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Un visiteur
2,0
Publiée le 20 mai 2012
En dehors du niveau moyen Il n'y a pas vraiment de point commun entre ces différents sketchs sinon la présence de Silvana Mangano. Quelques bons passages egayent tout de même le film dont le contre emploi de Clint Eastwood, ça reste cependant une production mineure sans rapport avec l'affiche.
Un film à sketches des 60's se moquant du 'Big is Beautiful' & de la lasssitude cachée derrière la normalité de rigueur dans les couples à l'époque - certains évacuant leurs frustrations dans une vie fantasmatique -; le meilleur restant toutefois le dernier avec cette sorcière interprètée par s.Mangano avec son dégoût des tâches "féminines" même si le jeu d'Eastwood reste très approximatif: Presque crédible.
Contrairement à ce que son titre peut laisser supposer, "Le Streghe" n'est absolument pas un film d'horreur ou un giallo sur la sorcellerie. Il s'agit d'une comédie dramatique italienne à sketches, centrée sur diverses femmes (toutes jouées par la charmante Silvana Mangano). Comme d'habitude avec ce genre de films, l'ensemble est très inégal, certains passages étant très longuets là où un court métrage aurait suffit, d'autres ayant mal vieilli, la faute à une mise en scène maquant de souffle. On retient néanmoins un sketch court et efficace sur les mentalités siciliennes, et une apparition surprise de Clint Eastwood (!) en mari trop pépère au goût de son épouse. On a cependant connu l'acteur plus inspiré et plus convaincant dans un rôle comico-dramatique...
LE STREGHE (Les sorcières) se composent de cinq sketches dont trois sont intéressants. Dans le premier Visconti dénonce la jet set et son oisiveté tout en filmant Mangano avec beaucoup d’élégance. Dans le troisième Pasolini offre un dessin animé filmé qui fait la part belle à Toto et Silvana Mangano muette. Enfin dans le cinquième De Sica se penche sur le couple et le conformisme, utilisant Clint Eastwood à contre emploi, ce dernier tenant assez mal le rôle. Inégaux en qualités (nombre d’étoiles) : 3, 3 et 2, mais bien supérieurs aux deux monstruosités commises par Mauro Bolognini et Franco Rossi qui valent 1 et encore, par ce que je suis d’humeur magnanime.