Un excellent Woody Allen où le scénario n'est pas un simple prétexte pour distiller, ça et là, mots d'esprits et répliques habiles. Non, les gags viennent servir une histoire rocambolesque et palpitante, en s'y greffant parfaitement.
"Le Sortilège du scorpion de Jade" est vraiment un Woody Allen pur jus.On reconnait la patte de son auteur dans l'ensemble de l'histoire.Dans le New York des années 40,deux assureurs qui se détestent cordialement sont hypnotisés par un charlatan...Un point de départ rocambolesque qui donne lieu à des échanges décalés,des bons mots sans fin qui ne font pas toujours mouche.Woody Allen continue donc ce qu'il sait faire,c'est parfois hilarant,mais parfois trop bavard.Helen Hunt lui renvoit la balle avec une évidente jubilation,moins à l'aise toutefois.Le duo fonctionne bien,et du coup on s'intéresse plus à ça qu'à l'histoire proprement dite.Un peu comme dans son récent "Scoop" d'ailleurs. Heureusement,on a vu depuis ce Sortilège que le réalisateur nombriliste avait encore de la ressource!
C'est un Woody Allen en moyenne forme que l'on retrouve pour "Le Sortilège du Scorpion de Jade" sorti sur les écrans en 2001 et dans lequel notre New-Yorkais se met tant bien que mal, à pasticher les films noirs d'antan. Très drôle et parti sur des chapeaux de roue durant sa première partie, l'oeuvre entraine directement son spectateur dans les couloirs de ce detective aux prises avec une arriviste. Accompagné de la ravissante Helen Hunt il semble qu'Allen ait encore déniché de ses tiroirs une intéressante petite histoire. L'intrigue est assez originale, certains dialogues mémorables et un humour allenien réellement appaisant malgré ce qu'en avait pensé les critiques (sans nouveauté selon eux). Malgré tout on dirait que le cinéaste s'est bien concentré sur sa première partie pour en suite négliger sa seconde, pensant peut-être que le plus dur a été fait. Cette seconde moitié est en effet ponctuée de baisses de rythmes trop souvent fréquentes et lourdes et ou le sortilège n'opère plus. C'est le cas par exemple sur la fin totalement dénuée d'interêt alors que le début dévoilait plus. A découvrir.
2ème film de Woody Allen que j'ai vu pour le moment - après 'Scoop' - et je dois dire que ça a été une franche rigolade. Peut-être que ce n'est pas du niveau de 'Manhattan' (quoique je n'en sais rien, je ne l'ai pas vu, mais je présume !), mais en tout cas c'est une comédie très sympa à voir pour se détendre. Les dialogues sont excellents comme d'habitude, et toujours ce personnage de type angoissé qu'on adore. On voit encore là un petit clin d'oeil à la deuxième passion de Woody Allen, la magie (comme dans 'Scoop'). Bref, un film très sympa à voir.
Un Woody Allen énergique dans un film qui captive et donne le sourrire, malgré un scénario plutôt rocambolesque. La musique et le plaisir qu'ont eu les acteurs à jouer sont communicatives. Bravo Woody.
D'habitude , Woody Allen rend hommage à ses influences plutôt intellectuelles : Bergman , Freud , Kafka , Dostoïevski ... c'est donc avec une agréable surprise que l'on découvre ici une relecture des films policiers romantiques hollywoodiens des années 40 . Allen revisite à sa façon ces films autrefois si populaires . "Le sortilège du scorpion de Jade" se voit ainsi comme une comédie policière , légèrement parodique par l'apparition d'un élément fantastique . A ce niveau là nous pouvons comparer facilement ce film avec "Scoop" sorti en 2006 . Deux comédies policières où l'élément intellectuel est mis de côté ; cela fonctionnait d'ailleurs mieux dans "Scoop" . Bien sûr , le film est très drôle , on ne s'ennuie jamais , et plusieurs répliques sont tellement hilarantes qu'on les écrit pour pouvoir les ressortir plus tard (un exemple ? "vous ronflez autant qu'un grizzly affligé d'une sinusite !" ) . Le grand Woody est en forme , et est très bien accompagné d'une Helen Hunt qui semble avoir tout compris de la façon dont il faut jouer les textes Alléniens . Les seuls points négatifs concernent l'intrigue vraiment médiocre : après un bon point de départ , la seconde moitié n'est que prétexte à humour et super prévisible . La romance est plutôt réussie quoiqu'un peu trop à l'eau de rose (deux personnes se détestent et tombent amoureux ) . Mais cela ne gène jamais vraiment la vision du film . "Le sortilège du scorpion de Jade" est un bon Allen même si il a fait mieux , et comporte les prémisses de ce qui deviendra un exellent film , "Scoop" .
Répliques décapantes et dialogues savoureux plombés hélas par un intrigue de déjà vu. Même si ce n'est pas le meilleur Allen, il a au moins le mérite de nous réconcilier avec les années quarante, on lui en remercie.
Le premier Woody Allen que je vois et après tout le bien qu'on m'a dit, je suis déçu. Le scénario est bien ficelé, l'humour est légé mais pas très drôle, l'intrigue traîne beaucoup trop en longueur, on s'ennui vite. Les dialogues sont sympathiques mais parfois pompeux et la prestation de Woody Allen n'est pas très bonne ... C'est peut-être son style, je connais pas, mais dans ce cas, j'adhère pas.
un woody allen comme on les aime avec un jeu d'acteur excélent et un B.O parfois insuportable. le savoir faire de Allen est iumense et il le démontre une nouvelle fois!
Plongé dans l'amérique des années 40, un détective recherche le coupable de hold up à répétitions...sur fond de crises hypnotiques. L'atmosphère des années 40 ressort très bien à l'écran avec une image aux tons chauds et ocres. Même si ce Woody Allen reste moyen, il possède les atouts d'un Woody Allen de bonne facture: scénario bien travaillé(même si l'intrigue est légère et répétitive), dialogues denses et répliques bien ciselées, musique jazz qui rend hommage aux films noirs de l'age d'or hollywoodien, ambiance légère et drôle. Et puis on est content de retrouver Helen Hunt; le couple Hunt-Allen est aussi un hommage aux acteurs de comédies US des 40's: Bogart ou Tracy et K. Hepburn. Mais voilà, si la première partie part sur les chapeaux de roues, la suite s'enlise. Le scénario est planplan et l'intrigue traine en longueur. Néanmoins: un petit Woody Allen reste un film agréable à voir.