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bobmorane63
189 abonnés
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4,0
Publiée le 26 août 2011
Le meilleur film des Charlots à mon sens, les quatre garçons dans le vent des années 70 ont surtout fait des nanars à slogans comme "Les Charlots contre Dracula" pour citer un exemple. Ici, il y a une histoire avec un humour second degré ou les gags à répétition sont hilarantes l'une aprés l'autre. L'épicerie bar d'Emile que frequentent quatre chomeurs licenciés va prendre un coup de massue avec l'arrivée d'un hypermarché monté en un jour (c'est rapide (rire)). La bataille pour retrouver des clients avec des situations cocasses et hilarantes de tactiques de vols qui donnent des idées (rire). Le film, écrit et réalisé par Claude Zidi que j'avais découvert tout petit, garde un brin de nostalgie qu'on a un peu perdu dans les comédies Françaises d'aujourd'hui, le but est de faire rire et "Le grand bazar" est réussit. Les quatre interprètes principaux (j'oublie toujours leurs noms) sont excellents entourés d'un grand Michel Galabru, de Michel Serrault et une apparition de Coluche. Un long métrage qui se regarde sans prise de tete.
Plaisir nostalgique de revoir un film des Charlots, les couleurs, les ambiances et les paysages urbains des années 70. Une comédie signé Claude Zidi, une belle distribution avec le duo Galabru / Serrault, deux grands acteurs. Humour potache au rendez-vous avec nos 4 copains pieds nickelés en lutte contre les premiers effets de la globalisation. Un sujet fort en ce début des années 70, où les commerçants luttent depuis les années 50 contre les grosses entreprises et la concurrence déloyale autour de Pierre Poujade, qui laissera son nom dans l'histoire. Ce combat est ici traité avec bonne humeur, les années 70 sont des années légères, où on rit encore, pourtant cette lutte n'a jamais cessée est continue encore aujourd'hui. Loin des bons tours que les uns jouent aux autres dans le film, la situation est devenue plus tendue et dramatique aujourd'hui où les gros poussent désormais les plus petits parfois au suicide, à la faillite, à la précarité. Un bon bol d'air frais que cette comédie burlesque des années 70 et un bon coup d'un nostalgie, d'un monde où l'on pouvait encore s'amuser de cette volonté des uns de détruire les autres, d'un monde plus détendu, où, pour nos chers Charlots, rien n'est grave, tant qu'on rit, que l'on drague, que l'on s'amuse et que l'on fait des virées en moto avec les copains.
Avec "Le grand bazar", les Charlots continuent de jouer les adolescents attardés, réfractaires à la discipline comme au travail. Habitant la banlieue et s'opposant, au nom du petit commerce (celui que tient en particulier Michel Galabru), à l'installation d'une grande surface, Gérard et ses potes introduisent involontairement une dimension sociologique, il est vrai superficielle. Elle n'est pas neutre quand on revoit le film aujourd'hui. Pour le reste, Claude Zidi, conformément à son style pour le moins désinvolte, imagine les effets comiques et extravagances les plus primaire pour ses Charlots, lesquels, entre maladresses et espièglerie, jouent avec une totale absence de rigueur mais avec une grande liberté. La comédie est illustrative du peu d'ambition et d'élégance qui caractérise le cinéma de Zidi. Son sujet est au services des gags qu'il imagine, et pas l'inverse. L'enthousiasme des Charlots est heureusement très communicatif.
Je ne suis pas un grand spécialiste des Charlots dans le sens ou leurs films me font en général plus sourire que rire et malgré 2 ou 3 gags sympathiques par film, on flirte tout de même souvent avec le vide du côté du scénario. Néanmoins je conserve un très bon souvenir de ce « grand bazar » et je l'ai revu avec plaisir. Si c'est le film des Charlots que je préfère, c'est parce que pour une fois, il ne s'agit pas juste d'un assemblage de sketchs reliés entre eux sans véritable fil rouge, cette fois, il y a un vrai sujet de fond avec l'essor de la société de consommation, le changement de modèle économique et le début de la loi du marché. Claude Zidi traite de ce gros sujet, certes avec légèreté, mais avec pertinence. Surtout, le casting bénéficie de l'atout de l'affrontement entre Michel Galabru et Michel Serrault qui sont tous les deux excellents. La première demi-heure introductive reprend la thématique d'autres films Charlots ou on voit les compères accomplir différents travaux, cette partie est plutôt drôle et les gags visuels sympathiques. La suite consistant en une série de scènes burlesques dans la grande surface commerciale est plaisante et globalement drôle avec une série de gags bon enfant. Alors certes, comme dans les autres films Charlot, les gags sont inégaux mais je trouve que dans ce film, ils sont dans l'ensemble très imaginatifs et le rythme ne s'essouffle pas ( contrairement à leurs autres films). Il y a beaucoup de bons moments dont la séquence de la vente aux enchères. Enfin, le fait que le scénario ait un vrai enjeu de fond permet de donner une dimension nouvelle à ce que représente les Charlots, en effet la bande apparaît dans ce film pas seulement comme une bande de joyeux drilles oisifs mais comme de véritables libertaires, qui s'affranchissent de toutes aliénations et qui s'imposent donc comme un modèle de liberté. J'en veux pour preuve leur capacité d'adaptation lors de la dernière scène. Bref, sans doute l'un des meilleurs films des Charlots, un moment qui reste léger mais drôle et malin, et qu'on peut voir avec plaisir.
Après deux coups d’éclat (qui doivent sans doute beaucoup à la nostalgie), le charme des films des Charlots commençait à sérieusement s’émousser avec "Les Charlots font l’Espagne". Ce déclin est malheureusement confirmé avec "Le Grand Bazar" malgré le retour de Claude Zidi derrière la caméra. On retrouve toujours les mêmes ressorts comiques qui finissent par lasser (la succession de petits boulots qui finissent mal, les mauvais tours joués au représentant de l’ordre…) et les mêmes ficelles scénaristiques (les Charlots aiment la musique et boire des coups mais n’aiment pas le travail et les contraintes, on aura compris). Les personnages sont d’ailleurs exactement les mêmes que dans les tous les autres films des Charlots avec Gérard Rinaldi en chef de file séducteur, Jean Sarrus en gamin attardé, Gérard Filipelli en grand dadais lunaire et un Jean-Guy Fechner toujours aussi transparent. Pas beaucoup d’originalité dans ce "Grand Bazar" donc qui souffre en plus d’une mise en scène paresseuse se reposant sur une succession de gags pas toujours très réussis et souvent exploités au-delà du raisonnable (le catapultage de produits volés, la scène de la boite avec les motos, Emile qui aligne les verres les uns après les autres à mesure que les factures s’empilent…). Pourtant, l’humour potache du film aurait pu être équilibré par la charge contre la société de consommation (charge assez avant-gardiste d’ailleurs mais un brin poujadiste), un peu comme pour "Les Bidasses en folie" et ses aspirations anti-militaristes. Sans doute a-t-il manqué l’alchimie qui a fait la réussite des premiers films des Charlots, à moins que "Le Grand Bazar" n’ait souffert d’une absence d’effet de surprise ou d’une BO en-dessous (alors qu’il s’agit d’un des points forts du groupe). On retiendra néanmoins des 2nds rôles étonnement riches puisque, à part l’indispensable Jacques Seiler, on n’a pas eu l’habitude de vois les Charlots entourés de vedettes du calibre de Michel Galabru, Michel Serrault (le meilleur rôle du film), Roger Carel ou encore Coluche dans une apparition savoureuse. Et puis certaines scènes font mouche comme la 1ere rencontre entre le petit épicier Emile et le grand patron d’hypermarché, les projets de Jean concernant le cochon de lait ou encore la visite d’appartement par Gérard. Mieux vaut revoir "Les Bidasses en folie" et "Les fous du stade".
Ça a beau être un film de Zidi et avec Les Charlots, il s'avère que celui-ci est un peu plus différent. Il y a en effet un message (pas développé bien sûr, ça n'était pas le but), une petite focalisation sur un fait de l'époque et se poursuivant de nos jours: la mort des épiceries de quartiers causée par les grands supermarchés. Sinon, c'est Les Charlots quoi. Donc on nage en pleine comédie burlesque où Zidi laisse s'exprimer la maladresse des quatre comparses. Ce qui pose le problème suivant, qui se retrouve dans bien des films de la troupe à Régo: ça ne tient pas la distance. C'est amusant pendant un moment, mais arrive toujours l'instant où ça se délite. Enfin, si c'est beaucoup moins sympa que "Les fous du stade" qui lui, parvenait à tenir la distance, c'est bien plus sympa que "Les Bidasses s'en vont en guerre".
Ce film est plutôt pas mal on rigole bien et on se dit que se film n'est malheureusement pas assez connu car les gens prefere voir des film médiocre plutot que des film de qualité. Certains des gags du film pourrait donner des idée au grande comedie qui devrait s'inspirer si vraiment elle souhaite être drole. Et même certains gag devrait être réutiliser car il sont juste top et bonne idée . Des second role comme Michel Galabru et Roger Carel qui sont top
Le grand bazar est une très bonne comédie à la française de Claude Zidi. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario n’a rien d’original mais les dialogues sont excellents et certaines scènes valent le détour. L’humour fonctionne parfaitement et les acteurs comme Michel Serrault, Gérard Rinaldi ou encore Jean Sarrus sont irréprochable dans leurs rôles. Bref, on rigole du début à la fin et on passe un agréable moment.
Encore ces sacrés charlots ! Plutôt amusant. Des gags simples mais qui font sourire par leur stupidité. Divertissant sans être complètement hilarant non plus.
Un film parfaitement ancré dans l'esprit des années 70. A l'aube de la grande distribution, les 4 charlots se démènent pour sauver une épicerie de quartier. Une comédie déjantée, tournée à l'arrache et sans grands moyens mais avec cet indiscutable génie de l'humour absurde. L’inestimable participation de Michel Galabru et Michel Serrault rappelle de biens bons souvenirs et permet de passer un agréable moment de bonne humeur nostalgique. Sans doute une des meilleurs créations du combo. 4/5
Une comédie sans prétention de Claude Zidi... Une histoire toute simple mais correcte, de bons acteurs par-ci, d'autres un peu moins par-la... Mais surtout des gags a la pelle, balancés a droit et a gauche frôlant presque l'incohérence, n'hésitant pas a se faire aider par des décors absurdes, irréels, n'hésitant pas a exagérer.... Tout ça sans jamais se prendre au sérieux bien sur ! Il faut avouer que tout ça est très marrant.
Je n accroche pas toujours l humour Charlot mais ce grand bazar est bien au dessus de la moyenne de leurs films! La critique de la société de consommation et des grands ensembles urbains et très bonne notamment la scène de la visite de l appartement avec Coluche en locataire qui est vraiment très drôle .
Ce n'est pas toujours de trés bon gouts, mais la bonne humeur communicative des quatres copains et les gags visuel proche du surréalisme le classe comme une sorte de "sous-tati"...Un film qu'il est plaisant de revoir de temp en temp, histoire de se détendre les zygomatiques...J'adorais ce film étant gamin, je l'aime toujours aujourd"hui, même si c'est loin d'être du grand cinéma !
Une comédie délirante, pleine d'esprit. Zidi réussit le pari de critiquer les mauvais aspects de la banlieue sans créer la polémique. Un film qui n'a pas vieilli: la situation des banlieues est toujours la même...
Une comédie franchouillarde, qui contient énormément de gags (lourd pour certains, très amusant pour d’autres). Peut être le meilleur film des charlots, à qui on doit énormément de navets.