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Un visiteur
0,5
Publiée le 12 septembre 2011
Selon Woody, il s’agirait de son pire film à tel point qu’il en a honte… Je confirme. Il trouve d’ailleurs que son jeu en tant qu’acteur est très mauvais… Je confirme. Un scénario idiot donc avec près de 2h40 pour nous dire que, finalement, celui qui cherche le coupable du vol des bijoux n’est que le coupable en personne. Ceci implique des longueurs lancinantes (le thème jazzy répété à outrance en souligne la durée) après que la trame se soit mise en place. Evidemment, le coupable a une complice dont il tombe amoureux. Prévisible donc mais avec quelques éléments sauveurs : des mimiques propres à Woody Allen (C.W.Briggs n’est autre qu’un dérivé de W.C. Fields, cinéaste qu’il admire), un sens de la répartie, des mises en situation bien étranges… En effet, Allen joue mal mais sur ce plan, il est au même niveau qu’Helen Hunt que l’on croirait tout droit sortie de ‘Pour le pire et le meilleur’ à jouer les jeunes effarouchées ne se laissant pas faire, qui tient à son autonomie. Si l’on se concentre sur es aspects positifs étant donné l’évidence des ratés du film, la reconstitution est fidèle : les années 40 (fin 40) sont bien présentes, les costumes et la bande son collent bien au récit. Mais le plus étonnant reste les apparitions de Charlize Theron (exquise et presque méconnaissable) et de Dan Aykroyd (emploi à contre courant).
« Le Sortilège du scorpion de jade », un film écrit et réalisé par Woody Allen, sorti en 2001. Une comédie fantastique, une romance, une enquête. Woody Allen fait un bon duo avec Helen Hunt. Une bonne distribution avec Dan Aykroyd, Charlize Theron , Elizabeth Berkley ,John Schuck ("Holmes and Yo-Yo") Un film très New-Yorkais, Ou on retrouve le toujours bavard Woody Allen, avec de très bons dialogues. Une très belle musique Jazzy. Une bonne réalisation, très beau travail de l’image, belles photo et belles couleurs. Une comédie policière très sympathique.
Un film mineur de Woody Allen, tourné entre Escrocs mais pas trop et Hollywood Ending, soit dans sa pire période, la décennie qui va de Mighty Aphrodite (1995) à Melinda et Melinda (2004). Surprise, ce n’est pas si mal… Sur un scénario plein d’imagination et reposant sur l’intervention d’un magicien (on reconnaît sa fascination pour le merveilleux et le paranormal), Woody nous donne une histoire d’escroquerie mâtinée de romance amoureuse au rythme effréné, aux répliques qui fusent et au charme sépia irrésistible. Le comédien Woody est bien sûr un peu vieux pour incarner un séducteur crédible mais après tout, nous sommes dans le rêve et tout est permis ! Réjouissant et décapant…
Je trouve que c'est l'un des meilleur film de Woody Allen. C'est excellent et très drôle du début à la fin (Une très bonne maîtrise du comique de situation)! Un chef-d'oeuvre!
Woody Allen pourrait faire n'importe quoi et les Français crieraient au génie... Alors pourquoi se forcer ??? Allen fait n'importe quoi, livre une comédie poussive, bête et laborieuse et efectivement, toute la presse est en transe... Navrant...
Un film de Woody Allen (2001) avec Charlize Theron. Il paraît que le réalisateur a avoué sa honte d'avoir fait ce film (mais avec Woody Allen, méfions nous de ce qu'il affirme). En fait cet histoire extravagante de machination avec la complicité d'un hypnotiseur, tiens parfaitement la route et on ne s'ennuie pas une seconde. Quand à Woody Allen, il est parfait.
"Le Sortilège du scorpion de Jade" est un film de Woody Allen, avec Woody Allen, pour les fans de Woody Allen. On entre relativement bien dans cette histoire d'hypnose, mais la fin est tout de même très gnan-gnan.
Au sein de la période de transition du cinéma récent de Woody Allen, «The Curse of the Jade Scorpion» (USA, 2001) joue sur la dualité de l’acteur et déroule un engourdissement du cinéma d’Allen au fil d’une aventure policière classique. Durant les années 40, le détective d’une boîte d’assurance (Woody Allen) se trouve confronté à une nouvelle recrue : Miss Fitzgerald (Helen Hunt) chargée de moderniser la boîte. Lors d’une séance d’hypnose au cours d’un dîner, les deux se voient amants par manipulations psychiques. Woody Allen va jouer sur cette facilité scénaristique pour mouvoir son film et amasser une mousse délicate mais friable. Les acteurs doivent alors interpréter leur personnage et leur double hypnotisé, Allen règle ce problème en affichant une mine burlesque à la Groucho Marx. L’histoire policière d’un vol de bijoux mené par les deux protagonistes sous hypnoses alimente la comédie allenienne mais ne gonfle en rien l’intrigue, si bien que le film ne se déroule que sur une platitude au bord de l’ennui. La facilité des agencements de l’intrigue déçoit et trahit pourtant l’ingéniosité scénaristique habituelle à Allen. La conclusion facile, à la mesure de la légèreté allenienne, couvre maladroitement l’humour incisif et grinçant qui lie la relation entre Allen et Hunt. Tout au long du film, la répartie cocasse du cinéaste new-yorkais permet des répliques caustiques mais malheureusement insuffisantes pour élever l’œuvre au niveau d’un «Scoop» qui réussit davantage à jouer sur une relation difficile liée par la magie. «The Curse of the Jade Scorpion», en œuvre mineure du cinéaste Allen, pourra divertir et plaire mais n’apporte strictement rien à son cinéma, pourtant exemplaire d’une évolution fine.
Woody Allen mineur mais plaisant, « Le Sortilège du scorpion de jade » semble avoir été avant tout l'occasion pour le new-yorkais de s'amuser dans un registre léger, presque modeste, une fantaisie policière agréable sans être inoubliable. Si le scénario est amusant et présente quelques jolies idées, il trouve vite ses limites au point d'apparaître légèrement répétitif. Le réalisateur en semble d'ailleurs conscient, tant celui-ci se préoccupe davantage des dialogues à travers une guerre des sexes parfois très drôle, un peu gratuite mais plaisante. Je ne suis pas sûr qu'Allen « himself » était le meilleur choix pour le rôle principal tant il a du mal à être crédible en séducteur patenté, apparaissant beaucoup plus convaincant lorsqu'il s'agit de fuir pour prouver son innocence. En revanche, et même si avoir autant de répartie en si peu de temps me paraît quasiment impossible, le voir s'envoyer des vacheries à coups d'allusions et de métaphores sexuelles avec l'excellente et très séduisante Helen Hunt ne manque pas de sel. Ce n'est clairement pas le réalisateur mythique de « Manhattan » ou « Annie Hall » que l'on trouve ici, plus quelqu'un ayant eu envie de s'amuser, une parenthèse mineure et sympa, saisissant bien cette période si singulière que sont les 40's, aussi bien visuellement que dans l'esprit. Pour l'anecdote, c'est aussi le film où Woody Allen spoiler: se refuse à Charlize Theron , bien qu'il y ait une raison très précise à cela : vous avez dit sacrilège ? Une récréation amusante, à défaut d'être marquante.
Dans l'Amérique rétro des années 40, Woody Allen incarne un enquêteur d'une compagnie d'assurance. Le vieil employé se trouve confronté à une série de vols mystérieux commis à son insu par un spoiler: hypnotiseur crapuleux.
L'intrigue policière qui constitue la structure de la comédie se développe sur un mode mineur et ludique. Sa simplicité et ses évidences n'en font pas, disons-le, un sujet particulièrement emballant. En revanche, le récital récurrent du personnage allénien est toujours réjouissant. Le sens de la formule et de la dérision de Woody Allen, son personnage de binoclard chétif et plaintif, dépouillé de ses interrogations existentielles, conduisent le comédien dans une composition qui nous est familière tout en restant drôle. Une nouvelle fois, il forme un duo contrasté, mal assorti, avec une belle jeune femme, un duo antagoniste d'abord, puis peut-être plus lié ensuite, allons savoir. Ainsi, semble dire Allen, le mystère de l'intrigue n'est pas aussi profond que le mystère des sentiments qui finit par réunir deux êtres que tout oppose en apparence: l'amour est une hypnose.
C'est nous qui sommes sous le charme de cette comédie décalée signée Woody Allen. Entre dérision et auto dérision, cette histoire de sortilège invraisemblable fait mouche. Les dialogues sont juste hilarants. Il faut rester attentifs pour ne pas en perdre une miette. Un très bon moment garanti et plein de fraicheur avec cette brochette d'actrices talentueuses et séduisantes que sont notamment Helen Hunt et Charlize Theron. Un peu moins de fraicheur avec ce cher Woody qui est pourtant très en forme dans ce film, qui s'adonne à tous ses fantasmes et dont l'humour atteint des sommets. Peut être pas le plus connu des films de son auteur mais probablement celui que je préfère, ne serait-ce que pour l'excellent moment de détente qu'il fait passer. Constantinople !!!
Quand Woody Allen enfile le costume de Bogart ou de Mitchum, cela donne ce "Sortilège du scorpion de jade". Très vite, le spectateur comprend bien que le bon Woody Allen n'a pas vraiment l'étoffe d'un dur à cuire et qu'il s'agit bien là d'un pastiche, en même temps qu'un hommage appuyé aux films noirs des années 40 et 50. Au milieu de cet univers agrémenté de voyous et de femmes fatales (ah... Charlize Theron !), Woody Allen s'amuse comme un fou et pastiche ce cinéma qu'il porte visiblement sur son cœur. Le tout donne une comédie plutôt rafraîchissante et réussie, portée par la qualité des dialogues (à défaut d'un scénario diabolique) et la qualité de l'interprétation, notamment de la belle Helen Hunt. Un agréable moment.
Moins enrobé visuellement que les oeuvres plus contemporaine de Woody Allen, et ce malgré le fait que l'action se déroule en 1940, et également très léger dans le fond de son propos, Le Sortilège du Scorpion de Jade ressemble en réalité à un exutoire pour le réalisateur américain, présent devant et derrière la caméra. Dans son style bavard caractéristique, incarnant un anti-héros patenté, il prend un malin plaisir à débiter des dialogues cousus main qui constituent à eux-seuls tout le sel du film. Si vous aimez les images fleuries et les joutes verbales, vous trouverez ici la quintessence de l'exercice, un véritable festival d'insultes érudites, entre deux personnages principaux (Elisabeth Berkley, parfaite) qui n'ont que du mépris l'un pour l'autre, jusqu'à ce qu'un hypnotiseur change la donne. En ce qui me concerne, un régal !
On retrouve un Woody Allen avant tout basé sur le divertissement avec des bons dialogues et une petite intrigue policière certes pas totalement exploitée mais assez sympathique pour passer un bon moment.
Dans la même lignée que "Escrocs mais pas trop", Woody Allen avait réalisé à l'époque une autre comédie assez rafraîchissante également et se déroulant à l'époque des années 1940. A voir sans prétention, le regret principal étant que l'on se doute quand même, il faut bien l'avouer, de ce qu'il va se passer.