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vivaBFG
13 abonnés
1 310 critiques
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4,0
Publiée le 22 octobre 2024
Bien sympathique film où les ingrédients majeurs sont réunis : un scénario bien foutu, des acteurs aux petits oignons et des dialogues ciselés. Donc, un bon moment de détente dans la ligne des "tontons flingueurs" et des "barbouzes". A voir par tous ceux qui apprécient les films cités ci-dessus
L'intrigue principale intervient relativement tardivement, au moment où les nouveaux complices Camus et Baudu, occupés à de petites et malhabiles escroqueries, rencontrent l'expérimenté Larsan-Bellac dont les deux nigauds prétendaient faire leur victime. Ensemble, ils projettent d'abuser un industriel parvenu et vaniteux (Michel Serrault). Le casting est tout à fait prometteur et, quand bien même la comédie est inégale, peu inventive, on y trouvera de réjouissants numéros d'acteurs. En particulier, Bernard Blier,spoiler: policier converti à la filouterie ,et Paul Meurisse, spoiler: aristocratique escroc de haut vol , jouent sur du velours, dans un registre connu mais toujours aussi drôle. D'autant que dans le film de Molinaro -lequel, d'une certaine façon, ne fait que remplacer Georges Lautner- les formules de Michel Audiard font souvent mouche. Bon, le scénario n'est pas des plus originaux ni des mieux écrits (on le voit dans l'évidence du rôle d'Yvonne Clech) et l'histoire menace par moments de s'enliser; mais le talent des comédiens à dire Audiard ou à jouer sur le mode de la parodie est un plaisir à lui seul.
« Je peux tout demander à mon cerveau sauf de s’arrêter de penser. »
Scénarisé par André Simonin (la trilogie du Grisbi) et Jacques Emmanuel, Quand Passent les Faisans est la deuxième et dernière collaboration entre Edouard Molinaro et Michel Audiard.
Si la réalisation, sans artifices, est propre, le scénario est assez convenu et pour tout dire prévisible, même si on goûtera la progression dans l’escroquerie et l’aspect théâtral, parfois surjoué par Paul Meurisse, de la vie sur un grand pied. Le plus intéressant reste la réunion de quelques acteurs assez attachants, habitués d’Audiard (Bernard Blier, Jean Lefèbvre, Michel Serrault, Robert Dalban, Paul Meurisse) auxquels s’ajoutent une étourdissante Yvonne Clech et une assez juste Claire Maurier.
Si on est très loin d’un chef d’oeuvre, on n’est pas non plus face à un navet.
Encore Audard, même si je ne suis pas fan, j'adore.... un rôle vraiment sur mesure pour le talentueu Paul Meurisse, soutenue par un tellement bon Blier (inoubiable dans des scénariot d'Audart et dans si je me rappelle bien, l'Homme au paraplui excellent en clodo maître chanteur qui cade son petit corniaux dans les bars) l'âge d'or du cinéma Français, des film comme on en fait plus.... l'histoire de deux paumés qui s'improvisent escroc, et qui vont tombé sur un as de l'escroquerie.... à raporcher du film Beau de Banane avec le jeune Belmondo, quand il n'était pas devenu hélas le Bebel Nationale.... et à voir Paul Meurisse si bon on a envie de voir le Monocle noir, mais surtoout le Monocle rit jaune... pour rire un bon coup et peut être quelques drames où il excelle (les Diaboliques, un film très noir)... on cherche AUdiart, qui ne passe pas toujoours à la télévision.... Un Taxi pour Toabrouk, les Pissenlit par la Racine, les enfants du Bon dieu ne sont pas des canards sauvages les Tonton Flingeur.... et les Pagnol (le vraie Manon des sources suivie d'Ugolin avec Jacqueline Pagnol, la trilogie Fanny Marius César, Angèle, la fille du Puisatier, Topaze, Regain... Pagnol faisant des drame poignant (Regain, Angèle) mais qui trouvent leur résolution... et des films drôle si pytoresque (que même Hitchcock n'a pas saisie quand ils singe hélas les Français dans la Main au Collet, le film est bon, mais les Frnaçais très caricaturale) oui... c'était aussi le temps de Verneuil.... une époque qui semble révolue....
4 693 abonnés
18 103 critiques
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4,5
Publiée le 10 juin 2021
Majoritairement inconnu ce film pourrait être considéré comme un chef d'œuvre français grâce a ses dialogues Michel Audiard. Il a été réalisé pendant les années d'or et c'est quelque part entre Les Barbouzes et Ne nous fâchons pas. Edouard Molinaro le réalisateur a admis que c'était autant son film plus que celui d'Audiard. Quand passent les faisans réunit une partie de l'équipe des fameux Tontons Flingueurs Bernard Blier, Jean Lefebvre sous la forme d'une paire de fainéants. Ils finissent par rencontrer un plus grand professionnel qui tente de leur apprendre des tours plus élevés Paul Meurisse. Le film offre ainsi à Meurisse l'un de ses meilleurs rôles dans une comédie. Il peut être considéré comme l'un des plus grands acteurs français de tous les temps et l'un des rares à inclure un non-sens très anglais dans son jeu et son attitude. En ce qui concerne l'art du cinéma nous sommes loin d'Orson Wells et c'est tant mieux. Chaque réplique des acteurs est délicieuse et c'est pour cela que les spectateurs sont là. Pour le reste du monde en supposant qu'un non-francophone ait un jour l'occasion de le voir tout cela doit apparaître comme un grand mystère mais pas pour moi...
"Quand passent les faisans", un titre à la Michel Audiard pour une comédie française en noir et blanc de 1965, réalisée par Edouard Molinaro. Les dialogues sont bien de Michel Audiard et la musique de Michel Legrand. Une petite faisanderie bien servie avec une distribution de choix : Bernard Blier, Jean Lefebvre, Michel Serrault, Paul Meurisse et Robert Dalban. Une réalisation de qualité, des acteurs mythiques et des dialogues fleuries pour une bonne petite comédie.
La filmographie assez hétéroclite d'Edouard Molinaro où les films de genre alternent le plus souvent avec des comédies un peu faciles surfant sur l'air du temps, le classe dans ce que l'on nomme parfois de manière un peu dédaigneuse "les bons faiseurs". Pourtant sur les 35 longs métrages que Molinaro a réalisé en 50 ans de carrière quelques pépites parfois méconnues sont à extraire comme "Le dos au mur" (1958) ,"Un témoin dans la ville" (1959), "La mort de belle" '(1961) adapté de Simenon, "L'emmerdeur" (1973), "La cage aux folles" (1978) ou encore "Le souper" qui en 1992 avec le César de Claude Rich lui apportera une reconnaissance critique tardive. "Quand passent les faisans" de 1965 est sans aucun doute à classer dans cette catégorie. Sur un scénario d'Albert Simonin qui avait entre autres à son palmarès récent "Le cave se rebiffe" (Gilles Grangier en 1961), "Les tontons flingueurs" et "Les barbouzes" (Georges Lautner en 1963), Molinaro reprend certes en monde mineur une partie de la fine équipe de ces trois joyaux pour délivrer une pochade on ne peut plus réjouissante. Toujours sur le thème de l'arnaque trop belle pour être vraie, les Blier, Serrault, Lefebvre, Meurisse, Dalban et autres Claire Maurier ou Yvonne Clech s'en donnent à cœur joie pour notre plus grand plaisir. On nous explique souvent que la France est le pays occidental le plus pessimiste, consommant le plus de tranquillisants. La prescription remboursée d'une bonne dizaine de ces films à revoir régulièrement serait sans aucun un très bon remède de substitution. Ici d'autant plus que Paul Meurisse est sans conteste à son meilleur niveau sans parler de Bernard Blier dont il est impossible de comparer les prestations les unes avec les autres tant il est à chaque fois juste de veulerie et de couardise discrètement cachées derrière une forfanterie dont on ne se lasse jamais. Quant aux dialogues on peut dire qu'Albert Simonin est le petit cousin du grand Michel Audiard.
Une arnaque comme prétexte pour réunir une palette de grands acteurs. C'est un vrai plaisir de les voir jouer et les dialogues sont comme toujours ciselés par Audiard. Un petit régal...
Comédie en N&B réalisée par Édouard Molinaro en 1965, deux ans après "Les tontons" (de Georges Lautner) nous retrouvons un extraordinaire duo : le sublime Bernard Blier dans le rôle d'un inspecteur à la retraite et le non moins talentueux Jean Lefebvre dans le rôle d'un petit escroc à l'air triste. A l'affiche également Le divin Paul Meurisse dans la peau d'un arnaqueur de classe et Michel Serrault dans le personnage de Ribero le milliardaire. Sur des dialogues de Michel Audiard faisant toujours sensation, cette bande de joyeux drilles s'embrouille et s'arnaque à qui mieux mieux. Un classique du genre à revoir avec plaisir.
En dehors de quelques bonnes répliques, l'humour et l'histoire vieillissent mal. Beaucoup de mondanités usantes et un humour qui s'estompe au fur et à mesure que les premiers personnages incarnés par Jean Lefebvre et Bernard Blier s'impliquent dans l'arnaque de Paul Meurisse.
Film sympathique que Quand passent les faisans, une comédie assez réussie, mais qui tend quand même à s’enliser assez lourdement durant la partie centrale, et alors que la conclusion n’est pas très surprenante. Les acteurs sont clairement sympathiques, et l’on a toujours plaisir à les voir, même s’ils ne sont pas dans des rôles vraiment surprenants et originaux. Reste que le duo Lefebvre-Blier fonctionne bien, que les deux interprètes sont attrayants, et qu’ils sont solidement épaulé par un Paul Meurisse toujours excellent. Son intervention dans le métrage est un plus indéniable, tout comme la prestation d’un jeune Michel Serrault, second rôle important. Globalement pas de souci donc niveau interprétation, avec des acteurs qui font le boulot. Le scénario n’est pas mauvais en soi. L’idée est bonne, il y a des moments drôles, mais il faut reconnaitre que le meilleur du film réside dans sa première partie, avant de tomber dans une sorte de faux rythme et dans une narration plutôt chaotique dans la partie centrale du film. Par ailleurs le suspens ne prend pas franchement, et on peut dire que la fin est prévisible, ce qui tend à rendre la seconde partie du film plus ennuyeuse. Dommage. Visuellement c’est correct, malgré un Molinaro qui abuse des effets de style appuyés et parfois lourds. Reste une photographie en noir et blanc soignée, et des décors convaincants, avec une bande son qui ne démérite pas du tout elle non plus. Et puis bon, même si Molinaro abuse parfois, globalement ce n’est pas mal fichu non plus. En conclusion ce métrage est un petit divertissement sans prétention aucune, qui se laisse voir avec un certain plaisir, si tant est que l’on soit sensible à ce genre de film. Malgré tout il y a une déception sur le fond, ce qui explique aussi sans doute la réputation assez mineure de ce film dans la filmographie de ses acteurs respectifs et de son réalisateur. 3.
Le film n'a pas grand chose de novateur et le montage est beaucoup trop rapide; néanmoins c'est assez bien de voir les répliques d'Audiard dans la bouche de Meurisse et de Michel Serrault! Le film est quand même assez drôle et les gags sont plutôt bons! Une sympathique comédie
C'est surtout un film d'acteurs bourré de bonnes répliques (c'est du Audiard). Le casting masculin est au top, en revanche côté féminin si Claire Maurier passe bien, ce n'est pas le cas d'Yvonne Clech. La réalisation est correcte, on sent que Molinaro s'est amusé. Au niveau du scénario la première partie est tout à fait intéressante, ensuite le film a un peu de mal à tenir la distance. Un bon petit film.
Un ex-perdreau sur le retour (Bernard Blier) s'associe à un faisan très maladroit (Jean Lefebvre), soutien de famille nombreuse. Avec premiers résultats mitigés. La rencontre avec un élégant rapace (Paul Meurisse), oriente la société des deux premiers vers un projet d'escroquerie commun avec ce mentor séduisant, au ramage comme au plumage. Pigeon désigné : un gros industriel du BTP (Michel Serrault). Un "casting" (en y ajoutant Yvonne Clech non pas en oie blanche, mais en veuve à répétition, et Claire Maurier, entre dinde et grue) aux petits oignons : un régal... Ce 10e "long" de Molinaro (si on oublie de compter une participation à un film à sketches) a 50 ans. C'est un film léger et qui n'a de prétention que de distraire - mais le fait bien... Dialogue signé Michel Audiard - c'est dire : une langue foisonnante et toujours remarquable ! C'est "vieillot" (d'ailleurs en N & B) ? Non pas. C'est gentiment nostalgique....
Une petite comédie gentille ment amorale servie par de très bons acteurs : Paul Meurisse , Bernard Blier , Yvonne Clech , Jean Lefebvre , Michel Serrault et par les excellents dialogues de maitre Audiard . Du bon Cinéma commercial , pas comme aujourd'hui ....