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No Quarter
4 abonnés
428 critiques
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4,0
Publiée le 4 novembre 2024
Un très bon film de Pollack. Deux magnifiques acteurs (Fonda et Redford) et quelques scènes qui resteront en mémoire (la traversée du casino à cheval, la poursuite entre le cavalier et les voitures de police à la "Shérif fais-moi peur" ...). Une romance un peu à l'eau de rose mais une histoire sympa. Un film à revoir.
Robert Redford en cowboy sexy, Jane Fonda toute jolie, les paysages sublimes de l'Utah, une BO magnifique ; les ingrédients parfaits pour un road-movie tout en simplicité, dépaysant, sans être un film incontournable il reste agréable à visionner.
Juste incroyable !!! Jane fonda et Bob sont incroyable dans ce merveilleux movie A voir au plus vite si vous ne l'avez pas encore vu ! moi au début j'était rétissente ( j'ai attendu 2semaine) mais quand je l'ai vu j'ai pleurer, rit, pleurer de rire. Mais je vais vous dire pourquoi je ne mais pas 5 étoile...
Attention ultra méga spoileur ne pas appuyer si vous n'avez pas encore vu ce film. spoiler: J'ai vraiment pleurer a la fin parce qu'il ne finissent pas ensemble.. j'ai vraiment était dégoutée quand il se quitte et j'ai verser ma petite l'arme...
Un western moderne et désenchanté dans lequel Robert Redford, accompagné par la pétillante Jane Fonda, traine son spleen en quête d’idéaux perdus et murmure déjà à l’oreille des chevaux ! Sympathique mais sans plus !
très beau film pour les amoureux de l'ouesr des cow boys et des chevaux d'un bon réalisateur qui a fait de grand films et de deux grands et exellents acteurs que sont robert redford et jane fonda et n'en déplaise au gros nul qui n"y connait rien en cinéma qui s'est nommé "le visiteur" c'est un film très réussi
4 568 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 25 juin 2021
La meilleure chose dans ce film est le costume lumineux de cavalier électrique que Redford porte au début du film il a inspiré de nombreux costumes d'Halloween lorsque le film est sorti. Sinon ce film est tout à fait ridicule. Nous sommes censés croire qu'une société dépense des millions pour un cheval de course non pas pour l'élever mais pour en faire la mascotte de l'entreprise alors que la plupart des gens sont incapables de distinguer un cheval marron d'un autre. Nous sommes censés croire qu'un champion de rodéo serait un porte-parole utile pour vendre des céréales même si presque aucun Américain n'est capable de nommer un seul champion de rodéo de toute l'histoire qu'il ait gagné cinq fois ou non. Nous sommes censés croire qu'après des jours d'aventure dans le désert ni Redford ni Fonda n'ont l'air d'avoir été à plus d'un mètre d'un sèche-cheveux et d'une boîte de pour les retouches de maquillages. Ce film était moins inspirant qu'insultant...
Dans la grande tradition américaine du road movie, Le Cavalier électrique occupe plutôt le dessus du panier, sorte de mélange à la fois prévisible et charmant entre Sauvez Willy et Thelma & Louise. Dommage que le film dure un bon quart d’heure de trop, notamment à cause d’une mise en place qui traîne en longueur. Heureusement, l’alchimie entre Jane Fonda et Robert Redford fait passer tout le reste.
Une oeuvre de second plan de Sydney Pollack. Il retrouve pourtant son couple fétiche Redford / Fonda, mais le scénario est un peu "lourdingue" . Ce chamion de rodéo déchu essaye de revenir à ses valeurs. Bien sûr le personnage colle à la peau de Redford, mais on s'ennuie souvent.
Bon, y a quand même Jane Fonda toujours aussi jolie malgré les années qui s'additionnent et ce n'est pas donné à toutes les actrices, loin s'en faut. Et sans passer sur le billard, je vous prie !
Le Redford en ex-champion de rodéo (!) devenu épave alcoolique et réprésentant en corn-flakes fait la guirlande ambulante sur son canasson à Las Vegas, puis se carapate avec son canasson en criant "le dopage c'est mal !" et refuse que le percheron finisse en lasagnes.
De là, Jane le suit partout, en bonne journaleuse très appliquée tandis que le film déjà ridicule tourne en long-métrage du pauvre bourrin dans la prairie avec son cavalier bourré à la tequila.
Niais, le film de Pollack est également très lent, chiant, pontifiant, en un mot, la routine habituelle de ce branque de réalisateur dont la "carrière" est un enchaînement sidérant de daubes plus daubées les unes que les autres.
Quelquefois un film doit sa naissance à la mort d'un autre, c'est ce qui est arrivé au "Cavalier électrique" de Sydney Pollack. A la suite de l'échec cuisant de "Bobby Deerfield", mélodrame avec Al Pacino se déroulant dans le monde de la Formule 1, Pollack se dit que son association avec Robert Redford est sans doute celle qui fonctionne le mieux tant les deux hommes sont en symbiose sur les thèmes à évoquer et quant à la façon de les aborder. Le réalisateur s'est amouraché d'un énorme roman de Robert Penn Warren, double prix Pulitzer, dont il compte tirer un film intitulé "A place to come". Pollack a très rapidement recruté une équipe malgré les énormes difficultés rencontrées à l'écriture du scénario par Julian Barry, David Rayfiel et Thomas Hall Phillips ajoutées aux impossibilités techniques qui se font jour concernant le vieillissement à prévoir de Robert Redford, l'intrigue se déroulant sur plusieurs décennies. Quand il se rend à l'évidence qu'il doit renoncer, l'équipe en question lui reste sur les bras. Il lui faut donc trouver rapidement un sujet simple et facile à mettre en œuvre. Ray Stark, producteur de la Columbia que Pollack connait bien pour avoir travaillé avec lui sur "Nos plus belles années" qui fut un énorme succès malgré les relations difficiles entre les deux hommes, se trouve être le propriétaire des droits d'une idée de Shelly Burton tournant autour d'un cowboy qui vole un cheval de course célèbre pour se rebeller contre la compagnie qui l'emploie. Pollack qui avait un temps été séduit par ce projet devenu arlésienne, sollicite Ray Stark ravi d'une concrétisation enfin possible. Les différentes versions de scénario écrites par Walter Bernstein pour Stark ne conviennent pas à Pollack qui demande à Paul Gaer et Robert Galland de recentrer le récit autour de l'idée que le vol du cheval n'aurait aucun but lucratif mais servirait plutôt au cowboy devenu champion de rodéo à redonner un sens à sa vie en le faisant se dresser contre le système qui a fait de lui un homme sandwich. Le réalisateur n'a aucun mal à convaincre Jane Fonda de le rejoindre, l'actrice ayant déjà travaillé avec lui et Redford ("Pieds nus dans le parc" avec Redford et "On achève bien les chevaux" avec Pollack). Pollack retrouve avec ce film modeste la veine élégiaque de "Jeremiah Johnson" tout en inscrivant son film dans la lignée de ceux de Peckinpah (la violence en moins) qui avaient pour thème commun la disparition progressive du libre choix individuel à travers la contemplation nostalgique des derniers vestiges en décomposition d'un Ouest finissant. Sonny Steele (Robert Redford) est le cavalier électrique, cinq fois champion du monde de rodéo, parvenu au stade ultime de la légende de l'Ouest déjà récupérée par le capitalisme à la fin du XIXème siècle quand le Wild West Show de Buffalo Bill sillonnait le continent puis l'Europe. On pense alors à des films comme "Junior Bonner" de Sam Peckinpah (1972) mais aussi au trop mésestimé "Buffalo Bill et les indiens " de Robert Altman (1976). Très inspiré tout comme Robert Redford dans l'une de ses prestations les plus marquantes, Pollack réussit parfaitement à montrer comment les souffrances infligées au cheval devenu comme lui bête de foire, font prendre conscience à Sonny Steele du vide de son existence. Des scènes très émouvantes scandent le récit comme celle où après la fuite de la salle de congrès en compagnie du cheval, Steele traverse Las Vegas, les guirlandes de son costume s'éteignant aux frontières du désert. Une autre plus mouvementée montre comment Steele et le pur-sang en quête de leur liberté font corps pour fuir les barrages de police. Le personnage de Jane Fonda journaliste avide de scoop qui finit par prendre fait et cause pour ce rapt salutaire, désigne peut-être le spectateur que Pollack prend à témoin pour lui signifier que le refus de suivre la route toute tracée par la société est à la portée de chacun. Il faut noter la musique très en phase avec l'esprit du film de Willie Nelson qui fait une apparition dans le film. Un accident heureux donc que ce "Cavalier électrique" qui fut d'ailleurs bien accueilli en son temps et dont on parle trop peu aujourd'hui. Il est donc urgent de le voir ou le revoir à l'occassion d'une ressortie DVD toute récente.
Ancien champion de rodéo, Sonny Steele est désormais un fringuant loser réduit à vanter les mérites de céréales pour une grosse entreprise. Il participe alors souvent à des inaugurations de supermarchés et à des spots célibataires couvert d'ampoules électriques sur un cheval. Quand il apprend que sa monture est droguée pour éviter les accidents, il décide de s'enfuir avec dans le but de lui rendre sa liberté. Il est poursuivi dans sa quête par Hallie Martin, une journaliste tenace décidée à faire un reportage sur lui... Film méconnu dans la filmographie éblouissante et romantique de Sydney Pollack, "Le Cavalier électrique" est une œuvre qu'il faut cependant réévaluer tant on retrouve dans son récit les thématiques chères au réalisateur : beauté des grands espaces, héros solitaire et marginal, grosses entreprises prêtes à tout pour faire du profit... Bien évidemment, cette quête pour rendre sa liberté au cheval, but noble s'il en est, se voit agrémentée d'une histoire d'amour entre Steele (Robert Redford, toujours aussi charismatique) et Martin (Jane Fonda, séduisante sans avoir besoin d'en faire trop), deux êtres que tout semble opposer mais qui se retrouvent dans une situation qui les pousse à saisir le meilleur qui réside en chacun d'eux. Récit tout simple et sans artifices, "Le Cavalier électrique" transmet de l'émotion sans jamais aller dans la surenchère et surprend par sa façon d'émouvoir, l'air de rien, sans jamais donner l'impression de rechercher notre consentement, se concentrant sur l'histoire et les personnages avant tout. Une belle ballade romantique en somme.
Sydney Pollack apparaît comme un réalisateur majeur du cinéma américain, spécialement de la période 70’s. Il n’est bien évidemment pas le seul, il est même en bonne compagnie! Arthur Penn, Sydney Lumet, Jerry Schatzberg, ou encore le trop méconnu Alan J. Pakula.
Ces réalisateurs ont en commun d’avoir pousser, à travers leurs films, l’Amérique à réfléchir sur elle-même: ce qui n’est pas une mince affaire. C’est peut-être pour cela que cette décennie (de 66 à 79 pour faire large) nous a donné tant d’excellents films de ces réalisateurs, hors studio, donc hors système.
Avec « Le Cavalier Electrique », Sydney Pollack ne fait pas autre chose en montrant cet ancien champion de Rodéo (Robert Redford) vendu aux puissances commerciales qui profitent de sa gloire en la lui rémunérant; le cow-boy éclairé à cheval brandit un paquet de céréales… Il en sera ensuite autrement. Sydney Pollack dénonce bien évidemment le penchant merchandising d’une société américaine prête à tout vendre, et peut-être pire: prête à tout acheter !
Et puis dans ce film s’est retrouvé sans doute le plus beau couple du cinéma américain des années 70: Fonda/Redford ! Ils en sont peu ou prou le symbole plus ou moins militant. Jane Fonda eut eu une plus belle carrière si elle ne s’était pas amouraché du tâcheron français Roger Vadim… Quant à Redford, il a tourné 7 fois avec Sydney Pollack, des films aussi importants que « Les 3 jours du Condor », » Nos plus belles années », « Out of Africa »… passant, à son tour à la réalisation avec le joli « Des gens comme les autres ».
Donc ici, le cavalier électrique -grassement payé- se rebellera puisqu’on attente à ce qu’il a de plus cher. Sydney Pollack montre cette rébellion -en choisissant son camp- la lutte de l’homme seul contre un système. Ce que firent tous les cinéastes pré-cités, ils sont une part importante, indispensable du cinéma mondial, leurs films sont à revoir de toute urgence.
Un joli film avec des beaux sentiments, deux acteurs formidables, des paysages magnifiques, une critique acerbe du consumérisme et du monde des affaires, mais des longueurs et globalement un peu mièvre. Une mention spéciale pour ce magnifique et gentil cheval.
Diffusé hier soir sur Arte,j'ai bien aimé cette histoire simple,écologiste et aux beaux paysages.De plus le tandem Redford/Fonda fonctionne bien et les dialogues sont pas mielleux!