Sorti en 1982, vu en 2020, forcément il faut se remettre dans le contexte. Déjà Daniel Auteuil et Gérard Jugnot étaient brillants. Si bien que même 38 ans plus tard, ils nous emmènent dans leurs pitreries et on les suit bien volontiers. Les nostalgiques des années 1970 et début des années 1980 apprécieront aussi ces films dans lesquels on pouvait voir une paire de seins au cinéma sans crier au scandale. Mention spéciale à Elisa Servier et Isabelle Mergault. Et puis on s'amusera aussi d'entendre parler d'anciens francs, de téléphones filaires, de cigarettes dans les lieux publics, de fausses armes à feu comme jouets, de R18, de tubes cathodiques, d'énormes magnétoscopes à cassettes, etc. A (re)voir avec plaisir d'autant que le scénario est bien trouvé.
Des premiers plans qui mélangent tout, un casting attendu, une banque & une “apparition” de Darry Cowl : le genre de melting pot qui fait dire que la France est diversifiée alors qu’elle aime surtout pousser l’autodérision suffisamment loin pour qu’il semble superflu de le faire bien.
Le film tient la route dans son premier tiers car il sait exploiter la synergie Auteuil-Jugnot, quoique pas particulièrement étincelante & bien qu’elle soit meublée par une certaine obsession pour la nudité gratuite (si c’était censé être drôle ou provocateur, j’ai raté). Puis le basculement vers le genre policier s’opère & Molinaro parvient à faire miroiter les promesses de la parodie : le commissaire inapte & les otages qui deviennent complices, c’est un ultra-contrepied marrant pour ceux que Jugnot n’irrite pas (& dont je ne fais pas partie).
Mais cette rupture masque (pas longtemps) la volonté du réalisateur de nous plonger dans un huis clos prolongé reproduisant 100% des codes théâtraux & qui semble avoir été conçu spécialement pour Anémone & lui permettre de porter seule les dialogues. Au final, le temps passe vite parce qu’on est dans l’âge d’or de l’insouciance française au cinéma & que l’opus est le parangon de la prise au sérieux minimum : c’est une petite œuvre qui se donne le droit d’avoir un déroulé & une conclusion ronflants justement parce qu’elle est petite. Une propriété qui ne vieillit pas, au moins.
Une comédie de braquage par un duo de "bras cassés" qui démarre bien, et tient la route jusqu'à ce qu'arrive Anémone en dame je sais tout qui n'a peur de rien. Ce n'est pas de sa faute, son rôle est comme ça, mais ça fait partir le film en vrille. Petite originalité de monter comme chacun sait que chacun est corruptible à son niveau.
Édouard Molinaro n'en est pas à son coup d'essai, c'est un grand pro qui l'a prouvé à maintes reprises dans le passé, et un des grands avantages des comédies de Molinaro, c'est qu'elles sont courtes. Son histoire est réglée généralement en 1h30 et ici encore plus rapidement...donc aucun point mort. Le trio Jugnot/Anemone/Auteuil marche du tonnerre, et c'est le cas aussi pour tout le reste des acteurs. Une superbe comédie que j'aime à revoir de temps en temps !
Je l'ai vue 100 fois étant petit. Donc aucune objectivité. Cependant c'est un film qui glisse comme une bonne BD. Des moments très drôles, se repasser la baffe en boucle vous assure un fou rire obligatoire.
Ce film est le marqueur d’une époque, celle du début des années 1980 : il y a une absence d’ambition assumée, une bonne humeur communicative et de la nudité – masculine et féminine - gratuite. Ce film se regarde avec plaisir à intervalles réguliers et déclenche toujours des fou-rires.
"Pas de panique, c’est un hold-up !". Plus jeune, j’ai dû voir ce film une bonne vingtaine de fois sans jamais m’en lasser. Revoir de nos jours cette comédie de boulevard d’Edouard Molinaro réunissant Gérard Jugnot et Daniel Auteuil ainsi qu'une sympathique brochette de seconds rôles, m’amuse et me fait toujours autant marrer.
Une petite comédie française sympathique et sans prétention. Deux chômeurs un peu losers tentent de braquer une banque en faisant une prise d’otages, jusqu’à ce que ces otages décident de leur venir en aide… Gérard Jugnot et Daniel Auteuil sont biens dans leur rôle de braqueurs inexpérimentés et gauches. Une comédie qui vaut aussi pour les apparitions des très jolies poitrines dévêtues d’Isabelle Mergault et d’Elisa Servier…
Ce film réalisé par Édouard Molinaro et sorti en 1982 est très bon ! Cela faisait très longtemps que je ne l'avais pas revu et au vu des critiques, j'avais peur que ce film reste juste un bon souvenir mais qu'il ne soit en réalité pas terrible et bien non et je n'ai pas honte de dire que j'ai trouvé ce film vraiment très bon. Le scénario est tout simple, ce sont deux amis au chômage qui décident de braquer une banque mais ils ne sont pas très doués. Alors, nous sommes face à de l'humour français typique des années 80 lorsque les grands d'aujourd'hui prenaient la relève des grands de l'époque et ça ne volait honnêtement pas très haut mais par contre, on y passe un très bon moment et c'est donc le cas pour ce film. Je trouve même que le film n'est pas assez long, il se divise en gros en deux parties : la première partie où sont présentés les deux personnages principaux, la mise en contexte puis l'entrainement pour dévaliser la banque et ensuite la partie dans la banque. J'aurais aimé que la partie dans la banque dure plus longtemps même si nous avons là quelque-chose de concis et c'est peut-être pour cela que ça fonctionne aussi bien puisqu'on ne perd pas de temps et qu'il y a toujours de l'action ou des gags très sympas. Les personnages sont quant à eux tous attachants, que ce soit les premiers rôles ou le personnel de la banque. On peut également y voir une certaine critique de la société et du gouvernement face au chômage que j'ai trouvée très intéressante car au-delà de l'humour, cette comédie pointe bien quelque chose du doigt. Pour ce qui est des acteurs, nous avons principalement Gérard Jugnot, Daniel Auteuil et Anémone qui sont très bons. "Pour cent briques t'as plus rien...' est donc une petite comédie très sympa qui nous fait passer une excellente soirée !
Une très bonne comédie française d'Edouard Molinaro. Daniel Auteuil et Gérard Jugnot incarnent avec humour deux braqueurs amateurs et bras cassés. A mourir de rire.
Une gentille comédie sociale sur 2 lachés de la société qui s'imaginent braquer une banque pour se sortir de la misère. Sympathique bien que peu crédible, le film semble etre d'un autre temps quand on le regarde aujourd hui de par ses images, son rythme et la philosophie des personnages. Gerard Jugnot, Daniel Auteuil et Miou Miou sont au top de leurs jeunes formes.
Sympathique et distrayant, ce film d'Edouard Molinaro reste encore savoureux à regarder aujourd'hui. Le duo de pieds nickelés formé par Auteuil et Jugnot fonctionne très bien, les dialogues sont habiles, les situations bien amenées. Très dans l'esprit des années 70-80, le film démontre un certain savoir-faire un peu égaré aujourd'hui mais qui fait encore mouche. Oh certes tout n'est pas parfait, l’histoire est un peu courte et simpliste et termine sur une pirouette, mais l'on s'amuse bien et c'est l'essentiel.
Film très comique de 2 voleurs très très très nul qui veulent pour la première fois cambrioler une banque. Ils sont de très bon acteur ainsi que tous les otages. Super mise en scène et pareil pour la fin ou on ne s'y attend pas du tout.
Un film qui depuis a particulièrement mal vieillit, le côté culte est inexistant. Mais on passe un bon moment tout de même, devant l'absurdité assumée du scénario et des gags qui s'y dégagent. Le duo Auteuil/Jugnot est amusant. Pas un chef d'œuvre de la comédie française, mais ça se laisse regarder tranquille.