Les Parisiens sont en vacances à Deauville. Michel Serrault, Claude Brasseur et leurs épouses ont loué une villa qui s'avère une ruine de nature à compliquer leur séjour.
Le film de Francis Rigaud commence à la façon d'une sympathique comédie thématique sur les désagréments des vacances. Mais, insensiblement, il se disperse suivant le scénario calamiteux de Jacques Vilfrid, l'auteur assidu des comédies populaires de l'époque, celle de Jean Girault en particulier, et d'un grand nombre de nanars.
Le sujet de "Nous irons à deauville" ne montre pas longtemps de suite dans les idées et n'en élabore, précisément, aucune. Il verse très vite dans le n'importe quoi, c'est-à-dire dans une succession de situations fantaisistes sans unité, sans mobile ni perspectives, et dans lesquelles les comédiens font le métier dans le style propre à chacun. La comédie rassemble tous les comiques, ou presque, de cette "école" du navet, toujours sympathiques mais décidément mal employés.
Dans le giron des Serrault, Galabru et autres Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, Claude Brasseur fait figure de pièce rapportée. Quant à Louis de Funès, que le générique annonce en deuxième place, il fait une pige complaisante dans des apparitions marginales en vacancier grognon et importun.
Ray Ventura et son orchestre rythment le film. C'est juste pour dire de noter que son neveu
Sacha Diste
l pousse la chansonnette entouré de jeunes gens qui swinguent dans un grand moment kitsch!