Autant Jugnot qui parodie Rambo dans Pinot, simple flic, c'était bon enfant, autant le voir jouer les scouts...C'est juste pénible. Qu'il ait voulu rendre hommage à son enfance, à cette période des années 60 (bien qu'il n'y ait dans Scout toujours aucune critique "sociale" on va dire, pas comme dans Une époque formidable quoi), je veux bien. Encore faut-il qu'il y ait du rythme, de l'émotion comme souvent dans ses autres films, que ce soit drôle. Il aurait dû appuyer le côté gaffeur. Quand il brûle le bus. Quand il se retrouve à éternuer sous sa tente. Quand il fout le feu au journal devant la porte de son collègue à la fin. Là, c'est marrant. Le reste du temps, il passe sa vie à se faire humilier. Tantôt par sa mère, tantôt par les scouts, tantôt par les gitans. En plus, Nos jours heureux du talentueux tandem Toledano/Nakache est passé par là en 2006. Je trouve que Scout toujours souffre de la comparaison.
1965, le fils d’un scout prestigieux timoré et manquant d’autorité prend en charge au pied levé un groupe de scout bien décidé à prendre le dessus sur leur encadrant. Parfois potache, ce film est bien plus qu’une succession de blagues sur une bande de mômes enchainant les expériences et les bêtises durant quelques semaines. Dans ce film réalisé par Jugnot, sa propre madeleine de Proust alimentée par ses propres souvenirs, il est aussi question des rapports entre adultes et même d’homosexualité voire de pédophilie. Bon le personnage plus que naïf, niais, qu’il compose n’est pas d’une grande finesse ; mais ce film reste une belle réussite pour une comédie familiale. On s’amuse souvent à suivre les péripéties de ce groupe en vacances. Bonne programmation pour une soirée familiale avec des enfants de plus de 10 ans voire de 12. tout-un-cinema.blogspot.com
Ce film laisse un gout bizarre dans la bouche. Comment réunir tant d'incompétence d'un moniteur scout (Gérard Jugnot) et une bande de petits salopards prêt à tout pour faire vivre un enfer à ce moniteur. Voilà le résumé du film. Comme cette association parait improbable, on ne parvient pas vraiment à s'identifier, ni même à rentrer dans le scénario. Pourtant, je suis sûr que les enfants doivent apprécier ce genre de film, de situation, peut-être pour rêver ce qu'ils n'auront jamais l'audace ou le cran de faire. Donc un divertissement moyen mais qui devrait plaire aux jeunes. A voir par les amateurs de comédie pas trop regardant ou les fans de Jugnot qui joue parfaitement bien ce rôle.
Pour sa deuxième réalisation, Gérard Jugnot nous fait vivre l’univers du scoutisme de l'intérieur et joue sur la nostalgie de l'enfance. Passant de l’humour à la tendresse, cette comédie enchaîne les moments d’apprentissage, de bêtises, de mise en danger, de prise de conscience avec quelques scènes de solidarité humaine ajouté à un brin de romantisme tout en abordant superficiellement certes, des thèmes délicats comme l'homosexualité et la pédophilie. Une bonne petite comédie française pas trop niaise !
Film sympathique avec une belle galerie de personnages. Ambiance de colonie de vacances l'été où les jeunes en pensent qu'à déconner. Jugnot leur donne d'ailleurs la part belle et les péripéties sont plutôt amusantes même si cela manque parfois de finesse.
Une comédie gentillette, qui est un grand classique. Ce film est une comédie très tendre à voir en famille. Il rend hommage à l'esprit scout des années 60. Gérard Jugnot interprète très bien ce scout qui doit être chef de camp, par intérim, quiest très vite dépassé par ses garnements, où il vit un véritable calvaire. Des gags de gamins servi dans des décors magnifiques et naturels qui nous donne un esprit vacances. Maurice Barrier est génial dans le rôle du gitan. Enfin la dernière partie du film nous montre une formidable complicité et un grand élan de solidarité. Un film qui n'est pas du tout vulgaire. Du bon Gérard Jugnot.
Très très Beau film du Très très Beau Gérard Jugnot "Scout toujours" ne cache pas les penchants du "maître" pour l'homosexuel "dilemme".. Scène très très poignante du film, quand son "homo-logue encadrant" lui avoue son attirance, il est désemparé, emprunté et aurait bien fait son "devoir" par "empathie naturelle" et amour du prochain, à l'écran, si le film avait été, par exemple, interdit au -18 ans.. A voir et à revoir inconditionnellement donc, Jugnot excellent dans ce rôle pudibond, altruiste et "cœur sur la main" (acteur et film comme en fait plus, dans la veine du aussi très très Beau et très très émouvant 'Une époque formidable du dit "enchanteur protagoniste") très émouvant, à la lisière du coming-out.. (Un jour, peut-être, "officiellement, mon très Beau "Juju..? (Ceci étant une déclaration d'"amour" à votre encontre, cher "Maître" es cinématographie..)
Fleuron de la comédie française, Scout Toujours est réalisé par Gérard Jugnot. C’est son deuxième long métrage en tant que réalisateur et le film sort en 1985. L’action se déroule dans les années 1960 et décrit le séjour d’un apprenti meneur de scouts qui doit pour la première fois remplacer au pied levé le mec en short qui s’en occupe habituellement. Et il se trouve que notre animateur gauche est joué par Jugnot. Ça en dit long sur le charisme de notre personnage. Face à lui, des ados. Là, je sais que déjà, vous frémissez d’angoisse. Et vous avez raison car le pauvre Jean-Baptiste va en voir de toutes les couleurs. Et oui, car l’ado est à l’adulte responsable de groupe ce que le gin est à votre promesse de finir votre soirée sobre. Il y a de fortes chances que ça parte en cacahuète. Et pourtant, dans l’imaginaire collectif, le scout est un peu l’enfant modèle. Ici, il enchaîne connerie sur connerie comme scier le mât sur lequel flotte le drapeau de la compagnie, chourer des trucs, lorgner sur les dessous de la voisine, cramer le car. On ne peut décidément plus compter sur personne. Mais contrairement à la colo bienveillante des animateurs au BAFA fraîchement gagné, chez les scouts, les représailles seront violentes et les sévices tout à fait physiques. C’est là qu’on voit que les temps changent. Ainsi, dans ce film des années 1980 il est encore toléré de voir un adulte frapper un jeune ou de montrer les premiers émois de ces mômes rendant visite à la prostituée du coin. Mieux, l’animateur est en concurrence avec les jeunes pour savoir qui aura les faveur de l’impudique frangine du curé. Une autre époque qu’on vous dit. Reste qu’en fait, le film fonctionne encore plutôt pas mal !
Comédie qui fleure bien les années 80, avec un humour potache et un Gérard Jugnot à moustache. Cela reste cependant un bon divertissement pour ceux qui l'ont vu enfant, parce qu'il fait ressurgir inévitablement quelques souvenirs en même temps que quelques sourires. Pas sûr qu'il enchante autant ceux qui le découvriraient aujourd'hui. Mais s'il fait inévitablement partie de la programmation télévisuelle de l'été, c'est qu'il arrive encore à nous distraire en période de vacances.
Une petite comédie burlesque des 80' signée Gérard Jugnot qui fait partie des classiques du cinéma Français de l'époque. Un film sympathique et agréable à regarder aujourd'hui pour son charme vintage, une belle reconstitution des années soixante. Des gags potaches et une tendresse particulière à Gérard Jugnot.
Beaucoup de film sont sur ce style mais est bien pour un film de Gérard Jugnot de 1985 . L'histoire comporte des rebondissements et des surprises même si il n'y en a pas toutes les 10 minutes . Peu sont les incohérences . Le scénario est bien . Le film est très drôle . Jugnot et les autres acteurs sont excellents .