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dai72
127 abonnés
2 131 critiques
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4,0
Publiée le 17 août 2008
Ce film est vraiment pas mal et toujours d'actualité. Comme son titre l'indique, c'est un grand bazar avec plus de bons gags que dans les autres films des Charlots et la présence du génial Michel Serrault y est pour beaucoup.
"Le grand bazar" restera sans doute ce que l'association Zidi / Les Charlots fera de mieux. Un semi scénario, de nombreux gags dont certains franchement comiques. La participation de Serrault ou encore Galabru... Pas de temps mort. Même un peu d'action ! Un plaisir coupable des '70.
Ce film me fait toujours un effet bœuf à chaque fois que je tombe dessus! C'était le temps où l'on avait pas peur de taper dans l'absurde pour faire marrer les gens. Parfois ça casse, souvent ça passe. Nos joyeux lurons sont carrément attachant et le duel Galabru / Serrault est mémorable.
On est loin du grand cinéma, mais proche du bon divertissement. Les scènes dans le supermarché restent les plus distrayantes du film, et le casting est alléchant, Michel Serrault, Michel Galabru, Coluche...Pas le meilleur de Claude Zidi, pas le pire avec les Charlots.
Une suite de gags burlesques parfois drôles , d' autres parfois un peu inégaux et d ' autres parfois consternants qu' on a du mal a y croire ... Si la mise en scène de Claude Zidi n' est guère enthousiasmente , on peut lui reconnaître une certaine efficacité dans les gags , trop de gags même. Si tout ne fait pas mouche , Les Charlots sont aidés par un casting excellent : Michel Galabru surjoue et cabotine en patron d' épicerie - commerce , Michel Serrault est excellent ( comme toujours) patron de centre commercial , froid , direct et odieux... On peut même voir Coluche pour une petite apparition . Les cinéphiles n' aimeront pas trop , les amateurs de comédie franchouillarde adorons. Absurde , burlesque et parfois drôle .
C’est toujours un plaisir certain de retrouver la bande des Charlots dans leurs long métrages burlesques. Le Grand Bazar a ça de plus que les autres qu’il critique ouvertement le consumérisme de masse avec l’arrivée des supermarchés. Un état de fait qui nous offre encore un scénario bien débile et une quantité de gags plus ou moins inspirés. Je préfère largement Les Bidasses en Folie ou encore Les Fous du Stade mais il y a de quoi passer un petit moment sympa avec celui-ci et d’autant plus que Michel Galabru et Michel Serrault y ont un vrai rôle, à noter également l’apparition amusante de Coluche.
Le genre de film potache à l'humour parfois " idiot " qui fonctionne !! Un bon moment de passé devant ce re -visionnage d'un des meilleurs films de la bande !! Certaines situations sont vraiment très drôle !!
Le grand bazar; c'est vraiment un immense chef d'oeuvre. Il y a la bande des Charlots et leurs éternels libertés. Il y a Michel Galabru en gérant de magasin et il y a Michel Serrault en directeur de magasin. On y voit la banlieue parisienne et sa transformation, son modernisme. Des grosses blagues certes. Une envie de liberté. Il y a aussi une apparition de Coluche. La cité qui ne semble ne pas avoir de soucis, et ou les habitants y vivent en toutes insouciance. L'insouciance, quel thème. Du coup on regrette les trente glorieuses. On en vient à regretter cet ancien monde.
Gros classique de la comédie Française qui nous montres que la France a bien changé. le magasin pour ceux qui ne l'aurais pas reconnu c'est le carrefour d'Athis-mons. j'ai bien ri. ----Octobre 2019----
Le meilleur film des Charlots à mon sens, les quatre garçons dans le vent des années 70 ont surtout fait des nanars à slogans comme "Les Charlots contre Dracula" pour citer un exemple. Ici, il y a une histoire avec un humour second degré ou les gags à répétition sont hilarantes l'une aprés l'autre. L'épicerie bar d'Emile que frequentent quatre chomeurs licenciés va prendre un coup de massue avec l'arrivée d'un hypermarché monté en un jour (c'est rapide (rire)). La bataille pour retrouver des clients avec des situations cocasses et hilarantes de tactiques de vols qui donnent des idées (rire). Le film, écrit et réalisé par Claude Zidi que j'avais découvert tout petit, garde un brin de nostalgie qu'on a un peu perdu dans les comédies Françaises d'aujourd'hui, le but est de faire rire et "Le grand bazar" est réussit. Les quatre interprètes principaux (j'oublie toujours leurs noms) sont excellents entourés d'un grand Michel Galabru, de Michel Serrault et une apparition de Coluche. Un long métrage qui se regarde sans prise de tete.
Plaisir nostalgique de revoir un film des Charlots, les couleurs, les ambiances et les paysages urbains des années 70. Une comédie signé Claude Zidi, une belle distribution avec le duo Galabru / Serrault, deux grands acteurs. Humour potache au rendez-vous avec nos 4 copains pieds nickelés en lutte contre les premiers effets de la globalisation. Un sujet fort en ce début des années 70, où les commerçants luttent depuis les années 50 contre les grosses entreprises et la concurrence déloyale autour de Pierre Poujade, qui laissera son nom dans l'histoire. Ce combat est ici traité avec bonne humeur, les années 70 sont des années légères, où on rit encore, pourtant cette lutte n'a jamais cessée est continue encore aujourd'hui. Loin des bons tours que les uns jouent aux autres dans le film, la situation est devenue plus tendue et dramatique aujourd'hui où les gros poussent désormais les plus petits parfois au suicide, à la faillite, à la précarité. Un bon bol d'air frais que cette comédie burlesque des années 70 et un bon coup d'un nostalgie, d'un monde où l'on pouvait encore s'amuser de cette volonté des uns de détruire les autres, d'un monde plus détendu, où, pour nos chers Charlots, rien n'est grave, tant qu'on rit, que l'on drague, que l'on s'amuse et que l'on fait des virées en moto avec les copains.
Je ne suis pas un grand spécialiste des Charlots dans le sens ou leurs films me font en général plus sourire que rire et malgré 2 ou 3 gags sympathiques par film, on flirte tout de même souvent avec le vide du côté du scénario. Néanmoins je conserve un très bon souvenir de ce « grand bazar » et je l'ai revu avec plaisir. Si c'est le film des Charlots que je préfère, c'est parce que pour une fois, il ne s'agit pas juste d'un assemblage de sketchs reliés entre eux sans véritable fil rouge, cette fois, il y a un vrai sujet de fond avec l'essor de la société de consommation, le changement de modèle économique et le début de la loi du marché. Claude Zidi traite de ce gros sujet, certes avec légèreté, mais avec pertinence. Surtout, le casting bénéficie de l'atout de l'affrontement entre Michel Galabru et Michel Serrault qui sont tous les deux excellents. La première demi-heure introductive reprend la thématique d'autres films Charlots ou on voit les compères accomplir différents travaux, cette partie est plutôt drôle et les gags visuels sympathiques. La suite consistant en une série de scènes burlesques dans la grande surface commerciale est plaisante et globalement drôle avec une série de gags bon enfant. Alors certes, comme dans les autres films Charlot, les gags sont inégaux mais je trouve que dans ce film, ils sont dans l'ensemble très imaginatifs et le rythme ne s'essouffle pas ( contrairement à leurs autres films). Il y a beaucoup de bons moments dont la séquence de la vente aux enchères. Enfin, le fait que le scénario ait un vrai enjeu de fond permet de donner une dimension nouvelle à ce que représente les Charlots, en effet la bande apparaît dans ce film pas seulement comme une bande de joyeux drilles oisifs mais comme de véritables libertaires, qui s'affranchissent de toutes aliénations et qui s'imposent donc comme un modèle de liberté. J'en veux pour preuve leur capacité d'adaptation lors de la dernière scène. Bref, sans doute l'un des meilleurs films des Charlots, un moment qui reste léger mais drôle et malin, et qu'on peut voir avec plaisir.
Après deux coups d’éclat (qui doivent sans doute beaucoup à la nostalgie), le charme des films des Charlots commençait à sérieusement s’émousser avec "Les Charlots font l’Espagne". Ce déclin est malheureusement confirmé avec "Le Grand Bazar" malgré le retour de Claude Zidi derrière la caméra. On retrouve toujours les mêmes ressorts comiques qui finissent par lasser (la succession de petits boulots qui finissent mal, les mauvais tours joués au représentant de l’ordre…) et les mêmes ficelles scénaristiques (les Charlots aiment la musique et boire des coups mais n’aiment pas le travail et les contraintes, on aura compris). Les personnages sont d’ailleurs exactement les mêmes que dans les tous les autres films des Charlots avec Gérard Rinaldi en chef de file séducteur, Jean Sarrus en gamin attardé, Gérard Filipelli en grand dadais lunaire et un Jean-Guy Fechner toujours aussi transparent. Pas beaucoup d’originalité dans ce "Grand Bazar" donc qui souffre en plus d’une mise en scène paresseuse se reposant sur une succession de gags pas toujours très réussis et souvent exploités au-delà du raisonnable (le catapultage de produits volés, la scène de la boite avec les motos, Emile qui aligne les verres les uns après les autres à mesure que les factures s’empilent…). Pourtant, l’humour potache du film aurait pu être équilibré par la charge contre la société de consommation (charge assez avant-gardiste d’ailleurs mais un brin poujadiste), un peu comme pour "Les Bidasses en folie" et ses aspirations anti-militaristes. Sans doute a-t-il manqué l’alchimie qui a fait la réussite des premiers films des Charlots, à moins que "Le Grand Bazar" n’ait souffert d’une absence d’effet de surprise ou d’une BO en-dessous (alors qu’il s’agit d’un des points forts du groupe). On retiendra néanmoins des 2nds rôles étonnement riches puisque, à part l’indispensable Jacques Seiler, on n’a pas eu l’habitude de vois les Charlots entourés de vedettes du calibre de Michel Galabru, Michel Serrault (le meilleur rôle du film), Roger Carel ou encore Coluche dans une apparition savoureuse. Et puis certaines scènes font mouche comme la 1ere rencontre entre le petit épicier Emile et le grand patron d’hypermarché, les projets de Jean concernant le cochon de lait ou encore la visite d’appartement par Gérard. Mieux vaut revoir "Les Bidasses en folie" et "Les fous du stade".
Ça a beau être un film de Zidi et avec Les Charlots, il s'avère que celui-ci est un peu plus différent. Il y a en effet un message (pas développé bien sûr, ça n'était pas le but), une petite focalisation sur un fait de l'époque et se poursuivant de nos jours: la mort des épiceries de quartiers causée par les grands supermarchés. Sinon, c'est Les Charlots quoi. Donc on nage en pleine comédie burlesque où Zidi laisse s'exprimer la maladresse des quatre comparses. Ce qui pose le problème suivant, qui se retrouve dans bien des films de la troupe à Régo: ça ne tient pas la distance. C'est amusant pendant un moment, mais arrive toujours l'instant où ça se délite. Enfin, si c'est beaucoup moins sympa que "Les fous du stade" qui lui, parvenait à tenir la distance, c'est bien plus sympa que "Les Bidasses s'en vont en guerre".