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    Descente aux enfers
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    3,0
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    7 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 990 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2018
    il faut avoir du mètier pour tourner un film nocturne en Amèrique et au vu de sa filmographie, on peut dire que Gary Sherman aime la nuit et les quartiers chauds en offrant une image rèaliste de la vie au quotidien d'une prostituèe! Rèalisè en 1982, "Vice Squad" rappelle le film culte à venir d'Abel Ferrara, "Fear City", sorti deux ans plus tard! Interprètation hallucinante de Wings Hauser en proxènète psychopathe du cintre, mais tout semble minable dans cette histoire brutale, de la prostituèe qui cumule un nombre incalculable de malheurs dans une seule nuit aux flics très bêtes sans trop se soucier de la vraisemblance mais en ajoutant une pointe d'humour volontaire! Bref, les acteurs n'ont pas la gueule de l'emploi sauf Hauser qui colle parfaitement au personnage! A dire vrai, Vice Squad" aurait pu être un très bon polar by night s'il n'y avait pas eu ces scènes inutiles et ridicules spoiler: (cf. le vieil asiatique qui met une rouste à deux flics, le client qui prend du plaisir dans un cercueil, les discutions puèriles entre prostituèes dans un bar...).
    il y avait pourtant de quoi faire : un souteneur hyper violent qui rappelle « Terminator » et une poursuite final d'anthologie! Sans retracer une histoire d'ensemble de la censure, il n'est pas inutile de rappeler que cette sèrie B est interdite au moins de 16 ans...
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    767 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2019
    Dans ce thriller particulièrement méconnu du grand-public, on suit les mésaventures d'une prostituée qui doit collaborer avec la police afin de pouvoir arrêter le meurtrier de sa meilleure amie. L'ambiance y est particulièrement glauque et malsaine, la mise en scène qui possède une bonne dose de suspense et de quelques bonnes scènes d'actions se suit avec plaisir et nous retrouvons également un solide casting avec notamment l'excellente performance de Wings Hauser dans le rôle du psychopathe.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 202 abonnés 4 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2021
    Gary A. Sherman est un réalisateur américain obscur qui durant sa courte et restreinte carrière (6 films en 18 ans) n’a jamais réussi à s’extraire du cinéma de série. Son fait d’armes assez peu glorieux sera marqué par la réalisation du troisième épisode de la franchise « Poltergeist ». Rien de très intéressant donc, hormis « Vice Squad » sorti en 1982 qui constitue une véritable bonne surprise au sein d’un parcours plutôt terne si l’on s’en tient à ce qui vient d’être évoqué. Dans la lignée des polars crasseux des années 1970 alors que Lawrence Kasdan avec « La fièvre au corps » (1981) vient tout juste de lancer la mode des thrillers sulfureux et sophistiqués qui vont faire fureur jusqu’au mitan des années 1990, Gary A. Sherman propose une chasse à l’homme infernale et particulièrement haletante dans les rues d’Hollywood. Son film rude et sans afféterie prend ses sources du côté des polars à tendance réaliste comme « Les flics ne dorment pas la nuit » de Richard Fleischer (1972) ou plus encore « Cruising » de WiIliam Friedkin, sorti seulement deux ans auparavant. Un flic anonyme (Gary Swanson) sur la corde raide à mesure que le sentiment d’impuissance le ronge va utiliser une prostituée (Season Hubley) comme « chèvre de Monsieur Seguin » afin de piéger un souteneur sadique (Wings Hauser) devenu incontrôlable. Le relatif anonymat des deux acteurs principaux contribue indéniablement à l’immersion d’un spectateur à qui Gary Sherman ne propose aucun des artifices habituels du genre comme les blagues potaches au sein du commissariat ou encore la romance entre les deux protagonistes qui face au danger rapprochent leurs deux solitudes. Aidé de John Alcott, directeur de la photographie pour Stanley Kubrick (« Orange Mécanique » et « Barry Lindon »), la caméra du jeune réalisateur traque le tueur formidablement interprété par un Wings Hauser halluciné qui déambule sauvagement à la recherche de sa proie dans la cité tentaculaire. Aucun pathos, juste le banal souvent tragique de l’underground d’une grande cité. On comprend aisément pourquoi le critique Jean-Baptiste Thoret a tenu à rééditer en Bray (la collection « Make my day ! ») ce film méconnu qui par le biais d’un réalisateur de seconde zone marque la transition entre deux époques du film policier hollywoodien.
    Roub E.
    Roub E.

    987 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    Un mac tue une de ses « protégées », une prostituée aide la police pour l’arrêter, le mac réussi à s’échapper et ne va avoir comme seule objectif de faire disparaître celle qui l’a fait tomber. Descente aux enfers est un film d’exploitation brut, parfois racoleur, à la trame assez linéaire. Le film s’inspire de vrais événements et le réalisateur a suivi pendant un moment ce qui correspond à la brigade des mœurs aux États Unis, ça ne suffit pas à en faire un bon film, juste un polar correct qui veut créer la sensation chez le spectateur en évoquant du sordide. Le film n’est pas totalement manqué mais il manque de fond et de sens.
    pierrre s.
    pierrre s.

    443 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2021
    Injustement méconnu, Vice Squad, est un polar sombre et très bien foutu qui nous entraîne le temps d'une nuit dans un Los Angeles crade et malsain. La photographie est vraiment belle, le méchant est top, on passe un agréable moment.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 septembre 2007
    Très bon film de malade...Ambiance urbaine, triste et sale...L'histoire est intéressante et peut faire un peu penser au vrai tueur de LA GREEN RIVER.
    Raph
    Raph

    3 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2023
    "Femmes, je vous aime !"

    1979, le cinéaste Paul Schrader avec “Hardcore” - au travers d’une histoire sordide de disparition - entraînait Jack Van Horn (George C.Scott), un bon père de famille et un fervent croyant, dans le monde opaque de la pornographie amateur des seventies. Avec ce drame majeur, couplé d’une enquête en eaux troubles, Paul Schrader nous livrait un cinéma frontal, aux propos et aux images chocs. Un cinéma désespéré que William Friedkin (“French Connection”) viendra compléter un an plus tard avec le thriller urbain “Cruising”. Cette immersion glauquissime - et bien plus psychologique qu’elle n’y paraît - dans l’univers Gay et S.M. d’un Los Angeles underground, à travers les méfaits d’un tueur en série (tout de cuir, moustache et casquette vêtue), restera l’un des longs-métrages les plus controversés de son réalisateur. Deux ans plus tard, la cité des anges dépeinte par Friedkin refait surface pour les besoins de “Vice Squad” (1982), une autre œuvre incontournable de ce que l’on pourrait appeler la “Sexploitation”. Dès l’ultra-immersif générique du début, à base de vraies images de rues - interpellations, racolages, règlements de compte, bref, le monde sordide de la nuit et son cortège d’âmes perdues - le réalisateur Gary Sherman (“Le Métro de la mort”, “Réincarnation”) pose les bases de son récit.
    “Princess” (l’incroyable Season Hubley), une prostituée et mère célibataire va, au péril de sa vie tenter d’arrêter un certain Ramrod (Wing Hauser), le meurtrier de sa meilleure amie. Tom Walsh (Gary Swanson), un vétéran des mœurs aussi cynique que désabusé, viendra prêter main forte à la jeune femme. Épuré de tous artifices superflus, “Vice Squad”, “Descente aux enfers” en France - pour une fois, le retitrage défini bien l’ambiance du film - est un thriller à trois personnages âpre et tendu comme un arc, dans lequel la violence du propos n’a d’égale que l’horreur quotidienne de ces travailleuses du sexe. Toute cette perversion ne pouvant mener qu’à la folie, Gary Sherman nous présente Ramrod, un sociopathe sadique qui se repaît de toute cette violence. Une chasse à l’homme s’engage alors dans un Los Angeles tentaculaire et poisseux. Gary Sherman laisse divaguer ses protagonistes en filmant avec le recul et la patine du docu-fiction, donnant au long-métrage un côté réaliste hyper-troublant. Mais “Vice Squad” ne serait rien sans son actrice principale, jouée par la magnifique et troublante Season Hubley, un rôle tout en ambiguïté. Fragile et forte à la fois, aussi bien ange que démon, le personnage de “Princess” est certainement le meilleur hommage que Gary Sherman pouvait rendre à ces femmes de la rue !
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