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Charlotte28
123 abonnés
2 002 critiques
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3,5
Publiée le 5 novembre 2024
Souvent convenu dans la psychologie des personnages ou les péripéties cet incontournable du genre propose cependant une réalisation dynamique, chapitrée sur quelques notes iconiques ainsi que des dialogues et un environnement emblématiques d'une certaine époque fort bien retranscrite. Le duo Newman/Redford s'amuse visiblement de cette arnaque aux accents de vaudeville où préparatifs et roueries (scène du poker) sont plaisamment suivies. Un divertissement suranné mais délectable!
Quatre ans après le succès de "Butch Cassidy et le Kid", le duo Paul Newman / Robert Redford et le réalisateur George Roy Hill se reforment pour un autre film intéressant qui s'appelle "L'arnaque" !! L'envers du décor est planté dans l'Amérique des années 30 pendant la crise économique avec un jeune escroc des rues, voulant venger un associé Assassiné et sur les conseils de ce dernier, rencontre un as de "L'arnaque" doué pour le poker ou en jeu de courses hippiques pour pièger un manitou et son équipe. Le plan qu'ils prévoient est bien détaillé mais avec quelques fois des imprévus. Pour ma part, je préfère "Butch Cassidy et le Kid" mais je ne boude pas mon plaisir a visionner "L'arnaque". C'est écrit malicieusement bien avec des combines qu'on ne s'attend pas et des dialogues savoureux. C'est très bien mis en scène par George Roy Hill avec des jolis dessins qui montrent les chapitres ou de très beaux décors qui font penser à l'époque des années 30. Puis, il y a un excellent casting, de Paul Newman en organisateur à Robert Redford le novice, en passant par Robert Shaw ou Charles Durning. On est pris par l'histoire et on passe un bon moment.
Où le grand arnaqueur se fait lui-même arnaquer. Celui-ci, après avoir fait tuer un grand copain du personnage joué par Robert Redford , ce dernier va se venger en s’alliant avec le grand ponte de l’arnaque local, incarné par Paul Newman, afin de faire descendre de son piédestal le voyou joué par Robert Shaw. Le scénario est bien ficelé, et les trois acteurs, chacun dans leur rôle, sont épatants. Le montage des arnaques est savoureux d’inventivité, et on suit tout ce petit monde agréablement. C’est un poil long mais ce film cherche avant tout à divertir, et c’est réussi, que demander de plus ?
Les années n'y changent rien: récemment sorti en version restaurée, "L'Arnaque" reste un film profondément jubilatoire. Il y a une équipe d'acteurs épatants castés dans des rôles très typés qui leur vont comme un gant (Billie, le lieutenant Snyder, les gorilles de Lonnegan...), et emmenés tambour battant par un trio d'enfer: Robert Redford idéal, aussi physique que subtil, et engagé à fond dans son rôle, Paul Newman qui à l'évidence s'amuse beaucoup et Robert Shaw génial dans son rôle de chef mafieux reconverti en pigeon. Il y a le rythme de la mise en scène de George Roy Hill, qui débite son histoire avec beaucoup d'adresse, aussi méticuleusement que l'arnaque montée de main de maître par Gondorff et ses associés. Il y a la reconstitution très soignée du Chicago des années 30, idéalisée juste ce qu'il faut et qui fait du film un bonheur visuel. Il y a surtout une justesse de ton admirable: tout en étant profondément drôle, le film ne tombe jamais dans la grosse parodie ou la comédie burlesque au premier degré. Tout est dans le sous-entendu, dans le clin d'oeil - et les personnages de méchants (en particulier Lonnegan) ne sont jamais totalement ridiculisés: jusqu'au bout, le film reste (presque) un vrai film de gangsters, qui pourrait finir par un bain de sang. Un délice.
Un film en couleurs avec une esthétique et une musique du noir et blanc. Une vraie arnaque ! C'est aussi un grand casting pour permettre à un petit faiseur de banlieue d'arnaquer un gros bonnet de la pègre de New York. Un vrai régal...
La classe et la répartie étaient encore de mise à l'époque, et quelle époque... l'équipe gagnante de Butch Cassidy et le Kid remet le couvert, dans un tout autre registre mais avec autant de maestria, multipliant surprises et coups fourrés dans un grand numéro où Paul Newman comme Robert Redford (et tous leurs acolytes d'ailleurs) s'amusent comme des petits fous, et nous avec. On ne s'ennuie pas un instant avec cette Arnaque menée avec désinvolture, où George Roy Hill fait preuve d'un sens du timing quasi parfait avec une mise en scène affûtée. A savourer sans modération.
Un classique évident où Newman et Redford compose un duo explosif dans une histoire implacable, efficace et touchante. Loin des "Arnaques-concepts" d'aujourd'hui qui malgré leurs qualités visuelles ne parviennent pas à émouvoir ni à fasciner au fil des ans (Guy Ritchie - Joe Carnahan ...), "L'arnaque" est avant tout une histoire bien écrite et bien racontée. Bourré de moments drôles spoiler: (La partie de Poker ...) , complètement crédible tant sur la forme que sur le fond, c'est une référence du genre. Et si l'on y réfléchit bien, c'est aussi un grand film sur l'amitié, la famille, l'héritage spoiler: (Redford est un petit truand blanc qui se venge du meurtre de son ami et partenaire noir, par l'entremise d'un mentor chevronné - Newman -) . Un divertissement profond, engagé, écrit de façon exemplaire.
Au début des années 70, malgré le Nouvel Hollywood qui impose sa griffe sur un grand nombre de productions, Georges Roy Hill propose un film policier à l'ancienne, basé à Chicago dans les années 30. Une mise en scène qui souffre un peu du côté "vieille école", sans grande audace, mais qui reste néanmoins très efficace (j'adore la musique de ce film!). Le duo de personnages suit un schéma classique mais qui marche toujours : le jeune loup assoiffé et le vieux sage expérimenté. Je me suis laissé séduire sans difficulté par un Paul Newman en grande forme (ahh la séquence du poker en feignant être ivre!). Robert Redford se débrouille bien mais sans plus je trouve. Le scénario offre quelques jolis rebondissements et le spectateur se laisse surprendre avec plaisir. Niveau thématique, rien de bien révolutionnaire ("tu peux te venger en le tuant mais ça ne va pas faire revenir ton ami" waw!). J'ai quand même vu un deuxième niveau de lecture très intéressant (mais je ne suis pas sur que c'était voulu^^) avec la mise en parallèle de l'arnaque et du cinéma. Cette mise en parallèle pourrait expliquer, pourquoi pas, la fécondité de cette thématique dans le 7ème art. Le film de Georges Roy Hill le représente ainsi : on construit une arnaque, alors on monte un faux décors et tout le monde joue un rôle pour tromper le pigeon. Ne serait-ce pas un peu comme le réalisateur du cinéma dont le but est d'"arnaquer" le spectateur ? Voilà une conception que le Hitchcockien que je suis ne peut qu'aimer !
Ce film est loin d'être une arnaque. Un film magnifique, présentant le style des gangsters au grand coeur. Les acteurs (R.Redford, P.Newman et Robert Shaw) ainsi que les seconds rôles sont tout simplement géniaux et ont une classe incroyable. Egalement doté d'un scénario en béton. Un classique incontournable, qu'il faudrait avoir vu avant de juger de nos recents films du genre... A ne pas manquer !
Un chef d'oeuvre qui marque les retrouvailles de 2 monstres sacrés d'Hollywood : Robert Redford (génial en jeune loup assoifé de vengeance) et Paul Newmann (charismatique en diable). Le scénario est fantastique, on apprécie la maîtrise de certaines scènes (comme la partie de cartes dans le train ou la mise en place progressive de l'arnaque) et le twist final est jouissif. Un classique immanquable!
Une histoire d'arnaque inventive et bien foutue, réunissant un casting du tonnerre, avec notamment le duo Robert Redford/Paul Newman. Du très lourd en perspective, et un scénario solide qui amène jusqu'à une conclusion plutôt drôle. Le ton de l'ensemble est d'ailleurs assez léger, mâtiné d'un second degré bienvenu.
Tout est dans le titre : le film de Hill est lui-même une escroquerie qui, par un scénario compliqué, réussit à tromper le spectateur, spécialement au dénouement. Partant de petits méfaits, le héros, après l'abandon et la mort de son mentor, cherche à continuer son apprentissage avec l'ami de ce dernier, pour le venger non pas par le meurtre mais en saignant financièrement l'assassin. Le film est réalisé de façon presque burlesque ( le premier délit et la poursuite au métro qui parodie celle de French Connection ) et identique aux films muets, avec une bande musicale ainsi qu'aux intertitres des chapitres, dont le dernier ( intitulé "L'Arnaque" ) dénué de toute musique pour souligner que les jeux sont faits. Beaucoup d'éléments narratifs et de mise en scène jouent avec les pensées du spectateur, dont la fameuse séquence de la démonstration du jeu de cartes par Newman : nous croyons que ce n'est pas Newman qui effectue des tours de passe-passe mais un autre acteur, et par un mouvement de caméra et un clin d'oeil de Newman, le spectateur se rend compte qu'il s'est trompé. Le film remplit admirablement son objectif ; en outre on peut reprocher sa longueur et un petit manque d'ambition ( une fin plus mouvementée aurait été favorable ) qui le dénaturent.
Tout est dans le titre. C’est l’arnaque qui est la star du film, même si l’écriture des personnages, principaux comme secondaires, n’est pas en reste. Le scénario joue habilement de notre plaisir d’avoir toujours une longueur d’avance ou de retard et tient la route jusqu’au bout. Visuellement, la rencontre années 30/années 70 m’a moins convaincu. Ça donne une version un peu grisâtre d’une époque déjà pas très joyeuse. Et puis comme souvent avec le Nouvel Hollywood, ça gagnerait à être un peu plus resserré par endroits. Un divertissement qui a quand même peu vieilli dans l’ensemble.
Non content de faire fonctionner un excellent duo (Redford et Newman) le réalisateur se permet une reconstitution impeccable et une mise en scène irréprochable! Le scénario impitoyable monté comme une arnaque envers le spectateur force le respect!