Derniers Avis sur La Grande escroquerie du rock'n roll

Un pseudo-documentaire sur le groupe punk le plus connu au monde, j'ai nommé les Sex Pistols, à la rencontre du pathétisme et de la médiocrité absolu.
Alors même que le film commence, on est déjà en plein délire du manager du groupe Malcolm Mclaren, prenant une voie rauque et nous parles des membres du groupe alors qu'on voit des gens habillés comme au 18ième siècle entrain brûlé l'album "Never mind the bollock" et des mannequins à l'éphigie des membres du groupe.
Pendant tout le film, on ne nous expliques absolument rien, on ne sait pas qui sont les intervenants (si on peu le dire),on se retrouve dans les endroits les plus improbables, il y a des images d'archives balancé pêle-mêle, mais il est vrai que c'est sympa de voir des images de concert de certaine de leur chanson tel que "God Save the Queen" ou encore "Pretty Vacant" ...
ça l'est un peu moins quand on voit les deux membres du groupe restant danser au carnaval de Rio avec un ancien braqueur de train.
Ou encore faire des exercices au choix, nu sur la plage entraîné par un homme en uniforme avec un accent allemand, dans les rues de Rio à vélo toujours entraîné par l'homme en uniforme qui se veut aussi nouveau leader du groupe.
Mais le pire dans tout cela c'est quand ils jouent sur le fleuve Amazone, le fantasme de Mclaren dépasse complètement les spectateurs et insulte le groupe qu'il a créer et on se rend compte que sans Johnny Rotten et peut-être Sid Vicious ce groupe n'a plus vraiment de valeur.
On en oublit une chose d'ailleurs, c'est que le titre et le film s'inspirent d'une phrase qu'à dit Johnny Rotten à la fin d'un concert avant de s'en aller définitivement du groupe qui est :"Vous avez quelquefois l'impression de vous être fait avoir ?" et en quelques sortes pendant tout le film Mclaren nous décortiques les étapes de cette "escroquerie"à travers mille et un fantasmes qui pour la plupart sont un vrai n'importe quoi.
Entretemps on nous passe des extraits de clip de Sid Vicious faisant des reprises dont la plus connu est "My Way" de Frank Sinatra plutôt pas mal et une autre où celui çi se promène dans Paris avec comme musique de fond, une reprise en français de "Anarchy in the UK".
Le final de ce film est tellement bref qu'on se rend même pas compte quand commence le générique de fin.
Nous sommes à la limite même du nanard pendant tout le film, alors pour tous les fans de Johnny Rotten,Glen Matlock, Sid Vicious, Paul Cook et Steve Jones évitez ce film!
Le réalisateur Julian Temple, rattrapera cette fâcheuse erreur de parcours et réalisera un nouveau documentaire 19 ans après sur les Sex Pistols intitulé "L'obscénité et la fureur" qui semble beaucoup plus approprié.
En bref, un vrai foutoir qui fausse l'image de ce groupe au profit des fantasmes de son manager complètement dérangé.

Plein d’images des sex-pistols (yes) - dont la première interprétation de « My way » par Sid Vicious (yee-ha!) - au milieu de délires de Malcolm McLaren (bof). Très inégal.