AlloCiné
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Votre avis sur La Chasse à l'homme ?
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Le paradoxe de ce film franchouillard et loufoque c'est qu'il est à la fois très daté mais aussi d'une grande modernité. Dialogues qui font mouche, humour omniprésent, et casting incroyable ! Concernant le scénario il faut s'accrocher parce que ça part dans tous les sens et les personnages sont nombreux.
"La chasse à l'homme", ou comment quelques célibataires endurcis n'échapperont pas au piège présumé du mariage.
Sous la forme de trois histoires, dont la dernière est la plus dévelopée, Molinaro réalise une comédie qui s'amuse de la crânerie ou de la trop grande assurance des hommes de ne pas épouser leurs conquêtes...C'est sans compter sans la ruse des femmes, et parfois leur perfidie, d'autant que l'amour, le vrai, finit pour certains par triompher.
Michel Audiard aux dialogues s'en donne à coeur-joie, et ses formules sur le célibat ou sur le mariage, volontiers misogynes malgré la dérision, agrémentent un récit traversé par quelques un(e)s de la fine fleur du cinéma français de la période. Le ton de la comédie est éclectique, empruntant à la parodie, à la comédie sentimentale débridée (façon Philippe de Broca) comme au vaudeville.
Toutefois, malgré l'interprétation fantaisiste et dynamique, le film n'est pas sans quelques longueurs et, en l'absence d'une mise en scène très subtile, ces marivaudages versent dans une certaine facilité.
Sous la forme de trois histoires, dont la dernière est la plus dévelopée, Molinaro réalise une comédie qui s'amuse de la crânerie ou de la trop grande assurance des hommes de ne pas épouser leurs conquêtes...C'est sans compter sans la ruse des femmes, et parfois leur perfidie, d'autant que l'amour, le vrai, finit pour certains par triompher.
Michel Audiard aux dialogues s'en donne à coeur-joie, et ses formules sur le célibat ou sur le mariage, volontiers misogynes malgré la dérision, agrémentent un récit traversé par quelques un(e)s de la fine fleur du cinéma français de la période. Le ton de la comédie est éclectique, empruntant à la parodie, à la comédie sentimentale débridée (façon Philippe de Broca) comme au vaudeville.
Toutefois, malgré l'interprétation fantaisiste et dynamique, le film n'est pas sans quelques longueurs et, en l'absence d'une mise en scène très subtile, ces marivaudages versent dans une certaine facilité.
Alain D.
Une Comédie dynamique et distrayante brillamment dirigée par Edouard Molinaro. Avec " La Chasse À L'homme", il nous offre un vaudeville de haute volée avec des dialogues savoureux signés Michel Audiard. Outre les participations de Michel Serrault, Bernard Blier et Jean-Paul Belmondo, le film nous propose un casting royal avec les belles prestations de Jean-Claude Brialy, Catherine Deneuve, Claude Rich et beaucoup d'autres.
Dommage que le scénario autant foutraque nous donne une suite de petits sketchs plus ou moins aboutis, sans unité autre que les mariages d'intérêt.
Dommage que le scénario autant foutraque nous donne une suite de petits sketchs plus ou moins aboutis, sans unité autre que les mariages d'intérêt.
Roub E.
La chasse à l homme est un vaudeville chorale qui m’a beaucoup amusé dans sa première partie grâce à son impressionnant casting et bien sûr aux dialogues enlevés de Michel Audiard. C’est léger, la bonne humeur des acteurs est communicative et je me suis amusé de sa phallocratie consciente et désuète. Dommage que la partie escapade en Grèce n’entame un vrai essoufflement du film et finisse par laisser une impression plus laborieuse.
Un vaudeville décousu mais sympathique grâce aux bons mots d'Audiard portés par un casting dingue, dont la lumineuse Françoise Dorléac.
C'est déjà pas mal !
C'est déjà pas mal !
Un casting incroyable, avec toute la fine fleur du cinéma français de l’époque, Françoise Dorléac au charme ravageur, beaucoup de bonne humeur. Pour le reste scénario un peu bof et ensemble débridé, bref une comédie française à l’ancienne. A voir néanmoins.
Antoine (Jean-Claude Brialy) est sur le point de se marier. Il se rend à son mariage accompagné de son ami Julien (Claude Rich) qui fait tout pour l’empêcher d’y aller. Ils croisent la route de Fernand (Jean-Paul Belmondo), qui est lui, heureux en mariage. Chacun raconte ses expériences passées en tant qu’amant ou mari.
Le casting est incroyable : outre ceux déjà cités, on croise Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Micheline Presle, Marie Laforêt, Michel Serrault, Bernard Blier… Les dialogues sont particulièrement réussis, c’est très rythmé, il y a beaucoup d’humour, la façon de filmer est originale, les situations sont souvent loufoques et font penser à des pièces de théâtre. Il y a beaucoup d’aller-retours entre le passé et le présent, ce qui donne l’impression de plusieurs petits sketchs mis bout à bout. Un film sympathique.
Le casting est incroyable : outre ceux déjà cités, on croise Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Micheline Presle, Marie Laforêt, Michel Serrault, Bernard Blier… Les dialogues sont particulièrement réussis, c’est très rythmé, il y a beaucoup d’humour, la façon de filmer est originale, les situations sont souvent loufoques et font penser à des pièces de théâtre. Il y a beaucoup d’aller-retours entre le passé et le présent, ce qui donne l’impression de plusieurs petits sketchs mis bout à bout. Un film sympathique.
La chasse à l'homme est un film délicieusement drôle réalisé avec un professionnalisme et une justesse remarquables par Edouard Molinaro un réalisateur très doué pour les comédies. L'histoire tourne autour de diverses aventures amoureuses avec un éventail de situations extrêmement comiques. Les dialogues brillants sont écrits avec un soin exceptionnel par Audiard. Une grande partie du plaisir est basée sur une satire bon enfant de la mode culturelle française de l'époque. L'existentialisme l'idéologie gauchiste de la rive gauche Sartre Juliette Greco. La réalisation est excellente même trop pour ce genre de film léger. En fait il semble s'agir d'une aimable moquerie du style nouvelle vague autre icône culturelle du début des années 1960. Le public est gratifié de la beauté éblouissante de Catherine Deneuve 21 ans au début de sa carrière dans un rôle mineur mais remarquablement sexy. L'ensemble de la distribution fait un travail remarquable. Jean-Claude Brialy et Claude Rich sont merveilleux et le jeune Jean Paul Belmondo qui va bientôt devenir une star est excellent dans son rôle fétiche de gentil coquin. La première partie du film est peut-être la plus amusante avec une séquence de flashbacks étranges pour présenter les personnages. Mais la deuxième partie est rendue précieuse par la présence de la douce Françoise Dorleac. J'ai un œil très doux pour cette pauvre fille elle n'a pas la beauté parfaite de sa sœur Catherine Deneuve mais à mon avis elle est l'une des femmes les plus séduisantes à avoir creusé l'écran. Elle est là belle gentille et vive charmante, douce et adorable incroyablement attirante et sexy regardez ses yeux elle est tellement talentueuse vraiment une fille née pour jouer. Cela fait mal au cœur de voir Françoise à l'écran tout en sachant qu'elle a été tuée dans un terrible accident de voiture à l'âge de vingt-cinq ans...
Une curiosité un peu oubliée ce “chasse à l’homme “,film à sketchs sans l’être tout à fait puisqu’il y a un fil conducteur que sont Brialy et Rich célibataires endurcis mais proches du mariage.Il y a des cocus,du marivaudage,tout ce qui fait le théâtre de boulevard, Molinaro y excelle.Les meilleures séquences sont avec Belmondo et Blier. Les dialogues signé Audiard sont ciselés et percutants et le casting incroyable: Belmondo,Brialy,Rich,Deneuve,Blier,Laforet,Serrault,etc...et dans de petits rôles F Blanche,B Laffont, M Presle, M Darc...difficile de faire mieux
Christoblog
La fermeture des cinémas est l'occasion de voir des films qu'on n'aurait jamais pris le temps de voir dans des circonstances normales.
La chasse à l'homme, d'Edouard Molinaro, est ainsi une curiosité de 1964 à découvrir sur Netflix en ce moment.
Le point fort du film est sans aucun doute son casting impressionnant : Jean Paul Belmondo, Claude Rich, Jean Claude Brialy, Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Michel Serrault, Bernard Blier, Francis Blanche, Marie Laforêt, Marie Dubois, Micheline Presle, et beaucoup d'autres.
La chasse à l'homme est découpé en trois parties et une multitudes de petit sketchs. La première partie, consacrée au personnage joué par Bébel est délicieuse, et ce dernier dégage un charme absolument irrésistible. La partie consacrée à Claude Rich est plus classique, vaudeville assez classe, à base de mari cocu, d'ingénue pas si ingénue et de femme dans le placard. Blier y est excellent. La dernière partie, tournée en Grèce, est alerte et pleine de charme. Françoise Dorléac y est rayonnante.
Le tout est bien balancé et sans prétention, dialogué de main de maître par Audiard, et se laisse regarder avec plaisir et gourmandise.
La chasse à l'homme, d'Edouard Molinaro, est ainsi une curiosité de 1964 à découvrir sur Netflix en ce moment.
Le point fort du film est sans aucun doute son casting impressionnant : Jean Paul Belmondo, Claude Rich, Jean Claude Brialy, Françoise Dorléac, Catherine Deneuve, Michel Serrault, Bernard Blier, Francis Blanche, Marie Laforêt, Marie Dubois, Micheline Presle, et beaucoup d'autres.
La chasse à l'homme est découpé en trois parties et une multitudes de petit sketchs. La première partie, consacrée au personnage joué par Bébel est délicieuse, et ce dernier dégage un charme absolument irrésistible. La partie consacrée à Claude Rich est plus classique, vaudeville assez classe, à base de mari cocu, d'ingénue pas si ingénue et de femme dans le placard. Blier y est excellent. La dernière partie, tournée en Grèce, est alerte et pleine de charme. Françoise Dorléac y est rayonnante.
Le tout est bien balancé et sans prétention, dialogué de main de maître par Audiard, et se laisse regarder avec plaisir et gourmandise.
tixou0
Un des premiers longs métrages réalisés par le délicieux Edouard Molinaro ("La Chasse à l'Homme" sort en 1964), en noir et blanc comme les autres alors ("Une Fille pour l'été" mise à part - en 1960). Une délicieuse histoire, celle du délicieux "Antoine" (Jean-Claude Brialy - déjà dirigé par EM en fils du gentleman-cambrioleur, dans "Arsène Lupin contre Arsène Lupin"), quelque peu rétif à l'engagement matrimonial... et qui finira pourtant par se laisser convaincre par une délicieuse... entôleuse, "Sandra", aux multiples alias (Françoise Dorléac, déjà partenaire de J-CB dans le "Arsène Lupin"). Le dialogue est signé par le coscénariste, Michel Audiard : un délice !.... Ce petit bijou, à (re)découvrir, vaut aussi pour sa galerie d'interprètes, quasiment tous disparus : l'immense Hélène Duc, Marie Laforêt, Marie Dubois, Bernard Blier, Francis Blanche, Michel Serrault, Claude Rich (le meilleur ami d'Antoine).... Ne restent que la cadette de FD, Catherine Deneuve (déjà vedette - 1964, c'est l'année des "Parapluies de Cherbourg"), Micheline Presle (97 ans aujourd'hui !) et Belmondo (qui retrouvait FD - "L'Homme de Rio" est aussi de 1964)....
Nostalgie....
Nostalgie....
Sur des dialogues de Michel Audiard, Edouard Molinaro réalise un film à sketchs où les hommes sont chassés et les femmes sont les chasseresses. Le réalisateur était un homme passionné par le théâtre. Une passion qui l’amena à réaliser de nombreuses adaptations de pièces de théâtre. Mais La chasse à l’homme n’est pas l’adaptation d’une pièce de théâtre bien que le film emprunte abondamment aux ressorts des marivaudages et que, parfois, les comédiens s’adressent verbalement au public. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2019/
Dialogues savoureux pour une farce signée du grand Molinaro. Distribution incroyable, un Bebel a crontre emploi qui se fait mener par le bout du nez par une Marie Dubois aux commandes d'un "zinc" (aussi savoureuse que les dialogues avec ses deux petites tresses). Images accelerées...bruitages, vraiment la farce ! Toutes les "pointures" du cinéma entrent et sortent dans des petits sketches très drolatiques, les tous servis par une musique sensationelle. "On ne peut pas etre amoureuse de papa, maman a essayé !"(sic). Je vis à Rhodes endroit où a été tourné la partie grecque de ce film. Le scénario de ce film burlesque est d'Audiard, mais aussi de Cóstas Ferris qui réalisera plus tard un chef-d'oeuvre que je conseille à tous: "Rebétiko".
La distribution est excellente; le scénario assez moyen; les dialogues souvent pleins d' un humour caustique. L' ensemble est bien filmé. Sans être un chef d' oeuvre, ce film mérite d' être vu (une fois seulement...).
Certaines répliques son bonnes, le jeu n'a rien d'exceptionnel et l'humour est bien trop vieux, il ne fait plus rire. Quant à l'histoire, ennuyeuse, tout simplement. Une mauvaise comédie, aujourd'hui où seuls certains grands acteurs de l'époque valent un coup d’œil pour la jeunesse qu'ils avaient alors.
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