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Benjamin Baldous
15 abonnés
5 critiques
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5,0
Publiée le 31 mars 2021
Un coup de maître de George Roy Hill, somptueux dès le début, la musique d’intro « The Entertainer » pose d’entrée une ambiance magnifique, agréable qui nous bercera jusqu’à la fin du film. Le duo Newman - Redford hyper charismatique, incarne parfaitement des petits arnaqueurs sympathique ! Chef d’œuvre mesdames et messieurs, à voir !
Quatre ans après le succès de "Butch Cassidy et le Kid", le duo Paul Newman / Robert Redford et le réalisateur George Roy Hill se reforment pour un autre film intéressant qui s'appelle "L'arnaque" !! L'envers du décor est planté dans l'Amérique des années 30 pendant la crise économique avec un jeune escroc des rues, voulant venger un associé Assassiné et sur les conseils de ce dernier, rencontre un as de "L'arnaque" doué pour le poker ou en jeu de courses hippiques pour pièger un manitou et son équipe. Le plan qu'ils prévoient est bien détaillé mais avec quelques fois des imprévus. Pour ma part, je préfère "Butch Cassidy et le Kid" mais je ne boude pas mon plaisir a visionner "L'arnaque". C'est écrit malicieusement bien avec des combines qu'on ne s'attend pas et des dialogues savoureux. C'est très bien mis en scène par George Roy Hill avec des jolis dessins qui montrent les chapitres ou de très beaux décors qui font penser à l'époque des années 30. Puis, il y a un excellent casting, de Paul Newman en organisateur à Robert Redford le novice, en passant par Robert Shaw ou Charles Durning. On est pris par l'histoire et on passe un bon moment.
Revoir ce film après tant d'année a été une très belle surprise, un Océan eleven précurseur. Le duo d'acteurs, la reconstitution, les seconds rôles, le rythme, et la musique. Mais le scénario subtile et imaginatif est la clef de voûte de toute cette structure, aujourd'hui, deux trois bonnes scènes et hop, le film est bouclé, peu importe les incohérences, mais ici, non, rien n'est laissé au hasard, une vrai leçon de cinéma. Même s'il n'y parait rien, le premier rôle échoue à Redford, et Newman, qui interprète un personnage central, n'est qu'un second rôle malgré tout. Résultat 10 nominations aux Oscars et 7 récompenses de récoltés.
Les deux beaux gosses de l'époque réunis dans un polar haut en couleurs, dans des supers décors, le tout sur une musique entraînante. Le scénario est génial, enchaînant rebondissements sur rebondissements avec un super twist final.
Porté par des Robert Redford et Paul Newman absolument géniaux, L’arnaque raconte l’histoire de petits malfrats qui entreprennent de venger l’un des leurs, assassiné par un puissant truand sans foi ni loi. Rythmé et efficace, ce film qui se déroule dans le Chicago de 1936 bénéficie de décors et costumes de grande qualité, et d’un scénario un peu invraisemblable mais drôle et prenant. Du très bon cinéma qui nous offre deux heures de pur plaisir.
On prend les mêmes et on recommence ! En 1973, George Roy Hill réunit de nouveau Paul Newman et Robert Redford pour notre plus grand bonheur, quatre ans après le fantastique "Butch Cassidy et le Kid". Ce n'est cependant pas à un western que nous sommes conviés cette fois mais plutôt à une gigantesque arnaque dans la plus grande tradition hollywoodienne. Autant le dire tout de suite, le résultat se situe néanmoins en dessous du précédent : plus long, plus longuet, plus inégal. "L'Arnaque" n'en demeure pas moins un réel bon film dans lequel nos deux interprètes excellent à nouveau. Les postures sont toutefois inversées : c'est Redford qui tient cette fois-ci le haut de l'intrigue alors qu'il était plus effacé dans "Butch Cassidy". Malgré les petites longueurs énoncées plus haut, la mise en scène de George Roy Hill reste impeccable. Le coup est minutieusement préparé, et sont ficelage arrive à surprendre le spectateur pourtant posté aux première loge. Bref on a notre petite préférence, mais ce nouvelle essai confirme la meilleure période du cinéaste.
13 613 abonnés
12 377 critiques
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4,0
Publiée le 30 mars 2020
Pluie d'Oscars pour ce formidable classique des seventies qui trompe son monde où George Roy Hill reconstitue avec bonheur, habiletè et nostalgie toute une èpoque du cinèma amèricain : le Chicago des annèes 30! Le rèalisateur de "Butch Cassidy and the Sundance Kid" et du trop mèconnu "Slaughterhouse - five" a eu la chance de trouver en Paul Newman et Robert Redford un tandem de choix!! Deuxième et malheureusement dernier tête-à-tête entre deux stars de lègende, ces gentils bandits qui nous font jubiler de plaisir! Sèquences retenues : plusieurs en fait...mais la partie de poker truquèe entre Newman et Robert Shaw restera d'anthologie! La musique de Hamlisch, d'après des ragtimes de Joplin, est mythique, devenue plus tard le morceau choisi pour la pub de Fèlix le chat! Bref, rien à dire de plus sur "The Sting", c'est de la grande arnaque, de la grosse escroquerie avec deux des plus beaux noms du cinèma hollywoodien...
2d rdv du duo Paul Newman/Robert Redford, et le film l'arnaque de par la qualité de leur interprétation, la qualité de l'histoire sans oublier la BO a fait du film une oeuvre qui a marqué les esprits. Il a vieilli, nous aussi ! Mais ça n'enlèvera jamais sa valeur, à voir donc en considération...5/5....
Tout est dans le titre. C’est l’arnaque qui est la star du film, même si l’écriture des personnages, principaux comme secondaires, n’est pas en reste. Le scénario joue habilement de notre plaisir d’avoir toujours une longueur d’avance ou de retard et tient la route jusqu’au bout. Visuellement, la rencontre années 30/années 70 m’a moins convaincu. Ça donne une version un peu grisâtre d’une époque déjà pas très joyeuse. Et puis comme souvent avec le Nouvel Hollywood, ça gagnerait à être un peu plus resserré par endroits. Un divertissement qui a quand même peu vieilli dans l’ensemble.
Un film au charme indémodable, qui sent bon l'Amérique des années 30, au scénario plein de fausses pistes, avec des décors aussi séduisants que son casting et sa géniale BO. Oscar du meilleur film.
A une certaine époque (depuis longtemps révolue), on parvenait tout de même à construire des films et non à les vendre comme de vulgaires produits bon public. Je ne partirai pas sur l’argument du « c’était mieux avant » mais plutôt que c’était… différent ! « L’Arnaque » de George Roy Hill est plaisant à regarder car il nous rappelle que la qualité d’un film repose sur son écriture, son scénario et le jeu de ses acteurs. Le caractère ambivalent des différents personnages ne laisse jamais présager l’issue des enjeux présentés ; c’est ce qui fait la force du twist. Paul Newman et Robert Redford sont très crédibles dans leurs rôles de petits bandits arnaqueurs tandis que Robert Shaw est dans un rôle qui lui colle à la peau : celui d’un chef gangster morose et sans scrupules. Et malheureusement ce long-métrage (qui a pourtant obtenu la récompense de meilleur film aux Oscars de 1974) n’est pas évoqué en tant que classique ou culte de l’époque. Il a été devancé avec le temps par les westerns de Sergio Leone et surtout les deux « Parrain » de Coppola. Ne l’évitez pas pour autant !
Film mythique qui a le charme de ces années 30 et qui mêle conspiration et astuce pour arnaquer un bandit. La mise en place est astucieuse et nous préserve un bon suspense malgré un rythme parfois lent.