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chrischambers86
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3,0
Publiée le 22 octobre 2012
Accouplèe avec une machine ? Un peu comme Linda Hamilton qui, dans "Terminator 2: Judgment Day", apercevant l'androïde Schwarzy jouer avec son enfant, pense que ce dernier ferait un mari idèal! Dans ce film de Donald Cammell, la jolie Julie Christie va même jusqu'à s'accoupler avec Proteus, un système informatique dotè d'un cortex organique! Neuf mois plus tard, un enfant naît! Fallait oser car dans d'autres films, l'androïde est si parfait qu'on ne rèalise même pas qu'il en est un où il faut parfois gratter la chair pour voir apparaître le mètal rèvèlateur! Bref...Etrange film que ce "Generation Proteus" et curieuse personnalitè que ce Donald Cammell qui, après avoir collaborè avec Nicolas Roeg et signait deux, trois films, nous èchappe à tout jamais en 1996! Si vous voulez voir un robot violer Julie Christie, "Generation Proteus" n’est pas pour vous! En revanche, si vous voulez voir un film de S.F qui sort des chantiers battus, foncez...
Un film de science-fiction pas franchement réussi, mais pas vraiment raté non plus. Il est vrai que la réalisation de Donald Cammell est approximative, et que le scénario souffre d'imperfections, mais il est vrai que l'idée de départ était originale et intelligente. Ce film vaut aussi beaucoup pour la présence de Julie Christie, radieuse.
Le matériau original est un roman de Dean Kontz, auteur à succès malheureusement un peu oublié aujourd'hui. L'homme et la machine, thème éternel mais ici le propos est intelligent même s'il peut paraître parfois outré, et l'histoire fonctionne bien. On pourra trouver la réalisation un peu kitch, mais cela participe aussi au charme du film. Julie Christie qui a l'extrême obligeance de nous montrer furtivement sa nudité éclaire le film de son charme et son talent. Un bon film de science-fiction injustement oublié.
Sans aucun doute un des 10 meilleurs films de vraie science-fiction de l'histoire du cinéma(je ne parle pas de SF + aventures comme Total Recall ou Star Wars etc...)Scénario exceptionnel et magnifique humour poétique (Alfred qui s'excuse de ne pas en faire plus en introduisant le coton tige,c'est inoubliable)avec le big bang en supplément et qui est à lui seul une merveille.Les effets spéciaux sont suffisants pour laisser vagabonder notre imagination,j'en ai vraiment assez de l'incessante course technique actuelle qui nous scotche le cerveau.Quand à la fin merveilleuse, elle efface nos moments de peur et comble nos rêves.Julie Christie ne s'en sort pas trop mal mais d'autres auraient surement fait encore mieux dans ce rôle difficile(du genre Shirley Maclaine un peu plus jeune que en 1977 pour ne citer personne)
étrange film. le scénario commence comme un suspense mélant avec bonheur psychologie et SF. en plus, il y a dans cette version SF de rosemary's baby matière a réflechir, et c'est déja pas mal.
Génération Proteus est l'adaptation cinématographique de "La semence du démon" un très bon bouquin d'horreur de Dean Koontz (écrivain prolifique qui a écrit de nombreux livres d'épouvante souvent réussis). Bien que datant des années 70, le thème du film, l'intelligence artificielle, est d'actualité ; au niveau des effets spéciaux le film commence un peu à vieillir mais par contre l'ambiance angoissante est toujours prenante et Julie Christie nous livre une très belle interprétation. C'est un bon film qui dans les mains d'un réalisateur talentueux (qui ne miserait pas tout sur les effets spéciaux) pourrait faire l'objet d'un remake passionnant.
Ahlala les films de SF des années 70 ont un charme indéfinissable, et celui-là n'échappe pas à la règle... bien sûr on pense à 2001, notamment à cause de l'ordinateur et des séquences psychédéliques, bien sûr on frôle le nanard, mais il y a de la poésie et du risque dans ce film, qui vaut vraiment le coup d'œil.
Un brillant professeur en cybernétique a mis au point l’ordinateur le plus perfectionné du monde. "Proteus IV" est doté d’un cerveau artificiel (une intelligence artificielle) et acquière rapidement les capacités de logique et de réflexion au point de prendre l’ascendant sur l’Homme.
Génération Proteus (1977) est l'adaptation du roman "La semence du démon" de Dean Koontz. Le réalisateur Donald Cammell en restitue un film d’anticipation science-fictionnel, sorte de huis clos au cœur d’une maison ultra-moderne et bardée de technologies (la domotique avant l‘heure) où l’héroïne se retrouve emprisonnée au sein même de sa maison et fécondée de force par l’ordinateur artificiellement intelligent (afin de se perpétuer et prendre ainsi forme humaine).
Si l’idée de départ était très intéressante, à savoir le rapport de force entre la machine et l’Homme, très rapidement, il faudra reconnaître que le manque de crédibilité et les nombreuses aberrations & incohérences scénaristiques viendront plomber l’ensemble (l’héroïne parvient notamment à accoucher en moins d’un mois après son insémination). Un home-invasion qui s’annonçait ambitieux sur le papier mais qui en réalité, ressemble plus à une Série B relativement cheap (avec son bras télescopique, son fauteuil roulant et son robot triangulaire). Dans la lignée de 2001 : l'odyssée de l'espace (1968) mais totalement barré, avec une Julie Christie qui se donne corps et âme (elle apparaît seule (pendant les ¾ film) face à la conscience du robot.
Le film avait le mérite d’être précurseur en matière de domotique, quitte à paraître irréaliste à l’époque de sa sortie (tout le contraire aujourd’hui). Mais force est de constater qu’en dehors de ça, le discours du film et son traitement paraissent relativement vieillot.
"Demon Seed" commence comme les films de SF habituels traitant de l'intelligence artificielle : un scientifique met au point un super cerveau informatique, avant que celui-ci ne cherche davantage d'autonomie. Mais le récit vire rapidement vers l'horreur plus que vers la SF, lorsque l'ordinateur en question piège une femme dans sa maison, et cherche à l'étudier. Si la réalisation est professionnelle mais quelconque, le scénario comporte de bonnes idées, notamment dans les objets inventés par l'intelligence artificielle, ou ses objectifs. On y trouve également quelques confrontations réussies, une jolie BO, et une Julie Christie très convaincante en captive insoumise, qui va peu à peu chercher à comprendre ce que son geôlier. Un film de SF appréciable.
Malgré un gros coup de vieux, l'approche de l'ordinateur qui atteint le stade de personne à part entière et qui désire tout maîtriser, à commencer par sa "maîtresse" est plutôt moderne et reflète encore aujourd'hui les peurs de l'intelligence artificielle et de son développement. Un film à découvrir par les fans du genre avant tout.
"Génération Proteus" est une honnête série B de science-fiction horrifique de 1977. Il développe des thématiques sur l'intelligence artificielle qu'on retrouve déjà dans "2001 l'odyssée de l'espace", jusqu'à en pomper la scène psychédélique de plongée dans l'univers... en beaucoup moins beau. L'histoire est assez simple et n'apporte pas grand chose au sujet - surtout maintenant où les films développant ces thématiques sont nombreux - mais sait instaurer une ambiance et un suspense efficace. Il est aussi assez visionnaire sur le futur de la domotique et des objets connectés, par moments les effets spéciaux sont bluffants pour l'époque et par d'autres c'est plutôt pas terrible. "Génération Proteus" est donc un film en demi-teinte qui présente surtout le défaut de ne pas pousser assez loin son concept, d'être trop timoré, si Cronenberg avait été à la barre, il aurait sûrement produit un film beaucoup plus efficace et mémorable à partir de ce scénario.
L'Homme face à la machine: un thème largement traité dans le cinéma SF (du "Le Cerveau d'acier" à "Matrix" en passant par "2001: l'odyssée de l'espace". "Generation Proteus" n'a pas vraiment grand chose d'original à proposer mais s'en tire plutôt bien avec son ambiance quasi-claustrophobique et une véritable réflexion sur l'avenir technologique et ses dangers. Un e meilleure réalisation et un meilleur casting auraient pu faire de ce film une pépite du genre.
Un excellent film de science-fiction terrifiant sur la peur de la machine. La machine se retourne envers son créateur comme le monstre du docteur Victor Frankenstein. Brillant, intelligent, horrifique, surtout en avance sur son temps. Dans la lignée de Scanners et Chronosome 3.