante. Peut être pas le film le plus prestigieux sur la filmographie de Sidney Pollack, mais tout de même une réussite.
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