Paradoxalement, le film tourne pas mal en rond mais se réserve le luxe d'être imprévisible. Jugnot et Anémone assurent en anti-héros pris dans les galères sentimentales. Ca n'a jamais été un bon film mais ca vieillit plutôt bien par son coté anti romcom et la liberté de ton propre aux membres du splendid.
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3,0
Publiée le 30 juillet 2012
Ce "Quart d'heure amèricain" est en fait une satire des radios pèriphèriques, rèalisèe dans l'air du temps, à la manière d'une comèdie dans l'esprit du cafè-thèâtre! Le dèbut part sur les chapeaux de roues où l'on a tous en mèmoire cette ètrange Peugeot 404 break finissant dans une sorte de fosse boueuse! D'une main secourable, Anèmone va sortir un Gèrard Jugnot à peine sous le choc, un aventurier rêveur et dèsargentè qui va jeter l'ancre à cause de cette femme imprèvisible! C'est gentil, sur le mode de la comèdie, avec une galerie de personnages singuliers et attachants comme le regrettè Jean-Pierre Bisson! De plus, le duo Anèmone-Gèrard Jugnot fonctionne parfaitement parce qu'il est peut-être inattendu...
une bonne comédie comme savaient les écrire les membres du splendid au début des années 80. Jugnot, dans un registre alors proche de celui de michel blanc, se donne un rôle de looser sympa et offre à anémone un personnage drôle de niaiserie, de cruauté parfois, mais elle est finalement touchante. ce n'est pas un chef-d'oeuvre mais ça mérite d'être vu...
On est loin du Père Noël est une ordure...Le scénario est mince, la mise en scène molle, le film trop long et Jugnot et Anémone peu drôles. Le meilleur là-dedans est finalement Jean-Francois Balmer dans une imitation assez réussie de Gainsbourg....
Une bonne comédie à la française des années 80, Gérard Jugnot est génial en anti héros. Après un départ tonitruant ce film devient quelques peu ennuyant.. dommage
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3,0
Publiée le 23 avril 2021
À la suite d'un accident de voiture une assistante sophistiquée et productrice de télévision (Anémone) rencontre son ennemi juré un réparateur de voitures en col bleu (Jugnot). Ils entament une liaison comique mais peuvent-ils concilier leurs mondes totalement différents. Une scène en particulier où Jugnot se déguise pour rencontrer ses collègues de travail pour le dîner est remarquable et drôle. Le Quart d'heure américain est un bon petit film qui est vraiment agréable...
Le scénario est un peu étrange et décousu mais le duo Anémone et Gérard Jugnot est épatant : les personnages très caricaturaux et improbables se cherchent, se séparent, se retrouvent. Vraiment marrant !
"Le quart d'heure américain" est une comédie assez calme. La première demi heure fait craindre le pire, on imagine tout le film tourner en rond. Et c'est un peu le cas mais cela s'arrange tout de même un tantinet... Deux comédiens très attachant sont heureusement présent pour tenir le film sur leurs épaules. Quelques second couteaux, comme M. Lamotte ou J-F Balmer viennent édulcorer quelque peu le film. Je n'en dirais pas trop de mal mais pour une comédie, on avouera que certains moments tendent plutôt vers l'ennui.
Ouille... Autant la même année « Ma femme s'appelle reviens » avec la même Anémone était sympa, autant là, ça ne va pas du tout. Le problème n'est pas d'avoir « remplacé » Michel Blanc par Gérard Jugnot : le pauvre fait ce qu'il peut avec les pauvres dialogues qu'on lui a affublé, ni son duo avec Anémone, donc, ne fonctionnant pas si mal. Non, c'est juste que tout ce qui est autour d'eux ne marche presque jamais. C'est lourd, rarement drôle voire ennuyeux à ne jamais savoir quoi raconter, les discussions tournant beaucoup autour de la chose sans être pertinentes, le divertissement tournant régulièrement au théâtre de boulevard, sur fond de « lutte des classes » ras du plancher (que ces engueulades entre les deux héros sont vaines et répétitives), et je ne parle même pas des plaisanteries douteuses sur le physique de Jugnot (une ou deux fois OK, mais là, en plus d'être « too much », c'est malaisant au possible). Seconds rôles sans intérêt voire pénibles, Martin Lamotte et la belle Michèle Moretti (comme c'est étrange de la voir jeune!) faisant toutefois ce qu'ils peuvent. Au moins y a t-il cette jolie (avant-)dernière scène, où enfin Bonnie et Ferdinand parviennent à se dire à des choses, à se montrer un tant soit peu touchants, mais c'est bien tard... Comme quoi, dans ce genre de comédie souvent sans grande personnalité, un bon point de départ et des dialogues efficaces sont la base de toute réussite : nous en sommes ici très loin.
Le film tourne en rond avec cette historie de mec qui fait bien l'amour et n'a pas la tête qui va avec. Plutôt ennuyeux à la longue malgré les personnages sympas.
Comédie française très ancrée dans son époque, tous les niveaux : dialogues, musique, costumes. Malgré quelques gags lourds qui tombent à plat, ça reste divertissant et enjoué grâce au duo à l'affiche Anémone/Jugnot. Duo plutôt convaincant qui n'arrive malheureusement pas à sauver le film
C'est un film très sympathique qui ne mérite pas autant peu d'étoiles sur le site d'Allociné. C'est un film qui date, il a été réalisé en 1982. C'était d'époque. Après Gérard Jugnot joue un rôle à sa mesure, le pauvre type qui ne s'en sort jamais. Pis il y a Anemone, les années où elle était très belle. De longues formes longilignes. Elle interprète un rôle exceptionnel. Un rôle très difficile à jouer. Les années quatre vingt; quelle belle époque. Le temps de cerises. Les trente glorieuses, et avec Gérard Jugnot qui tente désespérément de partir loin de Paris mais à chaque fois, sa dulciné le ramène au bercail. Un film marrant et hilarant.
Une comédie française très années 80. On ne rit pas aux éclats mais Anémone et Gérard Jugnot sont suffisamment attachants et naturels pour que cela fonctionne et fasse passer un moment sympa.
La rencontre entre une animatrice de radio et le "lauréat" d'un jeu radiophonique. Après "Ma femme s'appelle reviens" avec Michel Blanc, Anémone se lie ici à Gérard Jugnot, autre looser dans son genre. Ça aurait pu faire une comédie féministe bien troussée en ce sens où Bonnie n'est séduite que par les étreintes de Ferdinand, qu'elle juge par ailleurs assez lamentable. C'est le quart d'heure américain comme annoncé. Malheureusement, le sujet de Jugnot et Philippe Galland -ce dernier, bien piètre metteur en scène- est faible. Il n'a que le mérite de mettre au premier plan Anémone, dont l'énergie et le tempérament comique, en fille sexy et flashy, sont évidents. La comédie ne doit qu'à elle de conserver un minimum d'attrait. Surtout que son partenaire Jugnot, en traine-misère malchanceux, est relativement terne. La relation compliquée et épisodique entre les deux personnages peut faire sourire parfois, dans le ton et l'esprit des comédiens et auteurs du Splendid. C'est bien insuffisant au regard d'une réalisation sans la moindre idée ou personnalité et de seconds rôle médiocres (Martin Lamotte,spoiler: en garagiste véreux , échappe au néant). Surtout, les moeurs de la radio, le milieu où Bonnie fait carrière, aurait pu prendre un caractère satirique mais il n'en est rien et cet arrière-plan reste insignifiant (en dépit du personnage branché de Jean-François Balmer, grotesque).