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Votre avis sur Maniac Cop ?
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Je n'ai pas été déçu par ce slasher qui comporte quelques scènes bien gores et à un tueur en série bien charismatique qui fait penser à la fois à Jason Voorhees et à Michael Myers. A noter aussi la présence sympathique de Bruce Campbell !
Un film une authentique série B qui a pris un coup de vieux,mais au demeurant pas trop mal.L'histoire est intéressante et l'atmosphère plutôt prenante.Pas désagréable sans être révolutionnaire!
Petite série B fort sympathique, Maniac Cop n’arrive jamais à la cheville du magnifique et dérangeant Maniac du même William Lustig, la faute sans doute à un script de Larry Cohen qui fleure bon le film d’exploitation pur et dur. Le réalisateur parvient à créer un certain suspense et même une petite tension, faisant du spectacle un divertissement bien conçu. Toutefois, il n’atteint jamais au viscéral et manque cruellement de personnalité. On ne retrouve jamais la patte de Lustig qui se contente ici de donner vie à des personnages globalement peu intéressants et correspondants à des figures archétypales. Efficace dans sa description d’une Amérique en butte avec des problèmes de violence au quotidien, le film montre également de manière métaphorique la violence d’Etat exercée contre les forces de l’ordre. Bref, un divertissement moins idiot qu’il en a l’air mais qui aurait mérité un traitement plus rugueux.
Un ancien policier laissé pour mort vient hanter les rues de New York en uniforme et massacre les bonnes petites gens qu'il trouve sur son passage. Forcément l'hystérie ne tarde pas à gagner les rues de la ville et l'agent Forrest se trouve vite être le coupable idéal. Seul Frank McCrae semble convaincu de son innocence et enquête pour savoir qui est le maniaque se cachant derrière cet uniforme inquiétant. Habitué du cinéma crade et poisseux depuis "Maniac", William Lustig limite ici les effets gores pour bâtir une intrigue un minimum solide (bien qu'un peu téléphonée) avec une ambiance paranoïaque réussie avant que le tueur ne soit mis à jour et qu'il compte parmi ses victimes des personnages inattendus. Si l'ensemble reste aujourd'hui très daté et très ancré dans les années 80, voire parfois kitsch, on ne peut s'empêcher de passer un moment sacrément divertissant avec ce "Maniac Cop", réservant de belles surprises aussi bien dans le scénario que dans le sort des personnages, incarnés par un sacré casting de gueules (Tom Atkins, Bruce Campbell, Robert Z'Dar) qui donnent au film un aspect aussi sympathique que crasseux pour un résultat amplement divertissant.
Maniac Cop, ou l'authentique nanar... Quand un réalisateur tente de tromper son monde en reprenant le titre de l'un de ses films cultes, pour nous servir une parodie involontaire des Robocop et autres Jason du dimanche. C'est moche, ça crisse dans les oreilles, c'est assez bête, mais punaise on se marre quand même bien, et y'a Bruce Campbell. Pas longtemps, mais y'a Bruce. Ah et Sam Raimi aussi quand on plisse les yeux (oui parce que niveau éclairage on est plus proche du TPE sympathique que du long métrage modèle).
À voir entre amis, pour nous rappeler que non, les années 80 n'ont réussi à personne, et qu'il est temps pour nous tous de ranger nos walkmann et nos bananes Lacoste...
À voir entre amis, pour nous rappeler que non, les années 80 n'ont réussi à personne, et qu'il est temps pour nous tous de ranger nos walkmann et nos bananes Lacoste...
Maniac Cop, premier du nom, série B, slasher culte, et peut-être plus encore. Film sombre, sorti en 1988, réalisé par William Lustig (déjà connu à l'époque pour son précédent et non moins célèbre Maniac de 1980), Maniac Cop s'impose dans une ville de New York, nocturne, inquiétante, et que Matt Cordell parcourt pour se rendre justice d'une manière toute particulière... Comme dit précédemment le film se déroule surtout la nuit, ce qui a tendance à rendre certaine scènes assez confuses, Cordell apparaissant et disparaissant à volonté, invisible dans l'obscurité de la cité où il fut jadis un policier vivant, sévère mais juste, bien avant que le destin ne se retourne contre lui et le transforme en zombie à l'allure martiale, condamné à errer. Le scénario est bien trouvé et cohérent, les dialogues corrects, et on notera une volonté de montrer des personnages relativement fragiles, en aucun cas des héros, mais des humains avec leurs problèmes, leurs bons et mauvais côtés, toutefois sans réelle possibilité de s'identifier à l'un(e) d'entre eux. Le casting n'a pas à se plaindre, primo grâce à l'interprétation du regretté Robert Z'Dar, maquillé pour l'occasion, dont Maniac Cop offrira un tremplin vers d'autres productions, de part son large visage, un trait reconnaissable, à l'image d'autres acteurs connus pour une allure qui se démarque et qui finalement reste dans les mémoires. Vient ensuite Tom Atkins, et son personnage menant une enquête coûte que coûte face à une hiérarchie aussi sourde que sceptique, ne trouvant un réel appui qu'auprès de deux collègues (interprétés par Bruce Campbell et Laurene Landon) également aux prises avec le terrible officier Cordell. On reconnaîtra aussi l'acteur William Smith. La musique, un des piliers du film, et composée par Jay Chattaway, apporte une atmosphère mélancolique, trouble, triste aussi, s'accordant totalement avec l'histoire de Cordell, ainsi que quelques titres plus énergiques comme "The Chase". Point important de ce Maniac Cop, c'est qu'il n'est pas un slasher comme les autres, on est pris dans le drame vécu par le personnage principal et sa quête de vengeance confinant à la cruauté dont il a lui-même été victime, ce qu'on peut voir à travers ses souvenirs, son esprit perdu, et en particulier un flash-back brutal et symbole d'injustice. Pour finir, voici un long-métrage qui mérite son titre de "film culte", qui reste original et se distingue sur plusieurs points, comme son atmosphère, ses interprétations, sa musique également, et qui verra se profiler deux suites respectables.
Nicothrash
Malin le père Lustig, il s'est sans doute dit qu'en rajoutant un "Cop" à "Maniac" cela suffirait à réitérer le succès de son oeuvre majeure, et bien loin s'en faut, son "Maniac cop" bien que bénéficiant d'un statut culte n'est pas bien reluisant. On conserve certes un petit climat noir mais rien d'aussi glauque que ce à quoi il nous a habitué, on a plutôt envie des se marrer qu'autre chose ici, encore que l'ensemble soit plus agaçant qu'amusant. On y voit une accumulation de meurtres sans originalité et sans intérêt, sans hémoglobine également ... J'ai tout de même insisté pour entrer dedans mais rien y fait, c'est ennuyeux et plat, maigre consolation, Bruce Campbell est présent avec son statut d'icône de "Evil dead" mais il n'apporte finalement pas grand chose, même constat pour Robert Z'Dar de qui l'on profite vraiment qu'à la fin puisque l'on ne montre jamais son visage avant le final, ce dernier étant bien vite expédié. Un métrage sur-côté et assez peu digne d'intérêt, décidément Lustig commence à me fatiguer avec ses B-movies en bois, seul "Maniac" a vraiment su tirer son épingle du jeu. Je vais tenter "Vigilante" et après ce sera sans doute la fin du projet Lustig pour moi ...
Roub E.
Une bonne petite série B d horreur. Maniac Cop est un slasher qui même s il manque un peu de gore à mon goût est assez sympa, vraiment marqué dans les années 80 avec sa musique son New York sale. Le sous propos sur la violence policière américaine est malheureusement toujours tristement d actualité. Au casting on a le droit à quelques seconds couteaux et spécialistes du film de genre comme Bruce Campbell, la Scream Queen est elle en revanche peu convaincante. Alors on est loin d un grand chef d œuvre de l horreur, mais un bon moment sympa quand on aime le genre.
Histoire d’une vengeance d’un zombie policier contre le reste du monde. Le film a vieilli et sort d’une autre époque. Reste correct si on n’a rien d’autre sous la main. Je l’ai vu il y a un mois j’ai déjà du mal à m’en souvenir.
Une des oeuvres cultes du cinéma fauché des années 80 ! William Lusting, qui a déjà à son actif le fameux "Maniac" lorsqu'il réalise ce film, réalise un long-métrage pas inoubliable mais efficace et qui remplit son contrat principal : divertir le spectateur. Si le décorum des eighties est présent aussi bien dans les coiffures que dans la musique ou l'ambiance du film, le film n'a dans l'ensemble pas trop mal vieilli. Assez homogène malgré les vingt premières minutes redoutables - les meilleures du film assurément - "Maniac Cop" nous présente une histoire de vengeance à coup de meurtres particulièrement froids et sanglants, avec un méchant qui ne pour une fois semble moins stéréotypé qu'à l'accoutumée (quoique si à certains moments) et un scénario qui ne tombe pas souvent dans la fatalité (c'est vraiment appréciable). Mais ne nous emballons pas non plus : ce n'est pas du niveau de "Maniac" ni des giallos d'Argento. Par contre si vous cherchez des films de la même veine, allez voir du côté des "Vendredi 13" ou "Halloween". Film à voir au moins une fois.
Et « Maniac Cop » par ci, et « Maniac Cop » par là. Et encore « Maniac Cop » par ci, et encore « Maniac Cop » par là. Et encore, et toujours. On m’en a tellement causé de ce film et comme je l’avais sous la main, je me suis décidé à le regarder. Tout ça pour aboutir finalement à une très franche déception. En effet, ce film ne vaut plus un kopeck. A l’époque où il est sorti, ça devait être le pied de le mater. Mais à présent, la limonade n’est plus du tout la même. Pourtant, ça démarrait pas trop mal. La première demi-heure envoie vraiment la purée. Certes, les scènes de meurtres s’enchaînent sans aucun lien, mais on s’en badigeonne le zigouigoui avec le pinceau de l’indifférence, mais passées ces trente premières minutes, ça se met à dérailler sévère. Il faut dire que « Maniac Cop » est fortement pénalisé par son flagrant manque de moyens et aussi de talents. En témoignent des dialogues risibles, un doublage français à rire à gorge déployée et des acteurs complètement à côté de leurs souliers. Ajoutons à ça une réalisation foireuse, multipliant les cadres hasardeux et des personnages aussi épais que du papier essuie-tout et vous obtenez un nanar. Mais là, c’est un mauvais nanar. Je ne retiens qu’une seule chose de positif concernant ce film: l’atmosphère hyper sombre et poisseuse. Ça par contre, ça m’a plu. Dans ma tête, c’était très clair. Si « Maniac Cop », premier du nom me plaisait, je me faisais les deux suites. Mais finalement non, je vais m’arrêter au premier. J’aurais bien voulu l’aimer ce « Maniac Cop », sans déconner, mais là, c’est juste pas possible. Tant pis.
Redzing
Une fois la nuit tombée dans les rues de New York, un tueur habillé en policier exécute avec sang froid des innocents. Cette série B est un mélange sympathique de policier et de slasher, où William Lustig nous propose des séquences nocturnes assez efficaces, qui aboutissent à des meurtres brutaux mais souvent ponctués d'humour noir, et d'une touche fantastique bienvenue. Entre ces tueries inquiétantes, l'enquête laisse parfois à désirer côté vraisemblance (les haut gradés de la policier semble peu compétents...), mais se laisse suivre sans mal, grâce à de bonnes idées et des revirements inattendus. On notera également que derrière l'aspect slasher se cache un sujet très sérieux : la brutalité des forces de police, son rapport aux politiciens et au public. Enfin, "Maniac Cop" voit son casting composé de plusieurs "gueules" qui apportent du charisme à l'ensemble : Bruce Campbell, Tom Atkins, Robert Z'Dar, etc. Une bonne série B.
un policier des années 80 qui vieillit mais reste un incontournable du nanar culte !!!
Maniac Cop est un film d'horreur des années 80 , on le ressent avec la bande son , les dialogues , des clichés que l'on voit que dans certains films de ces années la ou encore les coupes de cheveux tout est typiques des années 80.
L'histoire se base plus sur l’enquête que sur le tueur ce qui est dommage, tueur qui fait penser a un Jason ( vendredi 13 ) ou Michael Myers ( Halloween ) par sa grande force , sa taille et son invincibilité . Les meurtres sont peu intéressant , peu spectaculaire ou tout simplement dénué de gore car pour la plupart on ne voit rien .
On retrouve un Bruce Campbell ( Evil Dead 1 , 2 et 3 ) mit un peu trop de coté et finalement parait être un rôle secondaire .
Les policiers ont tous des réactions stupide remplit d'incohérence qui font que le film n'est pas vraiment crédible .
Bref un film moyen a réserver au fans d'horreur des années 80 .
L'histoire se base plus sur l’enquête que sur le tueur ce qui est dommage, tueur qui fait penser a un Jason ( vendredi 13 ) ou Michael Myers ( Halloween ) par sa grande force , sa taille et son invincibilité . Les meurtres sont peu intéressant , peu spectaculaire ou tout simplement dénué de gore car pour la plupart on ne voit rien .
On retrouve un Bruce Campbell ( Evil Dead 1 , 2 et 3 ) mit un peu trop de coté et finalement parait être un rôle secondaire .
Les policiers ont tous des réactions stupide remplit d'incohérence qui font que le film n'est pas vraiment crédible .
Bref un film moyen a réserver au fans d'horreur des années 80 .
Yannickcinéphile
Maniac cop premier du nom est un film moyen. S’il est juste correct sur la forme, il n’est surtout pas terrible sur le fond et son écriture est clairement mal faite. Je vais commencer par le casting. Il est assez fade. Bruce Campbell livre une prestation juste honorable, loin de ses meilleurs, Laurene Landon est très inégale, Richard Roundtree semble engager mais joue un rôle très secondaire. Les meilleurs restent indéniablement Tom Atkins, et Robert Z’Dar. Ce-dernier fait preuve d’un vrai charisme, dans un rôle pourtant muet et incarnant un personnage dont on ne voit que rarement visage. Il sait être inquiétant lors de ses apparitions, et si on peut regretter un maquillage pas terrible par moment il en impose. Coté scénario c’est malheureusement la déroute. Mince comme du papier à cigarette, il a fait le choix de la simplicité maximale. Meurtres en pagaille, scènes d’action, enquête franchement expédié, suspens très peu entretenu, bref il ne se complique pas la vie. Cela aurait pu être un choix, mais il faut tout de même un minimum d’écriture, et surtout il faut mener la barque avec un très grand talent. Lustig se débrouille comme il peut mais le film reste haché, le début est pratiquement une succession de meurtres et d’attaques, et donne l’impression d’être une accumulation de scénettes sans vraiment de rapports entre elles. Ensuite les choses s’améliorent un peu, mais clairement Maniac cop n’est pas au niveau. Par ailleurs les personnages ne sont pas très épais, et c’est dommageable. Le déroulement de l’histoire est donc saccadé, il y a par moment un gros manque de fluidité. Sur le plan formel le film se rattrape un peu. Sans être exceptionnel non plus, il dispose d’atouts. D’abord sa mise en scène. Lustig crée de très bon plans, les cadrages sont bien choisis, les scènes d’action sont très bien valorisées. C’est particulièrement vrai pour l’attaque de la voiture au feu rouge, et à la fin dans la course poursuite. La photographie a aussi ses bons cotés. Si les scènes de jours sont quelconques, il y a de beaux plans nocturnes. L’atmosphère est elle aussi bien restituée. Il y a un vrai travail d’ambiance (la musique l’enrichit d’ailleurs très bien), et celle-ci peut rappeler par moment Robocop sorti un an avant. D’ailleurs l’esthétique, les décors, la violence brut est très proche du film de Verhoeven. A propos de violence Maniac cop offre de bonnes scènes, malgré tout il n’est pas outrageusement sanglant. Lustig se concentre sur l’aspect cru de la mise à mort plutôt que sur les effets gores qui peuvent en découler.
Le problème majeur de ce film est de souffrir évidemment de la comparaison avec des modèles carrément plus aboutis, surtout à son époque. Pas transcendant sur la forme malgré quelques bonnes scènes et un niveau général correct, il manque surtout énormément de substance. Partant d’un postulat intéressant, Lustig développe une histoire sans aucun relief, très mal conduite, qui ne creuse strictement rien. Sans forcément avoir devant soi un film psychologique, il aurait été pas mal de comprendre un peu les motivations du personnage (à la limite qu’il tue des criminels à la Darkman, pourquoi pas, mais pourquoi des innocents puisqu’ils ne lui ont rien fait ?). Il y a des trous, des invraisemblances. Voilà un métrage mal dégrossi. La moyenne malgré tout, mais surtout pour ses qualités formelles.
Le problème majeur de ce film est de souffrir évidemment de la comparaison avec des modèles carrément plus aboutis, surtout à son époque. Pas transcendant sur la forme malgré quelques bonnes scènes et un niveau général correct, il manque surtout énormément de substance. Partant d’un postulat intéressant, Lustig développe une histoire sans aucun relief, très mal conduite, qui ne creuse strictement rien. Sans forcément avoir devant soi un film psychologique, il aurait été pas mal de comprendre un peu les motivations du personnage (à la limite qu’il tue des criminels à la Darkman, pourquoi pas, mais pourquoi des innocents puisqu’ils ne lui ont rien fait ?). Il y a des trous, des invraisemblances. Voilà un métrage mal dégrossi. La moyenne malgré tout, mais surtout pour ses qualités formelles.
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