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697 abonnés
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3,5
Publiée le 8 mai 2015
1er film de John Milius qui retrace donc içi la fin de carrière sanglante de Dillinger, célèbre braqueur des années 30 et qui trouve içi une incarnation plus vivante que celle de J. Depp dans "Public enemies" de M. Mann. W. Oates est effectivement à sa place dans le rôle titre et il signe une prestation assez démente, pas toujours bien contrôlée mais jouissive. En face, B. Johnson est parfait en M. Purvis plus badass tu meurs, qui s'allume un cigare avant de dessouder les membres du gang Dillinger. Malgré un manque évident de moyens, Milius empile les scènes d'action pétaradantes, sanglantes et diablement efficaces tandis que son scénario réinvente une bonne partie de l'histoire afin d'arriver à son but final. C'est rondement mené, parfois sommaire, pas toujours très fin mais ça reste un divertissement solide et une vraie curiosité. D'autres critiques sur
LE TSAR DES GANGSTERS. Le lion et le vent. Dillinger fonce et moi je n'entend que le bruit des mitraillettes. L'enfer est à lui, l'enfer c'est lui, l'enfer et lui.
L'un des gangsters les plus connus, les plus appréciés malgré ses actes. Ce film représente bien ce personnage haut en couleurs et affichant une confiance immense, même dans des moments où on ne l'attend pas. Le "duel" avec l'agent fédéral est bien mis en avant et leurs relations sont savoureuses. Il y a tout dans ce film pour plaire aux amateurs du genre, de la fusillade aux poursuites en passant par les cambriolages et les jeux de séduction. Et il faut ajouter à cela les regards des citoyens penchants souvent du côté du gangster. Un vrai bon film !!
Milius sert un honnête film sur Dillinger,qui peine tout de même à convaincre.La direction d'acteur n'est pas au top ici,ça joue de façon bien trop approximative et caricatural pour arriver à persuader.Il reste tout de même certaines scènes de fusillades efficaces sorti de là pas grand chose.Milius est loin de l’exploit fait avec Conan.
Un film plutôt pas mal pour l'époque, un peu trop brouillon tout de même on passe alternativement du point de vu de dillinger et de Purvis, difficile donc de vraiment s'intaller dans l'histoire. Le jeu des acteurs principaux est moyen, il y a des bons seconds roles mais faiblement employés Quelques bonnes scènes de fusillades biensur donc prévoir le gilet par balles.
Même s'il ne vaut pas autant que les plus grands films de gangsters, ce Dillinger se laisse vraiment suivre avec un certain plaisir. La vie de ce Dillinger est passionnante et les acteurs sont très bons. Un bon film de gangster à voir pour ceux qui aiment ce genre.
John Milius fait partie de ces scénaristes de talent qui décidèrent de passer pour leur compte à la réalisation. ( il travailla avec Pollack, Huston et Ff Coppola).
Connu pour avoir une personnalité hors norme ( il a inspiré le personnage interprété par John Goodman dans " The Big Lebowski" des frères Coen), sa filmographie en tant que cinéaste n'a pas une grande réputation dans le milieu de la cinéphilie.
Auteur de deux poignées de titres ( le plus connu du grand public est sans doute " conan le barbare"), il entama pourtant son travail de mise en scène avec un film de grande qualité " Dillinger" qui fait ( à juste titre) l'objet d'une reconsidération.
Biopic qui porte sur la dernière année de vie du gangster John Dillinger ( abattu en 1934 à Chicago) poursuivi par le FBI.
Ce premier opus de Millius n'a pas grand chose à envier au " Bonny and Clyde" de Penn à " nous sommes tous des voleurs" de Robert Altman , ni même à " Public ennemies" de Michael Mann qui traite le même sujet.
Warren Oates est même sans doute plus convaincant que Johnny Depp, dans le rôle de Dillinger, c'est dire le niveau de ce film qui se présente uniquement comme un film de genre.
La personnalité de Dillinger ( gangster de la période de la grande dépression américaine) n'est pas beaucoup développée ni décrite par Milius qui ne dépasse pas vraiment les limites du film de genre.
Les amateurs ne laisseront pas passer ce film sans le voir et sans se laisser influencer par la réputation en demi teinte du cinéaste, qui fait l'objet ici d'une inspiration remarquable.