Derniers Avis sur L'Esprit de famille

Jai découvert ce film par hasard sur un site streaming..Michèle rocard était certes jolie et pleine de peps ,les sœurs agréables aussi, michel Serrault pas mauvais dans le rôle du père médecin mais ..mais il manque l'entrain et l'émotion de la miniserie avec Véronique Delbourg et L'excellent Maurice Birault qui donnent plus de consistance à l'histoire..
Certes il y a Dave mais c'est lisse..et même Le peintre ou l'acteur qui le joue est fade , sans relief on accroche guère et croit guère a son amour pour Pauline....Ca se laisse regarder sans plus .c'est loin d'être inoubliable dommage..Ca aurait pu etre mieux exploite..

Le sujet été beau et aurait pu être exploité de toutes les façons avec de très bons acteurs : situation comique, émotion, colère etc. Nous étions venus pour ça et nous sommes repartis avec beaucoup de déception.
Le film est très lent, très peu de rires, très peu et même PAS d'émotion. Rien
Nous avons eu le temps d'admirer la bâtisse utilisée dans le film ainsi que les meubles magnifiques, nous imaginant dans ces beaux décors et enviant les propriétaires. Le paysage magnifique aussi. Heureusement car ce sont les seules images que nous retenons de ce film.
Après juste une semaine d'exploitation, nous n'étions que 4 à 20 h dans la salle de cinéma.
CECI explique CELA. Vraiment quel DOMMAGE !

Rèalisè par Jean-Pierre Blanc, cette comèdie de moeurs raconte une tranche de vie dans une famille de français moyens, avec Michel Serrault (en mèdecin gènèraliste) et Nicole Courcel dans le rôle des bons parents aux environs de Paris! Pascale Rocard avait 18 ans en 1978! Elle s'y rèvèlait une jolie (et talentueuse) comèdienne pleine d'avenir, pourtant! Mieux qu'un nom (la petite-cousine de Michel Rocard), elle n'a finalement laissè au cinèma qu'une douzaine de prestations dont la jeune Isabelle dans "La frisèe aux lardons". D'ailleurs Blanc est venu pendant ce tournage « breton » à la recherche de jeunes talents pour ce film! Pascale a ètè remarquèe puis aussitôt contactèe pour jouer Pauline, une lycèenne qui va vivre intensèment sa première expèrience avec un peintre d'âge mûr et dècouvrir la grandeur et la soliditè de l'esprit de famille! Certes, le film a vieilli mais ne manque pas d'une certaine insouciance, voire d'une certaine nostalgie! Sinon Laurence de Monaghan (l'inoubliable interprète dans "Le genou de Claire") y joue l'une des soeurs Moreau! Le seul bèmol est que son personnage soit autant mis en retrait! Laurence a sans doute remportè les suffrages d'un public dèjà acquis grâce au film de Rohmer, mais n'a probablement guère pu s'en dètacher pour conquèrir un public plus populaire! La musique est de Dave qui joue ici son propre rôle...

Que de nostalgie ce film fait resurgir ! Je découvre aujourd'hui ce film sorti l'année, où je passais mon bac. Chaque époque est daté dans la façon de se vêtir, de parler, de s'approcher. Michel Serrault est touchant dans son interprétation de ce médecin, père de quatre filles. Un rôle à contre courant des personnages souvent cyniques, qu'il a maintes fois incarné à l'écran. Un père catholique progressiste, qui délègue à sa femme le soin de s'occuper de leurs enfants, mais qui s'engage et peut être à l'écoute lorsque le besoin, l'envie, les événements ou la nécessité s'en font sentir. Un joli film du dimanche soir d'alors...

Le film est très loin de l'extraordinaire mini série dont Maurice Biraud et Jean-François Garraud se partageaient la vedette avec la très jolie Véronique Delbourg. La privatisation menée à coups de sabre et promotions par copinage, voir par test de grincements de canapés, ont fait de la télévision française un cimetière de compétences et d’œuvres enfermées à jamais dans les tiroirs de l'oubli pour éviter qu'un jour, un groupe de types, moins lobotomisés que les autres, découvrent que Nabila et son téléphone sont vraiment des croûtes patentées et redemandent de la qualité sur nos écrans. Certes, le film tiré de l’œuvre de Janine Boissard n'est pas mauvais et Michel Serrault ainsi que Nicole Courcel sont loin d'être des loquedus. Mais l'aspect irrespectueux pour les valeurs qui sont au contraire sublimées dans le feuilleton est un obstacle pour passer sans accroc. De plus, les équipes de tournage de la SFP, à force d'expérience, avaient atteint à l'époque, un professionnalisme qu'on ne trouvait plus au cinéma.