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    Kung-Fu Master
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    2,7
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    17 critiques spectateurs

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    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    107 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2024
    Tourné par Agnès Varda parallèlement à son formidable Jane B par Agnès V, sorti la même année, Kung-fu master raconte une histoire d’amour impossible entre une femme de 40 ans et un adolescent de 14 ans, ami de sa fille. On y retrouve plus ou moins les mêmes acteurs que dans le film précité, et les frontières entre documentaire et fiction sont toujours aussi floues, comme en témoigne la participation de toute la famille de Jane Birkin, y compris ses parents, que l’on découvre lors d’un voyage à Londres. Si une telle œuvre serait impossible à tourner aujourd’hui, Kung-fu master n’est pas dénué d’un certain charme, en raison notamment de l’élégance de sa mise en scène et de l’acuité des thématiques abordées en cette fin des années 80, telles que l’épidémie du Sida ou la naissance de la culture du jeu vidéo. Mais le gros point noir du film tient dans le jeu catastrophique du jeune Mathieu Demy – plus âgé, il ne sera d'ailleurs pas plus convaincant, comme le montrera sa faible prestation dans Jeanne et le garçon formidable (1998). Le fils d’Agnès Varda et Jacques Demy n’a clairement pas la carrure pour porter un tel rôle et l’on ne croit pas une seule seconde à son idylle avec Jane Birkin. C’est très dommage.
    ferdinand75
    ferdinand75

    563 abonnés 3 895 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2024
    Un film très étrange, voir déroutant. Il traite un sujet extrêmement délicat, mais avant tout il y a un mélange étrange de vie privée et intime de deux familles pour écrire un scénario en commun, sur un amour atypique et complexe. C’est la vraie famille de Jane Birkin, ses deux filles puis ses parents sur la séquence anglaise , la meilleure , et bien sûr le jeune amoureux est le fils de Varda et Demy. Du coup il y a un côté « incestueux », car Charlotte est bien la vraie fille, probablement parfois jalouse, de Jane, elle ne joue pas, et la petite Doillon est bien la petite fille ballotée que l’on suit, rigolote et un peu perdue . Quand à Jane on sait qu’elle élève seule ses deux filles. Où est la fiction, ou est la réalité. ? étrange. Sinon l’idée est originale , puissante, et nous choque un peu, le décalage d’âge dans ce sens-là, alors que l’on accepte facilement l’inverse et que les films sur les Pygmalion et leur jeune fille sont pléthores. Mais là on a du mal, même si toute la partie amoureuse sur l’île isolée est tournée avec beaucoup de délicatesse. Et le thème est encore plus actuel qui apporte une autre éclairage après metoo@, et l’emprise d’un certain réalisateur sur une certaine actrice. Cette femme de 40 ans n’a-t-elle pas une emprise sur ce jeune garçon de 14 ans ? Quand commence le libre arbitre amoureux, ? une vaste question d’actualité sur laquelle Agnès Varda apporte un éclairage nouveau, par anticipation, aidé probablement par une expérience vécue de Birkin. On aurait aimé avoir l’avis de ces deux grandes figures du cinéma français, sur les événements actuels. Un film donc assez puissant, dérangeant, conceptuellement rare. Mais à voir impérativement, même si ce n’est pas un Varda "majeur".
    Joël Pince
    Joël Pince

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2024
    Un film mignon sur une femme attirée par une jeune garçon de 14 ans... Dans un sens, ce serait de la pédophilie condamnable, dans l'autre une amourette sympathique... Bon, ce n'est pas pour ça que je laisse ici une trace mais pour autre chose. Regardez le film à la 45ème minute, quand les personnages regardent un sketch télévisé anglais... Et dites-moi si l'un des acteurs ne ressemblerait pas furieusement à Hugh Laurie... Ce qui ferait sans doute pour lui sa première apparition au cinéma non ?
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2024
    Agnès Varda et Jane Birkin (qui est également la scénariste) nous plonge ici dans un sujet tendancieux avec une histoire qui risque de bouleverser les mœurs ; celle d'une relation entre un jeune homme de quatorze ans et une femme d'une trentaine d'années. Alors évidemment, ayant vu "May December" il y a peu, je n'ai cessé d'y faire des parallèles même si les deux films n'ont rien à voir, celui-ci raconterait finalement les événements se déroulant avant le film de Todd Haynes. Mais enfin bref, le parallèle s'arrête là puisque les deux ne sont bien évidemment aucunement liés. La qualité principale du film réside dans sa manière de raconter les choses. Certes, c'est un sujet "choquant" (mais qui choque moins que lorsque c'est un homme qui fricote avec une jeune fille de quatorze ans, sûrement car l'on y voit avant tout le côté pervers du bonhomme, qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler un certain Gabriel Matzneff mais passons) mais c'est avant tout poétique. On y découvre en effet avant tout l’amour inexplicable et inexpliqué qui réside entre ces deux personnages que pourtant tout oppose. Et à la manière de "Mourir d'aimer" par exemple, le film ne tombe jamais dans un côté voyeuriste ou même transgressif, nous n'avons d'ailleurs ici que de l'amour platonique, ce qui rend cette histoire d'autant plus attachante. Même s'il est vrai que bon, les acteurs ayant l'âge de leur personnage, il est perturbant de les observer s'embrasser. Néanmoins, malgré tout, je n'ai pu m'empêcher de m'attacher à cet amour profond qui uni les deux personnages, surtout lors de la partie sur l'île qui est très belle et qui raconte énormément avec peu de choses. Concernant les acteurs, nous retrouvons en premier lieu Jane Birkin et Mathieu Demy qui parviennent à rendre crédible cette histoire d'amour et puis, entre autres, Charlotte Gainsbourg (d'ailleurs Birkin a ramené beaucoup de gens de sa famille sur ce film) qui m'étonnera toujours dans sa manière d'accorder l'innocence et l'assurance. "Kung-Fu Master" est donc un bon film, tout simplement !
    Agnes L.
    Agnes L.

    171 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2023
    C'est courageux de proposer un film sur l'amour romantique d'une femme de 40 ans envers un adolescent. Car s'il est fréquent qu'un jeune de 14 ans s'éprenne d'un adulte de trente ou quarante ans, l'inverse est bien plus rare. Il y a un certain charme dans ce film et un naturel qui tient aux liens de parenté entre les acteurs. Beaucoup de scènes semblent improvisées (sans l'être) en particulier celles entre Jane Birkin et ses filles dans la vraie vie. Par contre, je rejoins ceux qui ont trouvé les scènes rapprochées entre Marie Jane et Julien pas toujours convaincantes surtout sur l’île. Ceci dit, le fils d'Agnès Varda s'en sort plutôt bien en général même si la meilleure prestation du film reste celle de Charlotte Gainsbourg quand elle découvre Julien avec sa mère.
    RitchieGueko
    RitchieGueko

    17 abonnés 456 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2023
    Kung-Fu Master est un film réalisé par Agnès Varda et sorti en 1988.
    Ce film, bien que charmant et dérangeant à la fois, est assez inégal. Il vaut surtout pour le naturel dont font preuve ses interprètes principaux. Photographie intéressante de la fin des années 80 (émergence du Sida, des jeux vidéos, société londonienne divisée avec ses courants marginaux etc.), le long métrage perd progressivement en souffle et en intérêt (surtout dans son dernier tiers, spoiler: à partir du moment où Mary-Jane et Julien se retrouvent avec Lou sur l'île déserte
    ), l'ennui se fait sentir et bien que le film soit court, c'est un soulagement quand il se termine.
    Ce film, bien qu'intéressant et pouvant servir de témoignage d'une époque, n'est pas mémorable malgré la performance de ses acteurs.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Birkin et Varda nous exposent le début des grandes confusions. Quand les détenteurs de la liberté individualo-sexuelle sont allés, indépendamment de la société, dans les confins de leur ressentiments, réhabiliter la sexualité entre enfants et adultes; Quand après l'échec du communisme et de l'homme nouveau, les socialistes virent leur espoir se transformer en désespoir et inventèrent, pour faire survivre le sentimentalisme, la diabolisation avec comme arme : le nazisme; Et enfin quand les jeunes garçons se sont mit à vivre leur "masculinité" par procuration au moyen du jeu vidéo, tendis que les jeunes filles questionnent leurs sentiments et leurs ressentis..

    Malheureusement, le récit manquait cruellement de construction.. La mise en scène de Varda n'a pas suffit à éviter au navire, le naufrage. Même s'il partait sans doute d'une bonne intention : assimiler toujours plus la sexualité.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2021
    1987, Agnès Varda a déjà un lourd bagage derrière elle. Pourtant la cinéaste ne cesse d’innover en abordant des sujets brûlants. Le film porte le nom du jeu vidéo que Julien adore, “Kung-Fu Master”. C’est près de la borne d’arcade du bistrot que Mary-Jane le remarque et dont elle tombe amoureuse. Les deux tourtereaux vont s’aimer mais leurs familles chercheront à les séparer. Il faut dire que leur relation n’est pas des plus conventionnelle puisque Julien est un collégien de quatorze ans et Mary-Jane une mère de quarante ans. Alors qu’il aurait été très facile de rendre “Kung-Fu Master” polémique, Agnès Varda et Jane Birkin, à l'origine du scénario, rendent cette tragédie légère et tendre. Leur amour est en effet plus affectif que sexuel. Si Mathieu Demy, fils de Varda et Jacques Demy, joue avec la désinvolture nécessaire, c’est le personnage de Charlotte Gainbourg, fille de Birkin et Serge Gainsbourg, qui s’avère remarquable. L’actrice encore mineure, assiste avec une maturité discrète et convaincante, à la relation peu conventionnelle de sa mère et un enfant à peine plus jeune qu’elle.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    rv42
    rv42

    4 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2021
    Rien que pour voir Jane & sa fille Charlotte je rehausse la note. il faut de petit film comme ça pour reconnaître et faire évoluer des talents ! LOVE LOVE
    Mélany T
    Mélany T

    32 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2021
    Le caractère dérangeant de l'idylle questionne joliment, la douceur et la finesse du récit et les acteurs merveilleux convainquent totalement.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 511 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2020
    Séparée de son conjoint, Mary-Jane (Jane Birkin), la quarantaine, élève seule deux filles, la petite Lou (Lou Doillon) et Lucy (Charlotte Gainsbourg), une collégienne timide. À l'occasion de la boum organisée pour l'anniversaire de Lucy, Mary-Jane fait la connaissance de Julien (Matthieu Demy), un camarade de classe de Lucy. Le garçonnet l'émeut. Elle éprouve pour lui des sentiments troubles.

    "Kung-Fu Master" est sorti en salles en mars 1988. À l'époque, je passais mon bac, commençais à aller au cinéma et avais reçu un abonnement à Première comme cadeau d'anniversaire. J'avais remarqué ce film-là mais n'avais pas réussi à le voir, faute qu'il fût diffusé sur les écrans de ma lointaine province. La liste de ces films-à-voir est longue de "The Kitchen Toto" à "Pola X" en passant par "Les Rebelles du dieu Néon", "Ariel", "Nénette et Boni", "Slacker", "Le Festin nu", "Garçon d'honneur" ou "Devarim". Mais je ne désespère pas, un jour, de finir par les voir d'une façon ou d'une autre.

    Agnès Varda avait tourné un documentaire sur Jane Birkin, "Jane B. par Agnès V.", au cours duquel l'actrice lui confessait avoir écrit l'ébauche d'un scénario. Ni une ni deux, la réalisatrice décidait de le mettre en scène. Le résultat arrivait sur les écrans six mois plus tard avec un petit film, modeste et mineur, tourné en famille, avec les enfants des uns et des autres, chez les uns et chez les autres (une partie de l'action se déroule à Londres, chez les parents de Jane Birkin).

    Aussi mineur soit-il, "Kung-Fu Master" est un film profondément touchant.
    Son sujet pourrait mettre mal à l'aise : il y est tout de même question de la relation amoureuse d'une quadragénaire avec un collégien. On tremble d'ailleurs à l'idée des difficultés que la bien-pensance contemporaine opposerait peut-être aujourd'hui à sa réalisation.

    Mais le malaise que le sujet inspire est miraculeusement évacué. Évacué par les ellipses d'un scénario qui laisse planer un doute sur la nature de la relation qui unit Mary-Jane à Martin. Évacué par la douceur de Jane Birkin, dont les sourires et les sentiments pour le jeune Martin n'ont rien de sales. Évacué enfin par l'identité du jeune acteur interprétant Martin, Mathieu Demy, le fils d'Agnès Varda, dont on n'imagine pas un instant qu'elle lui aurait fait jouer un rôle malsain.

    "Kung-Fu Master" est un bijou que j'ai bien fait de ne pas avoir vu à sa sortie. Je n'aurais éprouvé aucune nostalgie à revoir le Paris des années 80, ses vieilles Renault 5, sa mode hideuse (ah ! ces choucroutes !). Je n'aurais pas été ému par le visage poupin de la jeune Charlotte, à peine sortie de l'enfance - pourtant déjà auréolée deux ans plus tôt par le César du meilleur espoir féminin pour "L'Effrontée". Je n'aurais pas compris la tendresse du regard que Agnès Varda porte sur ces jeunes adolescents, ni le trouble qu'ils inspirent au personnage joué par Jane Birkin.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un film très personnel, un portrait de Jane B avec ses filles, croisant le fils d'Agnès V. Le plus étonnant est que cela fonctionne et passe même bien les décennies. La sincérité de Birkin et le tact de Varda y sont pour beaucoup et si le récit n'est pas toujours passionnant (ce qui tourne autour des jeux vidéo), une émouvante authenticité berce l'oeuvre jusqu'à son subtil épilogue.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 094 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 février 2018
    Encore une fois très déçu parce ce film d'Agnès Varda, écrit par Jane Birkin, avec Jane Birkin et ses filles... D'ailleurs j'ai appris que Lou Doillon était la fille de Jane Birkin...
    Le film est assez inintéressant et gênant, on a Jane Birkin qui joue très mal qui tombe amoureuse d'un gamin de 14 ans. On a droit à un tout tas de monologues pseudo conscients sur ce qui est en train de passer, où elle se demande s'il l'aime, s'il fait semblant... Et c'est trop.

    En fait aucune situation ne fait vrai puisqu'on nous indique dès le début leur finalité avec le monologue, on n'a jamais la tension sexuelle qui naît à cause la durée, elle débarque comme ça, ils s'embrasse, on ne sait pas trop pourquoi... entre eux il y a plus de malaise et de gêne que d'attraction, mais ils s'embrassent. Ce qui fait que forcément c'est pénible à regarder, on a l'impression que c'est du viol ou je ne sais quoi. Mais un viol des deux côtés car les deux se forcent. Bref c'est très étrange.

    Tout ce beau monde ne joue pas très bien, les dialogues sont bien trop écrits pour toucher juste... et donc le film est de plus en plus inintéressant au fur et à mesure qu'il s'écoule.

    Je ne comprends pas ce que Varda a bien voulu filmer ici. Il y a juste une scène qui est correcte et qui fonctionne c'est la dernière. C'est le gamin qui parle de son histoire d'amour à ses amis et qui parle comme en parlerait un ado, sans tact, sans reconnaissance et en se donnant le beau rôle. Mais s'il faut se taper 1h20 de niaiseries pour en arriver là c'est vraiment pas la peine.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 437 abonnés 4 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2017
    Nouveau film d’Agnès Varda pour moi, après une première expérience mitigée. Kung-fu master est un métrage pas déplaisant, mais qui dans le genre n’atteint pas la force et la précision sentimentale de La Leçon particulière par exemple, ou de Beau-père.
    Le métrage se veut très authentique, réaliste, dans le style visuel qu’affectionne la réalisatrice. Photographie et cadre très ancrés dans l’époque, avec de multiples références à l’actualité du temps, aux problématiques sociales… Mise en scène sobre, avec beaucoup de plans fixes, une analyse parfois presque documentaire, qui se ressent toutefois moins ici que dans d’autres réalisations de Varda, sans doute par des dialogues plus frais et naturels, et parce que ce côté fixe sied bien à des scènes intimes.
    Le casting est plutôt bien vu. Les acteurs sont bons, avec des complicités certaines entre les interprètes, nourrit par les liens familiaux réels qui unissent la plupart d’entre eux. Cela crée forcément une intimité et une authenticité renforcée, même si on peut se demander aussi, du coup, si les rôles sont réellement de composition ou pas. Pour ma part, le souci réside peut-être aussi dans cette familiarité. Clairement Varda effleure son sujet, avec un baiser et quelques allusions pas forcément parlantes. Le film n’arrive pas à vraiment mettre en relief cette passion étrange, qui né assez abruptement et se déploie de façon non moins abrupte et peu explicite. Le film est court en plus. Du coup, c’est clair que Kung-fu Master a du mal à jouer dans la même cours que Beau-père et La Leçon particulière que j’évoquais plus haut.
    Vous l’aurez compris, le film de Varda est assez plat scénaristiquement parlant, manquant de scènes fortes, et cela en dépit de quelques très jolies scènes qui rappellent la sensibilité de la réalisatrice. On est sur une amourette plan-plan qui vaut presque davantage pour le contexte social des années 80 que montre le film avec insistance, que pour cette intrigue amoureuse traité avec trop de distance, et pas assez de passion réelle.
    Je donne quand même un 3, car le film n’est pas déplaisant et on retrouve de réelles qualités aussi, mais il y avait de quoi faire bien mieux.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 183 abonnés 5 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2017
    Avec sa deuxième partie très élégiaque, le film de Varda possède cette touche follement poétique qui sublime cette histoire d’amour et la rend si généreuse comme cette femme blessée et fragile. Le film est beau et pose des questions mais reste très sensible et délicat.
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