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k11-sogood
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4,0
Publiée le 4 juillet 2013
Il est vrai que l'histoire donne un peu dans le mélo, mais le film ne se réduit pas à ça. L'ambiance est vraiment bien rendue, et le réalisateur parveint sans peine à nous faire "vivre" la mélancolie dont parle l'acteur principal au tout début. La fin un peu triste quelque part (qui nous sauve d'une mauvaise happy ending ), laisse à nous aussi, spectateur, un petit brin de mélancolie. A mon sens ce film vaut complètement le temps qu'il vous prendra à le visionner.
Une excellente première heure, la suite n'est pas terrible et possède plusieurs longueurs. La romance à deux balles entre Redford et Lena Olin prend le pas sur le fond historique et la psychologie du personnage principal. L'amour du jeu lié à son amour du risque est complètement éventé en cours de film alors que cela aurait dû être un enjeu majeur pour conclure les différents plots de l'histoire. Un film bâclé limite inachevé, les choix fait au montage final y sont certainement pour quelque chose.
La reconstitution paraît plutôt acceptable, l'ambiance plutôt bien retranscrite, mais l'histoire d'amour entre les deux personnages principaux semble assez improbable. Dommage car Sydney Pollack met ici toute sa conviction de brillant réalisateur qu'il est pour faire revivre un pan plutôt agité de l'histoire cubaine et américaine.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 22 juin 2021
Quel potentiel pour un bon et voire même un grand film. La veille de Noël 1958 un joueur de poker solitaire se rend de Key West à La Havane. Son intention est d'organiser une partie de poker à gros enjeux qui le laissera bien installé pour la vie. Sur le ferry pour La Havane il rencontre la femme d'un riche médecin cubain qui fait de la contrebande d'armes pour les révolutionnaires. En arrivant à Cuba il sauve la femme pour éviter qu'elle ne soit découverte par les autorités et tombe rapidement amoureux d'elle. La Havane à la veille de la révolution est une ville où les nerfs sont à vif. La police secrète les révolutionnaires les joueurs et les gangsters tout y est. Malheureusement aux commandes il y a Sidney Pollock qui n'a jamais fait un film décent et les acteurs Robert Redford, Raul Julia, Lena Olin et Alan Arkin sont gaspillés. Et le film tombe à plat bien avant que le ferry n'accoste à La Havane et il ne s'en remet jamais. Qu'est ce qui ne va pas en un sens tout car rien ne semble se connecter et rien n'est crédible. L'histoire manque de suspense de bons dialogues et de vrai romance. Les décors semblent faux et ringards et Havana ne vaut même pas la peine d'être loué...
Robert Redford est convainquant dans un rôle qui convient à son âge (contrairement à ce qu'a pu dire la critique à l'époque de la sortie) mais, hélas, la psychologie et les motivations des personnages laissent à désirer. Surtout, la révolution cubaine ne reste qu'une vague toile de fond, supplantée par une chaste histoire d'amour pas très crédible. Tout ça demeure, au final, assez plan-plan et le film a l'impression de passer à côté de son sujet. Sur exactement le même thème, 'Cuba' de Richard Lester et son ambiance fin de règne est à la fois plus enlevé et suscite plus d'émotion.
Sydney Pollack manque son rendez-vous avec l'histoire et nous livre un film romantique plutôt poussif. Pourtant il avait tout les éléments en main, une période troublée, une bonne base de scénario et des acteurs excellents. En fait la réalisation à l'image des décors et de la photographie laisse un sentiment d'artificialité qui ne crée pas, même pour la partie romantique, de réelles émotions. Ca reste un film plutôt agréable à suivre sans plus.
Une nostalgie de La Havane au temps des Américains, magnifiquement filmée. Scénario original avec histoire d’amour dans le cadre de la révolution castriste, traitée façon thriller assez neutre idéologiquement. Belle photo.
Dommage que la photo du film soit de mauvaise qualité, il faudrait le remasteriser. Le film est bon et le duo d'acteurs épatant. La bande son est excellente et la reconstitution parfaite, c'est un bon film.
Ce que j'aime dans ce film, au delà de Lena Olin absolument somptueuse, c'est la mise en parallèle de la petite et de la grande histoire, avec la prééminence sensible de la première du point de vue à mon avis du réalisateur, tellement plus importante au final pour chacun de nous que toutes les illusions (déçues) de changer le monde. Et tout ça est tellement bien dit et montré, malgré quelques faiblesses comme la visite de La Havane by night un peu ridicule, que ça en fait un grand film, probablement un peu trop romantique et "guimauve" pour beaucoup. Mais moi, j'aime.
e portrait d'un homme libre sous fond de révolution cubaine présentation ce qu'était la Havane et ce qu'elle allait devenir. Une direction d'acteur millimétrée mais au rendu naturel. Chaque plan est pensé, chaque cadre est intelligemment posé comme dans cette scène ou il est dans la cuisine au loin parle et ou la femme entre dans le champs et répond=> impression d'être dans la pièce. Le casting des premiers rôles aux figurants est tellement juste qu'on a envi de découvrir plus en détail chaque personnage. Robert Redford plus Charmant et beau que jamais. Un grand film qui rend nostalgique sur ce cinéma pensé de A à Z ou chaque image semble sincère et présentée de la meilleure manière possible. Et c'est à ce moment même au milieu du film ou vous pensez que le cadre suffit à servir cette histoire qu'arrive ces dialogues subtils sur ce qu'est la vie, la politique et la réel liberté de l'homme. On regrette cependant la longueur et le manque de rebondissement dans le scénario. Ce film reste un très beau témoignage de la manière dont il faut prendre et gérer les choses pour être ou penser libre.
Belle réussite pour le duo bien rodé acteur/réalisateur. L'ambiance de fin de règne puis de bordel qui a suivi est bien rendue, les acteurs sont bons (en particulier Raul Julia comme souvent), le personnage de Jack Weil aventurier affairiste joueur sans coeur mais en fait si, sans être très original sert bien le propos du réalisateur. A voir donc.
Sans doute pas le meilleur film sur Cuba mais l'ambiance de fin de règne du dictateur battista est assez bien rendu. Redford y joue un rôle sur mesure. Lena Olin, parfois superficielle, mais très belle...
L'idée de départ était bonne : la chute de Batista en 1958. Certes, le propos de Sydney Pollack n'était pas de centrer son film sur la révolution cubaine, puisqu'il s'est plutôt fait une réputation de cinéaste des films d'amour, souvent fort réussis d'ailleurs (Propriété interdite, Nos plus belles années, Out of Africa) pour ne citer que ceux avec Redford mais il y en a tant d'autres ! Et le contraste entre la superficialité et l'insouciance des Cubains qui ignorent la présence très visible de la police secrète de Batista et la préparation dans l'ombre du renversement de son gouvernement est bien rendu. Voilà pour les points positifs. C'est en gros la moitié du film qui dure quand même 2 h 20.
Mais après ! Robert Redford y incarne le rôle d'un joueur professionnel de poker seulement préoccupé par le jeu et par ses conquêtes féminines jusqu'à l'arrivée de Roberta (Léna Olin), certes fort belle, dont il tombe amoureux, peut-être pour la première fois de sa vie. Et pour elle, il est prêt à braver tous les dangers pour la sauver d'une situation quasi désespérée.
Hélas, la mayonnaise ne prend pas entre ces deux là. Les deux ont l'air de s'ennuyer ferme malgré tous les efforts des comédiens qui ont assuré le doublage, l'excellent Claude Giraud en tête. Une fois n'est pas coutume, la version française est bien supérieure à la VO.
Dommage. Et même si la musique sauve le film, rien de bien surprenant donc au fait que ce film ait été un échec commercial. Ce fut sûrement LA collaboration de trop entre Sydney Pollack et Robert Redford qui a tourné dans 6 autres films dirigés par ce même réalisateur. Out of Africa aurait dû constituer le dernier.
Pour les inconditionnel(les) de Robert Redford dont je suis, à voir quand même !