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Caine78
6 798 abonnés
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3,0
Publiée le 27 février 2015
Sans être le plus brillant ni le plus réussi des films de Peter Yates, « Les Quatre malfrats » a le grand mérite d'offrir ce que l'on attend dans ce cas : un divertissement calibré mais agréable, astucieux et bien mené, faisant la part belle à une intrigue convaincante et porté par des personnages plutôt réussis, le talent des acteurs y étant aussi pour beaucoup, l'incroyablement charismatique Robert Redford éclipsant toutefois tous les autres. Et si l'équilibre entre comédie et drame apparaît parfois légèrement casse-gueule, pour ne pas dire à moitié convaincant, on trouve toutefois sans grand problème son compte dans une œuvre certes mineure, mais d'un grand professionnalisme et gardant un réel capital sympathie de bout en bout : c'est déjà pas mal.
Les Quatre Malfrats est un mélange de comédie, de polar et de film de casse sympathique mais ce n'est clairement pas une franche réussite. Peter Yates fait partie de cette catégorie de réalisateur capable de tourner un très bon film puis la fois d'après un autre plus insignifiant ; dans le cas présent il y a un bon casting entre autres George Segal acteur à la gouaille sympathique et la star Robert Redford or comme je l'ai dis plus haut ce n'est pas une réussite. Si dans l'ensemble Les 4 Malfrats est agréable à suivre il faut reconnaître que l'histoire est parfois bancale et que ce film manque de tonus et de rythme par moment toutefois cela demeure divertissant et j'aime l'atmosphère de ce cinéma des années 70, ce film fait aussi partie de ceux présentant des voleurs sympathiques auxquels on s'attache...dans la vraie vie c'est rarement le cas. Niveau musique c'est signé Quincy Jones, excellent musicien mais je l'a connu plus inspiré en signant une B.O.. Si vous avez l’œil vous pouvez repérer les tours jumelles du World Trade Center en pleine construction (quasiment achevés elles seront inaugurés en 1973).
Alors qu'il sort tout juste de prison, John Dortmunder, un voleur ayant déjà fait ses preuves, se voit proposer un coup d'enfer, à savoir voler un diamant d'une immense valeur, dérobé à un peuple africain durant la période coloniale.
Quelques années après Bullitt, on retrouve Peter Yates derrière la caméra pour ce polar américain aux charmes anglais et mélangeant humour et thriller. Partant d'une simple idée de base (un braquage compliqué), le metteur en scène britannique jongle entre plusieurs genres, sachant nous emmener au plus près des personnages pour suivre cette aventure qui va s'avérer riche en rebondissements.
Alors, et sans être totalement préjudiciable, certains points laissent tout de même quelques regrets, à commencer par quelques fautes de rythme, notamment dans la deuxième partie. De plus, le ton humoristique est souvent un peu trop mis en avant pour un résultat qui ne provoque guère l'effet voulu, l'équilibre entre les différents tons n'est parfois pas loin de rompre. C'est vraiment dommage car Les 4 Malfrats aurait pu prétendre à mieux qu'être un sympathique et agréable divertissement.
Effectivement, le reste est plutôt bien ficelé, dégage un certain charme et la première partie de l'oeuvre est vraiment convaincante. On n'en sait peu sur les personnages, on est de suite mis au cœur de l'action et ils sont vite rendu intéressants, notamment par leurs enjeux. Quelques scènes sortent du lot tandis que Robert Redford apporte son charisme et sa présence à un casting qui s'en sort, dans l'ensemble, très bien.
Commençant sur les chapeaux de roues, emmené par un très bon Redford et débordant d'idées intéressantes, Les 4 Malfrats n'en reste pas moins décevant, notamment à cause de quelques longueurs et d'un équilibre trop fragile entre comédie, aventure et braquage.
Depuis le succès de “Butch Cassidy et le Kid” en 1969, Robert Redford a changé de statut. Le beau gosse à la blondeur insolente est enfin devenu un acteur” bankable”. Les trois films qui ont suivi celui de George Roy Hill cité plus haut, dans lesquels l’acteur s’est engagé sont restés relativement confidentiels. Il est alors sollicité par William Goldman, le scénariste de “Butch Cassidy et le Kid” qui s’est entiché des “Quatre malfrats”, un roman policier au ton décalé et humoristique faisant partie de la série des aventures de John Dortmunder, héros récurrent crée par Donald E. Westlake, auteur par ailleurs très prolifique et maint fois adapté au cinéma ou à la télévision. Goldman qui apprécie le travail de Peter Yates lui confie la réalisation et réussit à embarquer Redford dans le projet pour tenir le rôle de John Dortmunder et aussi servir d’attraction commerciale. Décalé le film l’est en effet avec cette bande de pieds nickelés embarqués dans le cambriolage d’un énorme diamant pour le compte d’un ambassadeur africain dont le pays revendique la propriété. Inutile de chercher la moindre crédibilité aux actions des ces quatre-là qui pris indépendamment ne sont pas complètement inaptes mais dont l’association semble devoir les entraîner dans toutes les avanies possiblement imaginables. Robert Redford très à son aise et visiblement décontracté n’a pas grand chose à faire pour dégager le charme qu’on lui connaît. A ses côtés, George Segal en perceur de coffres “traqueur” n’hésite pas à en faire des tonnes, Rob Leibman excellent est celui capable de conduire n’importe quel engin, Paul Sand le quatrième a quant à lui une présence anecdotique. Heureusement, son père joué par Zero Mostel sauve la famille en avocat marron prêt à tout pour duper son fils et ses partenaires d’infortune. Mais le plus impayable malgré une présence assez courte est Moses Gunn en ambassadeur imperturbable qui se mord les doigts tout le long du film d’avoir confié cette mission à ces quatre malfrats. Le film n’a pas eu de succès, ne correspondant sans doute pas à l’humeur de l’époque. Il demeure toutefois plaisant à regarder si bien sûr on ne s’attend pas à un chef d’œuvre.
Très inégal, si le premier casse est intéressant, l'intrusion dans la prison l'est beaucoup moins, mais l'épisode du commissariat, assez amusant rattrape le coup. Il y a cependant pas mal de remplissage, comme ce long vol en hélicoptère ainsi que des scènes dont on se demande l'utilité, comme le voleur de montres. Ça n'a rien d'extraordinaire mais ça occupe les yeux.
Charmante comédie policière américaine qui ne manque ni d'humour ni de trouvailles. Robert Redford encore un peu trop jeune ne se remarque pas plus que ses 3 bras cassés d'acolytes, l'absence de femmes est dommageable. La mise en scène est simple et a le mérite de bien laisser apercevoir New-York. Le passage le plus original est sans doute celui dans lequel un petit hélicoptère est utilisé, la fausse attaque du commissariat y tourne alors à la grosse farce. Je vois mal une séquence semblable dans un film français mais avec les américains, ça passe. Il n'y a bien entendu aucun mort ce qui était bien sympathique à l'époque.
Pas le film le plus connu de Robert Redford et pourtant il est très bien dans cette drôle de comédie policière autour d'un braquage foireux. Du divertissement à l'ancienne, mais on passe du bon temps. Cependant, beaucoup trop de longueurs et de séquences bien lentes...
Film de braquages et d'évasion conventionnel mais divertissant. Les déboires multiples d'une bande de braqueurs se suivent avec un certains plaisir et les différents rebondissements sans être brillants sont quand même pas mal imaginés.
Très content que dans ce film, les bla bla inutiles ainsi que les interminables scènes de préparations soient évitée au profit d'une action jonchée d'humour. Le récit ne faiblit pas jusqu'à la fin, un peu en dessous du reste mais rien de dramatique. Une bonne comédie et un quatuor d'acteurs amusant.
Tout simplement nul car pas crédible à un degré rarement atteint. On a l'habitude des coups de cravate dans de genre de films mais là ces pieds nickelés rentrent partout (musée, prison) comme dans du beurre. Alors on décroche vite de ce navet.
Juste pour le charme des années 70.... le scénario est tellement rocambolesque que même pour une comédie policière çà passe moyen..... on nous dit que ce sont des bras cassés mais ils réussissent 4 braquages d'affilés, ce sont les loosers les plus chanceux d'Amérique.....
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1,5
Publiée le 25 mars 2021
ni l'humour de La Panthère rose. Les Quatre malfrats espère s'en sortir principalement grâce aux acteurs Robert Redford, Ron Leibman et George Segal. Cependant il n'y a pas beaucoup de jeu d'acteur. Avec ce scénario dépourvu de dialogues substantiels et avec une bonne dose de cascades fastidieuses nos deux héros se contentent d'aboyer l'un sur l'autre et de se moquer de leur objectif ce qui est d'autant plus surprenant que le scénario est signé William Goldman l'auteur de Butch Cassidy qui est l'incarnation du film de potes. Mais Segal n'est pas Newman et il est évident que Redford est l'homme principal mais à part nous donner son profil préféré il est rarement bon dans un film qui a l'air d'être plus amusant à jouer qu'à regarder. Les tentatives d'humour sont forcées par moments et les seconds rôles exagèrent également leur jeu d'acteurs alors que le film évolue de façon épisodique vers une fin plus qu'improbable...
Alors là je ne comprend pas le film avait tout pour assurer du spectacle pourtant le résultat reste bien fade. Un scénario idéal pour de l'action et de la comédie, les acteurs qui vont bien et un réalisateur qui a fait ses preuves, Visiblement quelque chose n'a pas fonctionné. George Segal par exemple semble juste là pour servir la soupe à Robert Redford qui n'a visiblement pas très soif. En dehors de quelques passages efficaces le film semble sur pilotage automatique.