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Max Rss
204 abonnés
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3,5
Publiée le 4 juillet 2012
D'un point de vue personnel, je trouve que ce film est un polar qui tient très bien la route. Tout le long on est dans le doute pour finalement tout savoir à la toute fin du film. Alors bien sur, l'intrigue est très classique mais elle est très efficace. De plus il y a quand même pas mal de suspense. La Main à Couper, même si ce n'est pas un chef d'oeuvre est un film à découvrir.
Au passage: quel plaisir de retrouver Michel Bouquet, Michel Serrault et Bernard Blier dans le même film, un véritable bonheur pour les amoureux du cinéma français des années 70.
Réalisateur belge qui aura exercé son art essentiellement en France, Etienne Périer a réalisé quelques films policiers de bonne facture au cours d'une carrière assez erratique qui l'aura vu décrocher progressivement du grand écran à partir des années 1980 pour se consacrer à la télévision où il réalisera un épisode de la série avec Bruno Cremer dans le rôle du célèbre commissaire Maigret ("Maigret l'homme du banc" en 1993). Ici opportuniste en diable, Etienne Périer concocte avec son compatriote Charles Spaak et avec le suisse Dominique Fabre un scénario assez pervers qui lui permet d'offrir à Michel Bouquet une réplique parfaite de son rôle emblématique de "La femme infidèle" de Claude Chabrol (1968). Michel Bouquet délivre sans sourciller ce mélange si particulier qui lui est propre de bonhommie et de froide détermination. Le tout au service d'une vengeance implacable qui éclaire différemment tous ces braves types dont on peut penser qu'ayant une bonne "face de lune" pour ne pas dire plus, on peut les mener en bateau sans prendre trop de précaution. Tout s'emboîte assez bien avec la présence au générique de la suave Léa Massari épaulée par les libidineux Bernard Blier et gluant Michel Serrault. Seul petit bémol à déplorer, le scénario demande un peu trop au spectateur d'admettre certaines incohérences quant à l'attitude des personnages parfois assez déroutante. Malheureusement Etienne Périer n'a pas la maestria ni la précision de Chabrol pour compenser les faiblesses du scénario en distillant le venin d'une situation sulfureuse qui ne demandait qu'à être davantage exploitée. Enfin la composition de Paul Mizraki un peu envahissante et sans saveur particulière n'est pour une fois par d'un apport essentiel à ce thriller. Malgré ces quelques réserves et son air de déjà vu, le film reste tout à fait distrayant.
Comme pour son précédent film Un Meurtre est un meurtre Etienne Périer nous livre avec La Main à couper un thriller à la sauce Chabrol en plus Michel Bouquet est présent un habitué de Chabrol et comme dans La Femme infidèle son épouse a un amant. Dommage que ce thriller manque de punch surtout passer la première demi-heure mais La Main à couper se laisse regarder sans déplaisir pour son ambiance et pour ses acteurs quant à l'intrigue à défaut d'originalité elle est efficace.
Thriller à la française. Un mari trompé réussira à tuer l'amant de sa femme sans se faire prendre. Le déroulement de l'histoire est plutôt complexe et procure au spectateur un habile suspens jusqu'à la fin. Film très agréable surtout à de très bons acteurs, car la réalisation est honnête, sans plus.
Un drame plaisant à suivre, grâce à son intrigue Chabrolienne et à la présence entre autre, de l'excellent Michel Bouquet. On regrette toutefois un léger manque de rythme.
Un bien beau casting. Michel Bouquet dans un role de sournois comme souvent. Un film policier ou un thriller psychologique a l'ambiance suffocante. Ce film vaut le coup d'oeil et tient sacrément la route, malgré une deuxième partie du film un ton en dessous. Mais, sinon, c'est vraiment pas mal.
ce n'est pas le film du siècle mais tout de même un très bon moment de cinéma; excellent scénario, réunion de monstres sacrés du cinéma français dans des contre-emplois, suspense; bref de quoi passer une bonne soirée.