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weihnachtsmann
1 147 abonnés
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3,5
Publiée le 24 janvier 2016
Les échanges verbaux sont excellents et la comédie est vraiment de haute voltige. Un policier comique qui nous renvoie dans les années Bogart sauf qu'ici tout est beau et réjouissant!!!
Moins enrobé visuellement que les oeuvres plus contemporaine de Woody Allen, et ce malgré le fait que l'action se déroule en 1940, et également très léger dans le fond de son propos, Le Sortilège du Scorpion de Jade ressemble en réalité à un exutoire pour le réalisateur américain, présent devant et derrière la caméra. Dans son style bavard caractéristique, incarnant un anti-héros patenté, il prend un malin plaisir à débiter des dialogues cousus main qui constituent à eux-seuls tout le sel du film. Si vous aimez les images fleuries et les joutes verbales, vous trouverez ici la quintessence de l'exercice, un véritable festival d'insultes érudites, entre deux personnages principaux (Elisabeth Berkley, parfaite) qui n'ont que du mépris l'un pour l'autre, jusqu'à ce qu'un hypnotiseur change la donne. En ce qui me concerne, un régal !
Je ne suis généralement pas grand fan des films de Woody Allen mais je reconnais que les dialogues et l'histoire rocambolesque de celui-ci sont extraordinaires ! J'ai passé un excellent moment ! J'ai cru voir un bon Louis de Funès américain !
Un classique d'Allen qui est loin d'être un de ses chefs d'oeuvre. Ses sujets de prédilection qui sont le don le talent et la chance en sont absents, tout comme toute référence artistique ou intellectuelle. On le retrouve par contre dans un rôle de gringalet risible mais héroïque. Le scénario mauvais nous plonge dans une intrigue qui frise le stéréotype, voulu ou pas le résultat n'est pas réellement bon. De plus, la mise en scène est digne d'une série télévisée. Ma note: la moyenne parce que...Allen Je compare ce film à scoop, un autre long métrage assez moyen du même réalisateur/producteur/acteur principal.
Woody Allen et la magie réuni pour une comédie désopilante rudement bien menée par la main comique d'Allen. L'intrigue ne brille certes pas par l'originalité du siècle mais elle permet un divertissement de qualité de la part de son réalisateur qui s'amuse avec ce film. Encore un sans faute pour Woody Allen.
Encore une comédie fort plaisante de Woody Allen dans laquelle l'acteur virevolte avec son dynamisme habituel dans l'univers de Rouletabille. Séducteur improbable et beau parleur, son personnage finit par emporter le morceau, vainquant même les réticences de la terrible Betty, interprétée par une Helen Hunt parfaite.
Avec « Le Sortilège du Scorpion de Jade », Woody Allen signe son deuxième film au XXIème siècle et déjà son trente-deuxième film depuis son premier « Lily la Tigesse » en 1966. Le cinéaste New-Yorkais se donne le rôle de Briggs, un enquêteur pour une compagnie d’assurances qui voit son patron embaucher sa maitresse pour qu’elle « modernise » la boite mais entre cette dernière et Briggs, rien ne va. Et la situation n’est pas près de s’arranger lorsque, sous hypnose et à son insu, il commet une série de cambriolages… A défaut d’être l’un de ses meilleurs films, c’est un bon voire même un très bon Woody Allen. A l’image de « Radio Days », il retranscrit à merveille le charme des années 1940 entre ses cabarets, ses modes, ses infrastructures ou encore son atmosphère, tout droit inspirée des films noirs période Humphrey Bogart. D’ailleurs, il y multiplie les références et les hommages au cinéma américain de ces années-là.Truffée de bonnes idées, il met en scène des personnages intéressants comme Briggs, un employés assez calamiteux mais attachant dont les joutes verbales avec la maitresse de son boss sont bien souvent irrésistibles. L’histoire est originale et le film est bien rythmé, il ne nous laisse guère de répits. Comme dans « Scoop » plus tard ou « Alice » auparavant, il use du thème de la « magie » dans son film et comme souvent (encore une fois mais sans que ce soit lassant, bien au contraire) il évoque la relation homme/femme. Ici, il met son personnage dans une position de faiblesse vis-à-vis des femmes fortes et autoritaires, ce qui débouche sur plusieurs situations pétillantes et marrantes. Le fond jazzy colle parfaitement à l’atmosphère qu’il met en place et les décors et costumes sont impeccables. Si Woody Allen semble légèrement trop vieux pour son personnage, il s’en sort tout de même très bien dans un rôle très proche de ce qu’il a l’habitude de jouer. A côté de lui, Dan Aykroyd, Helen Hunt et la magnifique Charlize Theron (qu’il met très bien en valeur !) sont impeccables. Bref, une très charmante comédie, plutôt originale, bien rythmé et dont les joutes verbales entre les personnages sont bien souvent exquises.
Malgré une fin tirée par les cheveux ainsi qu'une impression de déjà-vu dans cette auto-critique humoristique que Woody Allen entreprend sur lui-même, on ne se lassera jamais de cette figure chétive, complètement barrée et qui ne manque pas de faire rire le spectateur. Ici il s'agit d'un thriller sous un climat de début de seconde guerre mondiale aux Etats-Unis (le conflit ne se faisait alors pas trop ressentir en 1940). Pour ce qui est des personnages, nous avons deux antagonistes travaillant au même poste de police. Le premier, fieffé machiste, ne supporte par la seconde, femme libre, indépendante et forte d'esprit. A côté de cela, il y a ce fameux sortilège du scorpion de Jade qui fait que les deux vont se livrer à une enquête qui ne peut au final les conduire qu'à eux-même. Le spectateur le sait, et c'est cette ignorance, accompagnée de répliques tordantes qui va créer cet ensemble très sympathique et comique à la fin. Evidemment, pour un film de Woody Allen, on ne devra s'attendre qu'à une caméra maîtrisé et un montage efficace et juste... c'est le cas ! 17/20 donc.
Drôle et original, cet énième film de Woody Allen reste pourtant dans la continuité de l'œuvre du réalisateur. On sent bien son style, dans la mise en scène, le cadrage, la photographie ainsi que dans un scénario très "Allenien". 1940, C.W. Briggs (Allen) est enquêteur chez une compagnie d'assurance, c'est le meilleur détective de la boîte, même si ses méthodes peuvent paraître un rien obsolètes... Quoi qu'il en soit, tout le monde l'aime bien C.W. et tout va bien pour lui, jusqu'au jour où Betty Ann Fitzgerald s'est ramenée avec ses grands airs et sa psychologie à la noix ! Ces deux-là s'engueulent tout le temps mais par une étrange coïncidence, ils vont se retrouver tout deux sous l'influence d'un sortilège, le Sortilège du scorpion de Jade... Ce film est très plaisant et bien marrant avec ses situations cocasses et ses dialogues délicieusement piquants et pleins d'esprit. Il est loin de faire tâche dans la filmographie de ce cher Woody, bien au contraire...
Excellent film policier dans le New York des années 1940. D'habitude on est plus habitué à voir évoluer des privés de cette époque à Los Angeles. La reconstitution historique est très réussie, les intérieurs à papierspeints fleuris sont très réalistes, de même que les redingotes des policiers. Woddy Allen est cabot à souhait, Hélène Hunt très convaincante en working girl et Charlize Theron sexy à souhait. Le film est bien mené avec un rythme rapide, une intrigue prenante et des scènes de comédie réussie. Un bon moment de cinéma.
Bien que très agréable à regarder et correspondant parfaitement à l'univers de Woody Allen, cette petite comédie n'atteint pas la grâce retro qu'on retrouve dans Manhattan, Annie Hall ou Meurtre Mystérieux à Manhattan. On regarde quand même pour l'originalité du scénario et la qualité des personnages.
Une très bonne comédie originale au script original. Les dialogues sont bien écrits, Woody Allen joue bien et moins platement que d'habitude, à voir car une de ses films qui sortent le plus de l'ordinaire.
S'il faut admettre que l'on a connu le réalisateur en meilleure forme, Le Sortilège du Scorpion de Jade n'en demeure pas moins une excellente comédie originale et aux dialogues truculents. Cette histoire délirante où un privé et sa patronne, constamment en mauvais termes, vont devoir s'associer sous l'effet d'une hypnose chronique pour arrêter un voleur étant particulièrement bien trouvée, qui plus est alimentée par des séquences imaginatives d'excellente facture... Sans forcément briller de toutes parts, le long-métrage réussit à constamment nous émoustiller grâce à une série de dialogues cinglants où la balle est à chaque fois renvoyée avec plus de méchanceté. Ainsi, les répliques font sans cesse mouche et provoquent en nous un incontrôlable rire, Woody Allen nous servant sur un plateau d'argent des affrontements verbaux de génie. Il campe ici un détective privé aux méthodes désuètes mais néanmoins efficaces dans le New York des années 40 où les méthodes scientifiques commencent de plus à plus à devenir présentes et bien plus efficientes. C'est d'ailleurs l'avis de l'experte en rendements, son éternelle rivale qu'il ne peut autant pas saquer qu'elle. Mais un soir, ils sont tout deux hypnotisés par un magicien et ce dernier va continuer son terrible sortilège en obligeant progressivement notre héros à dérober des bijoux. Le réel comique de situation intervient donc lorsque notre privé doit enquêter sur son propre délit, commis bien évidemment à son insu. Plus encore lorsque sa rivale devient à son tour coupable du vol ! Une folle péripétie commence alors pour notre plus grand plaisir autour d'une mise en scène peut-être un poil trop sobre mais garnie d'acteurs aux bouilles sympathiques comme la discrète Helen Hunt, le trop rare Dan Aykroyd ou encore la sublime Charlize Theron. Ainsi, continuellement sans temps mort et avec cette légère brise romantique qui envahit à chaque fois un film de son auteur, Le Sortilège du Scorpion de Jade demeure en soit une excellente petite comédie comme on aimerait en voir plus souvent de la part de Woody.
Un Woody Allen amusant, original, bien joué, rocambolesque et qui pastiche l'ambiance jazz rétro des années 30. Pas son meilleur, parce que plus léger, mais très réussi quand même. Un petit bijou de cinéma.
Le scénario de ce film de W Allen peut paraitre un poil faiblard (Woody joue un enquèteur d' une société d' assurance, qui sous hypnose va cambrioler qq un des clients de la boite) mais après,il y a les dialogues entre notre homme aux lunettes et Helen Hunt qui donnent de la consistance. Une touche de Jazz au niveau de l' accompagnement sonore en fait au final un agréable film.