Le problème avec, c est que je ne suis pas patient ... J aime quand il y a de l'action mais la ... Il n y en a casiment pas ... Alors biensur c est un film culte très bien joué et très bien orchestré qui n a pas pour but une action quelconque, mais c est de ma faute ... À cause de ça 😅 je me suis comme qui dirait un peu ennuyé 😅, mais au niveau contenu, le film reste un chef d'oeuvre .
Une histoire d'arnaque inventive et bien foutue, réunissant un casting du tonnerre, avec notamment le duo Robert Redford/Paul Newman. Du très lourd en perspective, et un scénario solide qui amène jusqu'à une conclusion plutôt drôle. Le ton de l'ensemble est d'ailleurs assez léger, mâtiné d'un second degré bienvenu.
Sans être renversant L'Arnaque est un divertissement sympathique, bien écrit, aux dialogues savoureux et aux personnages attachants. Pour autant la conclusion de cette arnaque n'est pas aussi percutante qu'attendue, et demeure légèrement vaine, une grande agitation pour un moindre résultat, mais la classe de Redford et Newman se suffisent à elles même.
C'est l'un des grands succès des années 70, qui a raflé une ribambelle d'Oscars. Un film jubilatoire et séduisant qui doit sa réussite à plusieurs éléments combinés : un scénario basé sur une machination brillamment montée par les 2 héros, une qualité et un soin dans la reconstitution d'époque années 30, les arrangements musicaux habiles autour du ragtime de Scott Joplin (et qui s'impriment dans la mémoire en donnant un ton), les cartons rétros annonçant chaque acte de l'action, et surtout le tandem complice des 2 stars Newman / Redford qui se retrouvaient 4 ans après Butch Cassidy & le Kid du même George Roy Hill. Le talent est ici partout, car le mécanisme du scénario fait du spectateur un complice qui assiste à toutes les phases de jeu ; les acteurs sont excellents : Robert Shaw est le gros bonnet à plumer, Charles Durning est toujours convaincant dans un rôle d'inspecteur plus ou moins corrompu, et tous les rôles secondaires remplissent leur fonction de belle façon. Le ton qui se promène sans cesse sur le fil de la comédie et du suspense, de même que l'effet rétro des costumes et des décors achève de donner tout son charme à cette fantaisie joyeuse.
Le gros défaut et en même temps ce qui fait le charme de l arnaque c est son côté désuet. Avec son argot daté, ses vieilles combines, les personnages passent plus pour des pieds nickelés que des gangsters aguerris. Mais comme je le disais c est aussi ce qui rend ce film léger, sympathique et au final assez divertissant, à l image de son thème musical lui aussi très léger. Un moment agréable même s il ne me marquera pas plus que ça avec Paul Newman et Robert Redford au sommet de leurs carrières.
Vu en VF. Une version VO aurait été probablement meilleure. Des rebondissements bien enchaînés. Nous on a bien aimé, même avec ses quelques longueurs qui font aussi le charme de ces films des 70' Bien joué, acteurs impeccables dans ces rôles.
Comme dit la critique de l'époque on en sort guilleret...
Film vraiment bon, voire très bon... Paul Newman a une de ces classe surhumaine... J'adore ce gars ! L'histoire et le film en lui-même sont exactement ce que l'on est en droit d'attendre d'un tel film sur un tel sujet. C'est à dire une histoire d'arnaque bien ficelée, prenante, avec quelques rebondissements bien trouvés, Salino le tueur pourchassant Redford par exemple... Un divertissement rondement bien mené, casting impeccable... personnages intéressants, entre le type un peu fougueux joué par Redford et le vieux plus sage mais ayant quand même une certaine "part d'ombre" histoire de maintenir le truc intéressant... Ben c'est vraiment bien.
En fait je n'ai rien eu à reprocher au film jusqu'à la scène finale qui possède un twist que j'avais grillé dès le début, mais où le film a tout fait pour noyer mes doutes, sauf que mes doutes ont été noyés au travers de scènes qui n'ont plus de sens avec le twist. Du coup c'est un peu dommage de faire monter la sauce là-dessus.
Bon ça fait sans doute partie du spectacle lorsque tu veux voir un film du genre. Mais reste que ça n'est pas au niveau du reste et que c'est un peu deus ex machina et que les trucs qui sortent de nulle part j'aime pas trop.
Après c'est pour chipoter je suis content de la situation finale. Mais le film n'est jamais aussi captivant que lorsque Paul Newman est à l'écran avec son sourire charmeur et sa moustache. L'un des rare type qui peut porter la moustache et avoir la classe (Friedrich mis à part bien évidemment).
En fait je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est que c'est un plaisir tout du long car c'est très bien fait. Je pense à la partie de Poker dans le train où l'on a que le bruit du train, pas de musique... et ça fait tout de suite monter la tension.
C'est bien mieux... comme c'est surprenant... que Focus sorti récemment dans le même genre.
Je me suis passé le film hier soir. Ca faisait facilement 25 ans que je ne l'avais pas vu. C'était vraiment un excellent film, le regretté Paul Newman était parfait, Robert Redford, que je ne supporte pas normalement était également très bon. Un bon petit chef d'oeuvre à l'ancienne. Seul point négatif, on reste un peu sur notre fin.
Bien que fan de cinéma, je n'avais encore jamais vu ce film de gangsters chapardeurs. Ce film crée un style qui sera la base de nombreux autres films (océan eleven, arnaques crimes, ...). Le duo de gangsters montant l arnaque est constitué de deux monstres du cinéma (redford, newman) Une élégance, un charme fou, un charisme bref ils ont tout ! En face d eux, un Robert shaw au sommet de son œuvre, on passe un excellent Moment.
Bien servi par 2 acteurs charismatiques, ce film vaut surtout pour son scénario efficace et sa musique caractéristique. Le tout n'est pas sans nous rappeler les tribulations de Georges Clooney et Brad Pitt dans "Océan eleven" (et ses suites) et on se plairait presque à rêver d'une version remise au goût du jour avec cette fine équipe. Car il faut bien avouer que d'une manière générale, le film a quand même pas mal vieilli et que les ficelles sont un peu grosses. Il n'en demeure par moins que l'ensemble est plaisant avec une belle reconstitution de l'ambiance de l'époque et un montage sous forme de chapitre, un peu à la Tarantino, qui rythme bien l'histoire. En bref, un grand classique de l'arnaque.
“L’arnaque” est un des classiques du studio Universal, unanimement récompensé aux Oscars de 1974 avec sept statuettes dont les deux plus prestigieuses de meilleur film et de meilleur réalisateur. Quoiqu’un peu daté, le film fait toujours son effet, grâce au duo magique de « Butch Cassidy et le Kid » (1969) déjà dirigé par George Roy Hill et rapidement reconstitué une fois que Redford et Roy Hill furent entrés dans la danse. Le scénario écrit par David S Ward alors tout jeune scénariste donne la part belle à l’alchimie des deux acteurs vedettes qui avait déjà fait merveille trois ans auparavant. Sans doute un peu trop âgé pour jouer le rôle du novice, Redford a un peu de mal à rendre crédible son personnage d’escroc de petite envergure dans l’entame du film qui parait avec le recul un peu artificielle et empesée avec des enchainements téléphonés. C’est donc avec impatience que l’on attend l'arrivée de Paul Newman afin que le film décolle enfin du rythme de sénateur qu'il semble vouloir emprunter. A croire que les deux hommes étaient vraiment faits pour s'entendre car aussitôt réunis, l'étincelle fait démarrer la machine brinquebalante. George Roy Hill semble soudain beaucoup plus à son affaire et l'on prend presque autant de plaisir que les protagonistes à voir l'arnaque se monter dans l’allégresse. Le plaisir est encore renforcé avec l'apparition de Robert Shaw, le gogo de l'affaire qui est vraiment impayable en méchant de service, mélange savant entre méfiance, cruauté et naïveté. Quand on pense que le grand acteur britannique shakespearien avait failli louper le tournage après s'être gravement foulé la cheville, on se dit que Hill a eu le bon réflexe d'utiliser son boitillement pour accentuer le ridicule du personnage. Shaw trop tôt disparu (crise cardiaque en 1978) aura malgré tout encore le temps de nous enchanter deux ans plus tard avec son rôle le plus célèbre du chasseur de requins bourru des "Dents de la mer" (Steven Spielberg en 1975). Dès lors rien ne va plus venir entraver la bonne marche du scénario qui nous tient en haleine dans l'attente de comprendre jusqu'où tous ces bonhommes qui s'amusent comme des gamins vont pouvoir mener la supercherie. Mélomane, Hill a eu aussi la bonne idée de demander au compositeur Marvin Hamlisch d’utiliser le rythme primesautier du ragtime pour accompagner de manière ludique les différentes étapes de l’entourloupe malgré le décalage temporel (le film se déroule en 1936 alors que le ragtime de Scott Joplin date du début du XXème siècle). Paul Newman enfin débarrassé des tics de l’Actors Studio et arrivé à la maturité de son jeu depuis « Luke la main froide » (Stuart Rosenberg en 1967) livre une prestation en tout point remarquable entraînant toute la troupe d’acteurs derrière lui à l’image de son personnage Henry Gondorff qui orchestre seul les moindres détails de cette arnaque magnifiquement huilée. Le duo qu'il forme avec son ami Robert Redford est parfaitement dans la lignée fantaisiste et charismatique de celui de "Butch Cassidy et le Kid". Il faudrait vraiment être mauvais coucheur pour ne pas être séduit par tant d’entrain et de maîtrise. Pour couronner le tout, David S Ward qui avait pris le parti de rendre le spectateur complice durant tout le film termine par une pirouette, nous montrant que décidément, Henry Gondorff est capable de manipuler tout le monde et ce jusqu’à la dernière minute. Quand on voit Newman et Redford quitter l’écran côte à côte on les imagine forcément partant vers de nouvelles aventures. Si les deux hommes ont retravaillé par la suite avec George Roy Hill ce ne sera que séparément. Redford tout d’abord pour « La kermesse des aigles » un an après « L’arnaque », Newman ensuite pour « La castagne » en 1977. Jamais ce trio magique ne sera réuni à nouveau même si les rumeurs ont longtemps laissé imaginer que des projets étaient en chantier. C’est à coup sûr un des regrets cinématographiques, que nous auront laissés les deux dernières décennies du XXème siècle. Quant à « L’arnaque », il faut bien sûr le prendre comme un pur divertissement et s’il doit être considéré comme un chef d’œuvre c’est bien à ce titre.
Quatre ans après avoir tourné "Butch Cassidy and the Sundance Kid" avec Paul Newman et Robert Redford, George Roy Hill réunit à nouveau le duo mythique pour cette arnaque de haut vol commise par ces bandits d'honneur. "The sting" (1973) se déroule en 1936, peu après la Grande Dépression, lorsqu'un jeune voyou tente de venger son complice en s'associant avec un maître de la faisanderie. L'occasion pour Newman et Redford de surfer sur leur popularité auprès du public, en incarnant ces deux héros roublards au grand cœur, qui n'arnaquent que les plus malhonnêtes... Le film bénéficie d'une réputation flatteuse, en raison d'une réalisation efficace et originale, à l'esthétique old school, et d'un scénario malin, quoiqu'un peu surévalué tant les ficelles peuvent sembler visibles à un spectateur averti. Reste une œuvre au fort potentiel de sympathie, renforcé par ses héros attachants, qui mérite le coup d'œil en tant que standard du cinéma de divertissement haut de gamme des années 70.