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Eselce
1 395 abonnés
4 238 critiques
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5,0
Publiée le 29 avril 2015
Un coup de maître ! Magnifique, dès le début. Une musique géniale, des décors et costumes très réalistes. Une ambiance gangster et joueur mélangée. Une combine extrêmement bien montée en plus des petites arnaques tout le long du film. Des acteurs au sommet. J'ai adoré !
L'arnaque est le second film porté par le duo Robert Redford/Paul Newman après Butch Cassidy et le kid (que je n'ai pas encore vu). Film plutôt léger malgré des scènes dures, L'arnaque se démarque par un excellent scénario rempli de rebondissements et tellement bien écrit qu'on ne s'ennuie pas une seconde. La bande son est bien choisie et colle parfaitement avec l'atmosphère du film, les acteurs sont très bons, que ce soit Newman, Redford ou Shaw malgré une fin assez prévisible. Un très bon film qui se laisse agréablement regarder. À voir.
De très bons acteurs, un scénario excellent, et une fin qui tue, font de ce film une oeuvre indémodable mais aussi très drôle. En plus d'avoir une bande originale superbe, le film dispose de moments très savoureux, comme la partie de poker dans le train!
Scénario génial ! (spoiler: préparez-vous à être arnaqué vous-même à la fin !) . Acteurs de grande classe, montage et photo au top ! Un délice de cinéma qu'on savoure autant dans notre souvenir qu'après l'avoir vu (et revu ?). Grand spectacle !
Au début des années 70, malgré le Nouvel Hollywood qui impose sa griffe sur un grand nombre de productions, Georges Roy Hill propose un film policier à l'ancienne, basé à Chicago dans les années 30. Une mise en scène qui souffre un peu du côté "vieille école", sans grande audace, mais qui reste néanmoins très efficace (j'adore la musique de ce film!). Le duo de personnages suit un schéma classique mais qui marche toujours : le jeune loup assoiffé et le vieux sage expérimenté. Je me suis laissé séduire sans difficulté par un Paul Newman en grande forme (ahh la séquence du poker en feignant être ivre!). Robert Redford se débrouille bien mais sans plus je trouve. Le scénario offre quelques jolis rebondissements et le spectateur se laisse surprendre avec plaisir. Niveau thématique, rien de bien révolutionnaire ("tu peux te venger en le tuant mais ça ne va pas faire revenir ton ami" waw!). J'ai quand même vu un deuxième niveau de lecture très intéressant (mais je ne suis pas sur que c'était voulu^^) avec la mise en parallèle de l'arnaque et du cinéma. Cette mise en parallèle pourrait expliquer, pourquoi pas, la fécondité de cette thématique dans le 7ème art. Le film de Georges Roy Hill le représente ainsi : on construit une arnaque, alors on monte un faux décors et tout le monde joue un rôle pour tromper le pigeon. Ne serait-ce pas un peu comme le réalisateur du cinéma dont le but est d'"arnaquer" le spectateur ? Voilà une conception que le Hitchcockien que je suis ne peut qu'aimer !
Paul Newman et Robert Redford forment le plus beau duo du cinéma à ce jour, élégance, charisme, beauté, ingéniosité, ils sont irrésistibles. Robert Shaw est imbuvable avec talent. Tous les comédiens sont merveilleusement dirigé Roy Hill a fait un travail d’orfèvre. Et après « Butch Cassidy et le Kid » il était difficile de ne pas réunir à nouveau les deux compères. C’est une réussite, sans oublier David S. Ward qui signe un scénario somptueux.
C’est du cousu-main, avec des rebondissements surprenants, des dialogues percutants et intemporels. Un film à consommer sans modération et surtout ne pas oublier que Pitt et Gosling ne sont que les fils spirituels de Newman et Redford, avec talent certes. Mais leurs modèles étaient de pures génies du cinéma et des p’tains de comédiens!
L’Arnaque est une pure merveille et ce film est incontestablement dans le Top 10 du 20ème siècle .
Les années n'y changent rien: récemment sorti en version restaurée, "L'Arnaque" reste un film profondément jubilatoire. Il y a une équipe d'acteurs épatants castés dans des rôles très typés qui leur vont comme un gant (Billie, le lieutenant Snyder, les gorilles de Lonnegan...), et emmenés tambour battant par un trio d'enfer: Robert Redford idéal, aussi physique que subtil, et engagé à fond dans son rôle, Paul Newman qui à l'évidence s'amuse beaucoup et Robert Shaw génial dans son rôle de chef mafieux reconverti en pigeon. Il y a le rythme de la mise en scène de George Roy Hill, qui débite son histoire avec beaucoup d'adresse, aussi méticuleusement que l'arnaque montée de main de maître par Gondorff et ses associés. Il y a la reconstitution très soignée du Chicago des années 30, idéalisée juste ce qu'il faut et qui fait du film un bonheur visuel. Il y a surtout une justesse de ton admirable: tout en étant profondément drôle, le film ne tombe jamais dans la grosse parodie ou la comédie burlesque au premier degré. Tout est dans le sous-entendu, dans le clin d'oeil - et les personnages de méchants (en particulier Lonnegan) ne sont jamais totalement ridiculisés: jusqu'au bout, le film reste (presque) un vrai film de gangsters, qui pourrait finir par un bain de sang. Un délice.
Récompensé par 7 oscars dont celui du meilleur film en 1974, L'Arnaque s'impose comme une référence en matière d'escroquerie au cinéma, sans trop de problèmes. Un scénario aussi bien orchestré que méticuleux, de la part de George Roy Hill. Tellement bien ficelé que la fin est-elle même surprenante, grâce au talent et au charisme d'acteurs comme Paul Newman ou même Robert Redford.
L’Arnaque est un super film de gangster, avec un scénario assez complexe, voire pas réaliste. Cependant, l’esthétique du film est très réussie, la musique est superbe, les acteurs (Redford/Newman) sont fabuleux. Le film a obtenu 7 oscars, dont un pour Roy Hill, mérité puisque s’il n’offre pas des mouvements de caméra virtuose, il utilise régulièrement différents axes sur une seule scène, associant ces caméras à une mise en scène efficace. Aussi, un Oscar fut attribué au montage, qui permit la conjugaison de ces multiples caméras en un tout cohérent. Le seul bémol, c’est l’Oscar du meilleur scénario original, puisque si le scénario permet un nombre de rebondissement conséquent qui rend le film intéressant, il est relativement complexe à saisir, et fait penser au scénario d’un film de Nolan, qui finit par perdre de sa cohérence. Bref, Roy Hill signe un film très maîtrisé et qui reste encore aujourd’hui dans les annales de l’histoire du cinéma.
Deux acolytes très rusés, Johnny et Coleman, usent de leur doigté pour dérober de parfaits inconnus et ainsi se faire de l'argent facile. Tout se déroule bien pour leur petite affaire jusqu'au jour où, sans le vouloir, ils volent le convoyeur de fonds de Doyle Lonnegan, un gangster réputé pour être dangereux. Le gang de Lonnegan tue Coleman mais Johnny arrive à s'enfuir et à se réfugier chez Henry Gondorff, un spécialiste de l'arnaque. Ensemble ils vont monter un coup pour piéger Lonnegan. Tout repose essentiellement sur cette intrigue à tiroirs écrite à la perfection et qui n'entrave pas le déroulement une seule seconde. Le duo Robert Redford et Paul Newman fait des étincelles, ces deux acteurs se complètent bien et se donne constamment la réplique. Certaines scènes sont devenues cultes avec le temps surtout celle de la partie de poker dans le train. De l'astuce, de l'idée, de l'intelligence, de la créativité,... la liste pourrait être longue tant le scénario en déborde. Une machination des plus admirables, George Roy Hill signe ici son meilleur film.
Après Butch Cassidy & The kid, on retrouve le duo Redford/Newman devant la caméra et George Roy Hill derrière. Et encore une fois, c'est une réussite, on suit Gondorff (Paul Newman) et Johnny Hooker (Redford) dans le Chicago d'après crise, deux escrocs ambitieux décidés à se venger d'un gangster qui a tué un de leur amis. Suivre plusieurs rebondissements, souvent très bon jusqu'à une fin réussie. Il y a énormément de second degré, de référence et d'humour, tout en gardant une part de mystère et de suspense. Certaines scènes sont grandiose, notamment tout le passage dans le train où tension et humour se mêleront de fort belle manière. Et bien évidemment, comme pour Butch Cassidy, "L'Arnaque" repose énormément sur le très charismatique duo composé de Robert Redford et Paul Newman. Un excellent film, un des meilleurs du genre, dont la bande-son restera toujours en mémoire et mêlant habilement suspense et arnaque avec une belle dose d'humour.
Très bon film de genre. L'histoire est classique mais bien menée et tient ses promesses: les rebondissements s'enchainent tout en restant crédibles. L'interprétation bien sûr, emmenée par Paul Newman et Robert Redford -on peut difficilement faire mieux niveau charme- est l'un des points forts de ce film; la mise en scène n'étant pas en reste. Une pointe d'action, un soupçon d'humour, un brin de suspense: tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce film un succès, summum de classe et d'élégance; le sourire de Paul Newman n'y étant pas pour rien. Brillant!
Quatre ans après Butch Cassidy and the Sundance Kid, George Roy Hill réunissait à nouveau Paul Newman et Robert Redford pour un nouveau film, une comédie d’époque.
Multiplement récompensée et définitivement légendaire, L’Arnaque fait partie de ces films qui devaient être révolutionnaires à leur époque mais qui ont clairement mal vieilli. Cette comédie située pendant la Grande Dépression est pourtant objectivement un très bon film, dans la mesure où les acteurs sont excellents (le duo Newman – Redford déjà bien rôdé est absolument parfait, Robert Shaw est un très bon méchant et Robert Earl Jones joue le mentor avec délectation), le scénario est par moments très malin et ses rebondissements franchement efficaces pour la plupart (le twist final a beau être très attendu, c’est un plaisir quand il arrive). Le réel problème du film est vraiment son âge. En effet, ce qui pouvait sembler novateur à l’époque ne l’est plus aujourd’hui. Le rythme est anémique et fait durer le film une bonne demi-heure de plus qu’il n’en était nécessaire.
Clairement, L’Arnaque est un très bon film. Mais c’est un très bon film qui a 40 ans et qui les affiche ouvertement, de par son rythme et ses gags. Dommage, car le spectateur s’attend à un film intemporel. Une petite déception.